Exploiter un mouvement dans un champ uniforme
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
- Établir et exploiter les équations horaires du mouvement.
- Établir l’équation de la trajectoire.
- Montrer que le mouvement dans un champ uniforme est plan.
- Le champ électrique qui règne entre deux plaques parallèles, ou le champ de pesanteur sur une zone restreinte, sont des champs uniformes : le vecteur associé est le même en tout point.
- L’étude du mouvement d’un objet de masse m dans le champ de pesanteur, ou le mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique, se fait à l’aide de la deuxième loi de Newton. Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre supposé galiléen.
- L’application de la deuxième loi de Newton permet d’obtenir les équations horaires du mouvement, qui correspondent aux expressions des coordonnées du vecteur position en fonction du temps.
- Un projectile est lancé à une altitude nulle avec une vitesse faisant un angle θ avec l’horizontale : sa trajectoire est une parabole et est incluse dans un plan vertical. Ce mouvement est un mouvement plan.
- Une particule chargée est plongée dans un champ électrostatique uniforme : sa trajectoire est une parabole et est incluse dans un plan. C’est aussi un mouvement plan.
- La deuxième loi de Newton
- Dérivée, primitive
On étudie le mouvement d’un projectile de
masse m
dans le référentiel terrestre,
considéré comme galiléen. Ce
système se déplace dans un champ de
pesanteur uniforme, ce qui signifie que ce vecteur
est le même en tout point.
On définit un repère à trois dimensions dans ce référentiel, dont :
- l’origine O correspond à la position initiale du mobile
- Ox et Oy définissent un plan horizontal ;
- et Oz est selon la verticale, l’axe étant dirigé vers les altitudes croissantes.
Le projectile est lancé depuis une altitude nulle
(le vecteur position initial est nul) avec une vitesse
qui fait un angle θ avec
l’horizontale, dans le plan Oxz. Le sol est
supposé parfaitement horizontal et plat.

Position initiale :
Vitesse initiale :
On néglige :
- les frottements de l’air (projectile aérodynamique) ;
- la poussée d’Archimède exercée par l’air sur le projectile (ce dernier est compact).



On applique la deuxième loi de Newton au centre de masse du projectile, auquel on affecte la masse m du projectile et sur lequel s’appliquent toutes les forces.
![]() |
avec :
|
On obtient ,
d’où .
Le vecteur accélération est constant : le mouvement est uniformément varié.



La vitesse est donc une primitive de l’accélération :
donne

d'où



Le vecteur position est donc une primitive de la
vitesse
:
donne
Pour trouver les constantes Cx, Cy, Cz,
on écrit que ,
ainsi :
d'où


Une équation paramétrique est l’expression d’une grandeur en fonction d’un paramètre qui est une variable. Si cette variable est le temps, on parle d’équation horaire.
On constate que la coordonnée y du vecteur position est nulle : le projectile évolue donc dans le plan Oxy. Il s’agit donc d’un mouvement plan, c’est-à-dire que le mouvement est réalisé dans un seul plan de l’espace.
On détermine la trajectoire dans ce plan, en combinant x(t) et z(t), puis en extrayant t de x(t) et en le remplaçant dans z(t).
On obtient l’équation d’une parabole.

Mouvement parabolique
Dans le référentiel du laboratoire,
supposé galiléen, une particule de
masse m,
de charge électrique q > 0 et de vitesse
initiale selon une direction x est plongée dans un
champ électrostatique
uniforme dirigé
selon y.

Position initiale :
Vitesse initiale :
Le poids de la particule est négligeable devant la
force électrique ,
d’où :
soit
.
En calculant les primitives, on obtient les expressions
de et
:
et
Il s’agit également d’un mouvement plan, car la particule évolue exclusivement dans le plan Oxy.
On combine les équations
paramétriques et
pour obtenir l’équation de la
trajectoire
.
On obtient :
La trajectoire est une parabole dont le sommet est O.

- La masse m ne se simplifie pas comme pour le mouvement dans le champ de pesanteur.
- Tant que les vitesses atteintes restent négligeables devant la célérité de la lumière dans le vide, la deuxième loi de Newton est applicable. Sinon, il faut faire intervenir la théorie de la relativité.
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !