Le climat relationnel et l'influence du groupe

Le manager a le choix entre différents styles de management.

Plusieurs classifications existent. Nous retiendrons ici la classification qui distingue le style directif, le style bienveillant, le style participatif et le style délégatif. Chaque style a des caractéristiques qui vont déterminer le climat relationnel.

• Dans le style directif, le manager décide seul. Il estime pouvoir donner la meilleure réponse aux problèmes. L’avantage de ce style est la rapidité de l’exécution. Les inconvénients sont le manque de motivation, de créativité. L’équipe n’est pas stimulée et risque de résister aux changements. Des tensions peuvent intervenir.

• Dans le style bienveillant, le manager veut rassembler ses collaborateurs autour de lui. Il souhaite créer un groupe soudé. Il prend ses décisions seul mais après avoir pris l’avis de ses collaborateurs. Ce style crée un sentiment d’appartenance et facilite l’entraide au sein du groupe.

• Dans le style participatif, les échanges et les réflexions de groupe sont au centre des préoccupations du manager. Les décisions sont prises en commun avec avis prépondérant du manager. Ce style est motivant pour l’équipe et est le garant d’un bon climat relationnel. 

• Dans le style délégatif, le manager va susciter la créativité des collaborateurs et la solidarité du groupe. Le climat relationnel est sous le signe de l’autonomie et de la responsabilisation.

Pour que le groupe vive dans une certaine harmonie, il faut que certains comportements soient naturels. On peut citer par exemple :

• le respect des règles (règles de sécurité, horaires…) ;
• le respect des autres ;
• la tolérance face aux erreurs des autres ;
• une attitude de coopération face aux problèmes.

Cette idée fait référence à la notion de majorité et de minorité dans un groupe. Une majorité d’individus va imposer à la minorité son système de valeurs.

Cette attitude favorise la cohésion sociale et le désir d’appartenance au groupe, mais elle peut aller jusqu’au mimétisme stupide. En d’autres termes, être conformiste revient à adopter la même attitude que la majorité du groupe.

L’attitude conformiste peut s’expliquer de deux façons :

• d’une part, l’individu a peur d’être rejeté du groupe s’il affirme sa différence. On voit des exemples de ce type de rejet tous les jours autour de nous ;
• d’autre part, l’individu a tendance à se rallier à la majorité. Elle doit avoir raison.

Ses armes sont :

• l’innovation ;
• la créativité ;
• la force de conviction.

En suivant un chemin différent de la majorité, elle adopte une démarche créative au cours de laquelle chacun peut s’exprimer librement et être le moteur d’une nouvelle idée. La créativité peut amener à l’innovation. Forte de cet argument, elle peut imposer son opinion à la majorité : elle apporte une solution face au changement.