La prise de décision stratégique et émergente
Objectif
Prendre une décision, c'est faire des choix en
fonction des informations disponibles. Ces informations sont
souvent imparfaites. Comment tenir compte des ces
informations imparfaites dans la prise de décision et
son processus ? Comment le management stratégique
doit-il intégrer les informations en provenance de
l'environnement ?
1. Les informations dans la prise de décision
a. Définition et rôles de l'information
L’information peut se définir comme un
ensemble de faits (de
données) ou de connaissances propres
à un sujet déterminé. Pour
être qualifiés d’informations, ces
faits doivent avoir un sens pour un acteur, dans un certain
contexte.
L’information devient connaissance lorsqu’elle est comprise et mémorisée.
Les informations sont indispensables à l’organisation pour comprendre et analyser son environnement (informations sur les concurrents, évolutions technologiques…). C’est pourquoi chaque entreprise se doit de disposer d’un maximum d’informations afin d’être informée et donc d’être en capacité de prendre de bonnes décisions. Elles lui permettent de prendre les bonnes décisions au bon moment.
L’information devient connaissance lorsqu’elle est comprise et mémorisée.
Les informations sont indispensables à l’organisation pour comprendre et analyser son environnement (informations sur les concurrents, évolutions technologiques…). C’est pourquoi chaque entreprise se doit de disposer d’un maximum d’informations afin d’être informée et donc d’être en capacité de prendre de bonnes décisions. Elles lui permettent de prendre les bonnes décisions au bon moment.
b. Les qualités de l'information
L’information doit avoir un certain nombre de
qualités. Elle doit être :
- fiable : l'information ne doit pas être erronée. Elle doit être exacte et à jour (ex. :
pour les entreprises, il est indispensable d’avoir un fichier clients à jour) ;
- pertinente : elle doit correspondre parfaitement aux besoins de l’organisation ;
- rentable : elle doit permettre à l’organisation d’obtenir plus que le coût d’obtention de
l’information ;
- rapide d’accès : les informations doivent pourvoir être retrouvées rapidement et être
facilement exploitables. L’outil informatique facilite grandement cet accès ;
- objective : elle doit être partiale, elle ne doit pas avoir de parti pris.
Il faut être attentif à ces qualités. En effet, prendre une décision à partir d’informations erronées peut entraîner des conséquences désastreuses et faire perdre de l’argent à l’organisation.
- fiable : l'information ne doit pas être erronée. Elle doit être exacte et à jour (ex. :
pour les entreprises, il est indispensable d’avoir un fichier clients à jour) ;
- pertinente : elle doit correspondre parfaitement aux besoins de l’organisation ;
- rentable : elle doit permettre à l’organisation d’obtenir plus que le coût d’obtention de
l’information ;
- rapide d’accès : les informations doivent pourvoir être retrouvées rapidement et être
facilement exploitables. L’outil informatique facilite grandement cet accès ;
- objective : elle doit être partiale, elle ne doit pas avoir de parti pris.
Il faut être attentif à ces qualités. En effet, prendre une décision à partir d’informations erronées peut entraîner des conséquences désastreuses et faire perdre de l’argent à l’organisation.
2. Le processus de décision
a. Le modèle IMC
Selon l'économiste H. Simon, le processus
décisionnel repose sur le modèle IMC qui
englobe trois étapes :
- I pour Intelligence, c'est-à-dire que l'on cherche à constater le problème, le délimiter, définir les objectifs et rechercher les informations ;
- M pour Modélisation, c'est-à-dire que l'on va délimiter les solutions alternatives, mesurer les solutions alternatives (coûts et conséquences) et définir les critères pour choisir la solution ;
- C pour Choix de la solution, c'est-à-dire que l'on va préparer la mise en œuvre de la solution pour ensuite l'appliquer.
Le modèle IMC de Simon ne retient que les étapes jusqu'à la prise de décision. Cependant, intervient à l'issue de la troisième étape une ultime phase : l'évaluation, c'est-à-dire que l'on va évaluer et analyser les résultats de l'action.
- I pour Intelligence, c'est-à-dire que l'on cherche à constater le problème, le délimiter, définir les objectifs et rechercher les informations ;
- M pour Modélisation, c'est-à-dire que l'on va délimiter les solutions alternatives, mesurer les solutions alternatives (coûts et conséquences) et définir les critères pour choisir la solution ;
- C pour Choix de la solution, c'est-à-dire que l'on va préparer la mise en œuvre de la solution pour ensuite l'appliquer.
Le modèle IMC de Simon ne retient que les étapes jusqu'à la prise de décision. Cependant, intervient à l'issue de la troisième étape une ultime phase : l'évaluation, c'est-à-dire que l'on va évaluer et analyser les résultats de l'action.
b. Les difficultés de la prise de
décision
► La personnalité du
décideur. Le décideur prend des
décisions en fonction :
- de son caractère (prudent, fonceur…),
- de son passé et de sa culture,
- du moment de la prise de la décision avec l’influence de la sphère privée.
► La rationalité limitée. D’après H. Simon, le décideur dispose parfois d’informations partielles et/ou erronées. Il est impossible d’avoir la totalité des informations du fait du temps nécessaire pour les obtenir, du coût, de la capacité limitée du dirigeant à traiter cette masse d’informations et de la personnalité du dirigeant. D’après cette théorie, la solution retenue n’est jamais optimale du fait de ces limites. L’objectif pour le dirigeant n’est plus de choisir la solution optimale mais la solution la plus satisfaisante.
- de son caractère (prudent, fonceur…),
- de son passé et de sa culture,
- du moment de la prise de la décision avec l’influence de la sphère privée.
► La rationalité limitée. D’après H. Simon, le décideur dispose parfois d’informations partielles et/ou erronées. Il est impossible d’avoir la totalité des informations du fait du temps nécessaire pour les obtenir, du coût, de la capacité limitée du dirigeant à traiter cette masse d’informations et de la personnalité du dirigeant. D’après cette théorie, la solution retenue n’est jamais optimale du fait de ces limites. L’objectif pour le dirigeant n’est plus de choisir la solution optimale mais la solution la plus satisfaisante.
3. Planification stratégique et stratégie
émergente
La définition de la stratégie ne peut se
réduire à un processus de planification. En
effet, les modifications de l’environnement
entrainent des inflexions de la stratégie
planifiée conduisant à l’apparition de
stratégies émergentes. La stratégie
doit être adaptée aux
modifications de l’environnement. Les
modifications de l’environnement sont perçues
plus aisément par le management opérationnel.
Le management stratégique doit prendre en compte
l’opérationnel pour la prise de
décision stratégique.
L'essentiel
Prendre une décision, c'est faire des choix en fonction des
informations disponibles. Ces informations sont souvent
imparfaites. Pour
être de qualité, une information doit être
fiable, pertinente, rentable, rapide d'accès et
objective.
Le processus de décision est résumé par le modèle IMC. La prise de décision est influencée par la personnalité du décideur et la théorie de la rationalité limitée.
La stratégie émergente consiste à tenir compte des évolutions de l’environnement pour adapter la stratégie planifiée.
Le processus de décision est résumé par le modèle IMC. La prise de décision est influencée par la personnalité du décideur et la théorie de la rationalité limitée.
La stratégie émergente consiste à tenir compte des évolutions de l’environnement pour adapter la stratégie planifiée.

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