La relation salaire-emploi- Seconde- SES - Maxicours

La relation salaire-emploi

Objectif
  • Connaitre les deux conceptions du salaire et du marché du travail (néoclassique ou keynésienne).
Points clés
  • L'étude de la relation salaire-emploi dépend de la conception que l'on a du salaire et du marché du travail. Pour les néoclassiques, le salaire est un coût, alors que pour les keynésiens, le salaire est plutôt un revenu et donc un débouché.
  • Aujourd'hui, la flexibilité du contrat de travail et de la rémunération se généralise, entraînant de fortes inégalités entre salariés.
1. Les analyses du marché du travail
a. L'analyse néoclassique

Les approches libérales (ou néoclassiques) considèrent que si le marché du travail fonctionne sans rigidités ni intervention de l'État, le travailleur est rémunéré à hauteur de sa productivité marginale. Comme celle-ci est une fonction décroissante de la production (en vertu de la loi des rendements d'échelles décroissants), de même, la demande de travail est décroissante par rapport au salaire réel (soit le pouvoir d'achat du salaire nominal).
L'offre de travail est une fonction croissante du salaire réel. Ainsi se forme un salaire d'équilibre qui permet le plein-emploi.

b. L'analyse keynésienne

Au contraire, les approches inspirées de Keynes montrent que les agents du marché du travail prennent plutôt en compte le salaire nominal (c'est-à-dire apparent), et celui-ci est rigide à la baisse. En réalité, le salaire est déterminé par le niveau de l'emploi qui dépend de la demande effective.
Les keynésiens insistent sur le fait que le salaire n'est pas seulement un coût ; c'est un revenu indispensable au fonctionnement du circuit économique. Il n'a pas à être le plus bas possible, au contraire.

2. La flexibilisation de la rémunération
a. Coût salarial et salaire

Il ne faut pas confondre salaire et coût salarial. Ce dernier comprend non seulement le salaire net perçu par le travailleur mais aussi les charges sociales déduites du salaire brut, ainsi que les cotisations patronales versées en plus. À cela peuvent s'ajouter des avantages en nature ou un intéressement aux résultats.
En dehors de l'entreprise, il faut aussi prendre en compte les revenus de transfert : prestations sociales, aides diverses notamment.
On peut donc se demander si le coût du travail est comparable d'un pays à l'autre.

b. Vers l'individualisation et la flexibilité des salaires

Pendant les Trente Glorieuses, la répartition de la valeur ajoutée du pays s'est faite selon le « compromis fordiste », où le marché du travail était encadré par des rapports de force stables entre les syndicats, le patronat et l'État, et des normes sociales rigides : SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance), conventions collectives, État social.

Depuis le milieu des années 1980, les salaires ont connu une importante flexibilisation et sont influencés par la performance individuelle des salariés. Cette individualisation et cette flexibilisation creusent les inégalités entre les catégories de salariés (âge, diplôme, etc.) et entre les différents types d'entreprises.

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