L'inégale répartition des hommes sur la Terre
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1. Les grands foyers de peuplement
a. Les concentrations urbaines
Plus de la moitié de la population mondiale vit en ville
dans de grandes régions urbanisées :
– le Nord-Est de l'Amérique du Nord ;
– le Centre-Est de l'Amérique du Sud ;
– l'Europe.
b. Les concentrations rurales
Les plus fortes densités correspondent aux foyers de
peuplement asiatiques :
– l'Asie orientale avec la Chine ;
– l'Asie méridionale et l'Inde ;
– l'Asie du Sud-Est avec l'Indonésie.
c. Les facteurs historiques explicatifs
Le foyer asiatique repose sur l'agriculture et la maîtrise
de l'eau. Les densités atteignent aujourd'hui plusieurs
centaines d'hab./km2 et dépassent parfois les
1 000 habitants dans les deltas (vallée de
l'Indus, vallée et delta du Gange, l'île de Java ou
la plaine du Sichuan en Chine).
Les révolutions industrielles du XIXe siècle ont permis une nouvelle révolution démographique en Europe en faisant de ce continent un foyer de peuplement. Les migrations de l'Europe et du Tiers Monde vers le continent américain ont été à l'origine des foyers de peuplement du Nord-Est des Etats-Unis et du Sud-Est brésilien.
Les révolutions industrielles du XIXe siècle ont permis une nouvelle révolution démographique en Europe en faisant de ce continent un foyer de peuplement. Les migrations de l'Europe et du Tiers Monde vers le continent américain ont été à l'origine des foyers de peuplement du Nord-Est des Etats-Unis et du Sud-Est brésilien.
2. Les régions vides ou faiblement peuplées
a. Les déserts humains
Près des deux tiers des terres émergées ont
des densités très faibles (moins de
2 habitants au km2). Ce sont les régions
polaires, le désert du Sahara, la forêt amazonienne
et le plateau du Tibet. Ces régions vides existent depuis
des millénaires ; les montagnes, quant à
elles, ne sont pas toujours des déserts humains, sauf en
Asie.
Ces régions vides connaissent enfin des discontinuités de peuplement ; les densités ne sont pas suffisantes pour rendre compte de l'importance de la population, car les régions vides connaissent des discontinuités de peuplement.
Les déserts sont inhospitaliers quand ils ne sont pas traversés par de grands fleuves comme l'Euphrate, l'Indus ou le Nil dont la vallée est peuplée. La densité de l'Egypte est de 68 hab./km2 et celle du delta du Nil de 1 350 hab./km2.
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©
ABLESTOCK/Jupiterimages Doc. Couple inuit dans la toundra arctique |
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ABLESTOCK/Jupiterimages Doc. Désert |
Ces régions vides connaissent enfin des discontinuités de peuplement ; les densités ne sont pas suffisantes pour rendre compte de l'importance de la population, car les régions vides connaissent des discontinuités de peuplement.
Les déserts sont inhospitaliers quand ils ne sont pas traversés par de grands fleuves comme l'Euphrate, l'Indus ou le Nil dont la vallée est peuplée. La densité de l'Egypte est de 68 hab./km2 et celle du delta du Nil de 1 350 hab./km2.
b. Le rôle des facteurs physiques
L'insalubrité de certains milieux intertropicaux explique
les très faibles densités du bassin du Congo en
Afrique ou de la forêt amazonienne en Amérique du
Sud.
L'aridité est à la base du vide humain du Sahara ou d'une partie de l'Australie.
Le froid ne permet aux populations de vivre que de manière clairsemée (Lapons, Inuits) dans des stations scientifiques ou des centres miniers dans le Groenland, le Grand Nord américain ou la Sibérie ; enfin les altitudes élevées associées aux pentes fortes sont répulsives dans les régions tempérées, mais elles sont peuplées dans les régions tropicales car elles ne sont pas infestées par les parasites qui pullulent dans les vallées humides et chaudes ; c'est le cas des Andes par rapport à la plaine amazonienne.
En zone tropicale sèche, au contraire, la montagne est peuplée car le climat y est plus propice aux cultures grâce à l'humidité et à la fraîcheur.
Les exemples d'occupation humaine des montagnes sont variés et dépendent des possibilités offertes par l'étagement biogéographique.
L'aridité est à la base du vide humain du Sahara ou d'une partie de l'Australie.
Le froid ne permet aux populations de vivre que de manière clairsemée (Lapons, Inuits) dans des stations scientifiques ou des centres miniers dans le Groenland, le Grand Nord américain ou la Sibérie ; enfin les altitudes élevées associées aux pentes fortes sont répulsives dans les régions tempérées, mais elles sont peuplées dans les régions tropicales car elles ne sont pas infestées par les parasites qui pullulent dans les vallées humides et chaudes ; c'est le cas des Andes par rapport à la plaine amazonienne.
En zone tropicale sèche, au contraire, la montagne est peuplée car le climat y est plus propice aux cultures grâce à l'humidité et à la fraîcheur.
Les exemples d'occupation humaine des montagnes sont variés et dépendent des possibilités offertes par l'étagement biogéographique.
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© NASA Doc. Le monde photographié de nuit: la répartition de la population mondiale |
L'essentiel
La densité moyenne des terres émergées est de 45 hab./km2, mais la répartition des hommes est très inégale depuis le début de l'histoire. Il y a toujours eu des foyers de peuplement (Asie, Europe, Amérique du Nord) et des zones vides (la majeure partie des continents). Des facteurs physiques et historiques expliquent cette inégale répartition.
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