Les sociétés face aux risques naturels
- Comprendre les différents types de risques naturels et la gestion différenciée de ces risques dans le monde.
- Les risques naturels sont surtout des risques telluriques et des risques climatiques.
- De plus en plus pris en compte dans l’aménagement des territoires, le risque reste néanmoins sous-estimé quand il entre en conflit avec des logiques économiques de profit. D’où la difficulté à lier croissance économique et prévention du risque.
- La définition du risque naturel est au cœur des relations des sociétés avec la nature, d'où une appréciation culturelle de la notion de risque. Tout groupe social, toute société ne réagit pas uniformément devant un risque naturel et la question est posée de savoir s'il existe un risque proprement « naturel ».
L'agencement des plaques constitutives de la croûte terrestre et leurs réajustements quotidiens sont à l'origine d'un risque volcanique et sismique aux points de compression ou de distension entre les différentes plaques terrestres.
Toutefois, le risque sismique n'est pas systématiquement associé au risque volcanique : de nombreux séismes récents – à l'écart de toute manifestation volcanique – en témoignent : à Gujarat (Inde, 2001), à Izmit (Turquie, 1999).
Enfin, le risque tellurique est aussi sous-marin : un violent séisme au large d'une côte est à l'origine d'un tsunami, ou raz-de-marée (comme en Indonésie, en 2004)
L'excès pluviométrique est tout à la fois le moteur et la conséquence majeurs du risque climatique. Il en est le moteur par l'énergie contenue au moment de l'évaporation de l'eau et libérée au cours de la précipitation
Un cyclone tropical est en amont le moteur de son propre déplacement par l'énergie accumulée et sans cesse renouvelée par l'évaporation. La libération de cette énergie latente provoque tempête, abondance de précipitations et inondations, c'est-à-dire que le cyclone contient en aval les conséquences du risque climatique associé.
Cependant, le risque climatique est varié : tornade, tempête, avalanche, inondation, sécheresse ou incendie constituent les principaux facteurs d'exposition au risque climatique
Parfois ces facteurs peuvent être combinés : vents violents et précipitations abondantes, tempête de neige et avalanche.
Le risque climatique peut enfin être associé au risque volcanique lorsqu'un volcan est recouvert par la neige ou par des glaciers dont l'eau solidifiée constitue un risque potentiel d'inondation et de lahar (eau de fonte et boue associées : Nevado del Ruiz, Colombie, en 1985 ou Pinatubo, Philippines en 1991).
La diversité des expositions aux risques dépend :
- de la nature du milieu qui varie selon l'altitude et la pente, selon la proximité d'un accident tectonique, selon la zonalité (polaire, « tempérée » ou tropicale) et selon la nature de la formation pédologique – des sols – (continue ou partielle) et de la couverture végétale (ouverte ou fermée respectivement dans la cas d'une steppe ou d'une prairie) ;
- du niveau de l'IDH (Indicateur de Développement Humain) ;
- des fonctions de cet espace.
Tous ces éléments renforcent l'appréciation culturelle de l'exposition aux risques naturels.
La prévention des risques naturels passent par leur anticipation, la création et l’entretien d’infrastructures permettant d’en minorer les effets mais aussi par une action en amont, visant à prévenir les effets des activités humaines qui pourraient accentuer les risques naturels.
Prévenir les risques naturels
La prévention des risques naturels dépend de la volonté d'une société de prémunir ses citoyens des effets dévastateurs d'une catastrophe et des moyens dont elle dispose. Dans la réalité, la prévention est une volonté politique dont la prévision demeure incertaine : tous les moyens peuvent être mis en place et une société pourtant exposée au risque climatique par exemple peut passer complètement à côté de sa prévision (double tempête des 24 et 26 décembre 1999 en France).
Minorer les effets des risques naturels
L'urbanisation accrue nécessite par exemple l’entretien des infrastructures publiques (égouts) afin que ne se renouvellent plus des catastrophes comme celles de Nîmes en 1988 ou d'Alger en 2001, à la suite de négligences.
Lutter contre les effets néfastes de l’activité humaine
Les sociétés humaines accroissent certains risques naturels par leur activité : imperméabilisation des sols urbains, déforestation, irrigation mal contrôlée, destruction des haies. Les inondations répétées en Bretagne et dans la vallée de la Somme depuis une dizaine d'années ont été accentuées par l’homme.

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