La responsabilité sociale et ses enjeux en termes RH

La qualité de vie au travail (QVT) est un facteur de performance pour les entreprises. Elle passe par la mise en œuvre d’actions pour une amélioration continue des conditions de travail.
Pour les conditions de travail physiques, la qualité de vie au travail est obtenue par le biais notamment de l’ergonomie des postes de travail. L'ergonomie se fait grâce à une analyse scientifique des postures de travail pour permettre à l’homme de travailler avec plus de confort et sans dégrader sa santé physique.

Pour les conditions de travail organisationnelles, la qualité de vie au travail est obtenue par la mise en place d’horaires individualisés par exemple. Il s’agit de l’ensemble des éléments qui vont favoriser une organisation de travail souple adaptée aux individus.
Les conditions de travail relationnelles vont être améliorées grâce à la mise en œuvre d’un style de management participatif et des éléments favorisant un climat social et d’équipe positif.

La qualité de vie au travail et l’amélioration des conditions de travail dans la partie relationnelle et organisationnelle sont donc vecteurs de diminution des risques professionnels notamment d’ordre psychosociaux.

La qualité de vie au travail est un des éléments favorisant la motivation au travail.

Les facteurs de motivation peuvent être externes ou internes. Pour les facteurs de motivation externes, les conditions de travail et leur qualité font partie des éléments essentiels. Les facteurs de motivation internes, ou intrinsèques, sont plus personnels et propres à chaque individu. Il est alors plus difficile pour les entreprises d’agir sur ces facteurs. La mise en œuvre d’une politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) affirme la motivation des équipes, car elle a pour but de mettre l’humain au centre de ses préoccupations.

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) se décline en 3 volets : économique, social et environnemental. Le volet social est étroitement lié à la politique en matière de ressources humaines. La qualité de vie au travail est la partie fondamentale permettant d’attribuer la mention d’entreprise sociale à une organisation. La culture d’entreprise et ses valeurs doivent mettre au centre de leurs préoccupations le bien-être des salariés. Ceci permet de renforcer la cohésion des équipes.
Certaines entreprises très impliquées socialement choisissent de créer des départements dédiés à ce lien entre RSE et RH.
Elles vont axer leur politique sur l’intégration d’une population variée dans leur organisation comme des personnes en situation de handicap ou avec un besoin de réinsertion sociale.
Ces politiques favorisent tout d’abord une performance sociale en soudant les équipes autour d’un projet global commun qui dépasse la seule finalité lucrative, mais aussi économique, en améliorant l’image de marque globale de l’entreprise.

L’attention portée par les employeurs aux conditions de travail permet, au-delà des obligations légales et conventionnelles, de faire du bien-être au travail un vecteur de performance. La motivation des acteurs engendrée par de meilleures conditions de travail peut conduire à un accroissement de la productivité et de la performance économique. Les efforts faits pour les conditions de travail et la communication qui s’en dégage contribuent à améliorer l’image de l’organisation notamment pour la partie marque employeur. Cela augmente sa capacité à attirer la population active.