Matrices carrées
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Objectif(s)
Rappeler les définitions des matrices
carrées.
Préciser les règles de calcul sur les matrices carrées.
Préciser les règles de calcul sur les matrices carrées.
1. Définitions
a. Matrice carrée
Soit n un entier naturel non nul.
Une matrice carrée d’ordre n est une matrice de dimension n × n, autrement dit une matrice à n lignes et n colonnes.
Si on note A = (ai,j) une telle matrice, les coefficients ai,i, à savoir a1,1, a2,2, …, an,n, sont les coefficients situés sur ce que l’on appelle la diagonale principale.
Exemple : Une matrice carrée d’ordre n est une matrice de dimension n × n, autrement dit une matrice à n lignes et n colonnes.
Si on note A = (ai,j) une telle matrice, les coefficients ai,i, à savoir a1,1, a2,2, …, an,n, sont les coefficients situés sur ce que l’on appelle la diagonale principale.

b. Matrice nulle et matrice identité
Soit n un entier naturel non nul.
La matrice nulle d’ordre n est la matrice dont tous les coefficients sont nuls ; on la note 0n.
La matrice identité d’ordre n est la matrice dont tous les coefficients sont nuls sauf ceux situés sur la diagonale principale qui sont eux, égaux à 1 ; on la note In.
Pour toute matrice carrée d’ordre n notée A, on dispose des égalités A
In = In
A = A.
La matrice nulle d’ordre n est la matrice dont tous les coefficients sont nuls ; on la note 0n.
La matrice identité d’ordre n est la matrice dont tous les coefficients sont nuls sauf ceux situés sur la diagonale principale qui sont eux, égaux à 1 ; on la note In.
Pour toute matrice carrée d’ordre n notée A, on dispose des égalités A


Exemple :


2. Règles sur les opérations
Les matrices carrées obéissent aux
règles générales concernant les
opérations matricielles, mais la multiplication est
à manier avec précaution.
On sait tous que 2
3 = 3
2. On dit que la
multiplication des nombres est une opération
commutative. Or ce n'est pas du tout le cas pour le
produit de deux matrices carrées.
On sait tous que 2


a. Règle 1 : le piège de la
non-commutativité du produit matriciel
Il existe des couples (A ; B) de matrices
carrées d’ordre n qui ne
vérifient pas l’égalité :
A × B = B × A.
Un petit exemple pour s'en convaincre :
Remarque
Pour tout couple (a, b) de nombres, si a

b. Règle 2 : le piège des diviseurs de
la matrice nulle
Il existe des couples (A ; B) de matrices
carrées d’ordre n qui ne
vérifient pas la proposition :
A × B = 0
A = 0 ou B = 0

Un petit exemple pour s'en convaincre :

Remarque
Cette règle 2 induit un autre piège, à savoir qu’il peut exister deux matrices d’ordre n distinctes B et C et une matrice d’ordre n notée A telles que A × B = A × C.
Exemple :

Cependant, deux règles restent inchangées par rapport à celles sur les nombres :
► Règle de l'associativité telle que : 2 × 3 × 4 = (2 × 3) × 4 = 2 × (3 × 4).
► Règle de la distributivité de la multiplication sur l'addition : 2 × (3 + 4) = 2 × 3 + 2 × 4.
Ces règles sont vraies pour les matrices
carrées.
c. Règle 3 : l'associativité et la
distributivité de la multiplication sur l'addition
Pour tout triplet (A, B, C) de
matrices carrées d’ordre n, on
dispose des égalités suivantes :
A × B × C = A × (B × C) = (A × B) × C
A × (B + C) = A × B + A × C.
A × B × C = A × (B × C) = (A × B) × C
A × (B + C) = A × B + A × C.
Pour tout couple (A, B) de matrices
carrées d’ordre n et pour tout
réel k, on dispose des
égalités :
k
AB =
(k
A)
B = A
(k
B).
k





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