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Le contrôle stratégique et les critères d'évaluation

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Objectif

Après avoir défini les objectifs stratégiques et la mise en œuvre des décisions stratégiques, les organisations doivent mesurer les résultats de ces décisions.
Existe-t-il des écarts entre les objectifs et les réalisations ? Que faire en présence d'écarts ?

1. Pourquoi contrôler ?

a. Mesurer l'efficacité d'une organisation

Une organisation performante doit être à la fois efficace et efficiente. L’efficacité est la capacité pour une organisation d’atteindre les objectifs fixés. L’efficience est l’optimisation des ressources consacrées à l’atteinte des objectifs.

Le contrôle stratégique consiste à déterminer les éventuels écarts entre les objectifs et les réalisations et entreprendre, si nécessaire, des actions correctrices.

b. La place du contrôle dans la démarche stratégique

Pour mettre en œuvre une stratégie, il faut la décliner au niveau opérationnel. Des plans d'actions définissent ce qui doit être fait au niveau opérationnel. Les budgets traduisent les plans d'actions en terme financier.

2. Les critères d'évaluation et les actions correctrices

a. Les critères d'évaluation

La démarche stratégique nécessite un contrôle qui s’appuie sur des critères d’évaluation quantitatifs et qualitatifs. Ces critères varient avec le type d’organisation.

Des exemples de critères d’évaluation :

Pour les entreprises :
-critère quantitatif : part de marché, chiffre d’affaires, résultat…
-critère qualitatif : satisfaction des clients, notoriété de l’entreprise.

Pour les organisations publiques :
-critère quantitatif : évolution du nombre d’habitants ou de touristes pour un département,
-critère qualitatif : satisfaction des usagers.

Pour les associations :
-critère quantitatif : évolution du nombre de licenciés pour une association sportive,
-critère qualitatif : satisfaction des adhérents.

b. Les actions correctrices

Les actions correctrices sont l’ensemble des actions entreprises pour remédier aux écarts entre les objectifs et les résultats. L’analyse des résultats obtenus conduit à engager les adaptations nécessaires en termes d’objectifs et de moyens à mettre en œuvre. Le contrôle stratégique peut aboutir à un maintien ou une redéfinition de la stratégie de l’organisation.

Les actions correctrices peuvent porter sur plusieurs plans :

- au plan stratégique : les objectifs stratégiques ont peut-être été mal définis ou les décisions mal conçues.

- au plan opérationnel : l’écart peut provenir d’une mauvaise traduction des objectifs stratégiques en objectifs opérationnels ou d’une mauvaise conception des plans d’action.

3. La veille stratégique

La veille stratégique consiste à collecter puis analyser des informations récentes influençant l’environnement d’une organisation. Ces informations concernent plusieurs domaines : technologique, commercial, juridique, concurrentiel…

Le contrôle stratégique est dynamique : il est nécessaire de vérifier régulièrement que les hypothèses de base sur lesquelles reposaient les orientations stratégiques restent vérifiées. C’est le rôle de la veille stratégique.

Les organisations peuvent collecter des informations :
- sur le web avec des logiciels de veille tels que les lecteurs de flux d’informations au format RSS, les agrégateurs d’informations (exemple : Netvibes)…
- sur les salons professionnels,
- en suivant l’actualité,
- en suivant les dernières recherches dans un domaine spécialisé…

L'essentiel

Le contrôle a pour vocation de vérifier que les efforts déployés concourent à la réalisation des objectifs fixés. La stratégie réclame un contrôle qui s’appuie sur des critères d’évaluation quantitatifs et qualitatifs.

Pour mettre en œuvre une stratégie, il faut la décliner au plan opérationnel sous forme de plans d'actions et de budgets.

Le contrôle stratégique est dynamique : il est nécessaire de vérifier régulièrement que les hypothèses de base sur lesquelles reposaient les orientations stratégiques restent vérifiées. C’est le rôle de la veille stratégique.

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