Vivre dans les campagnes
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Comment vit-on dans les campagnes de l'Occident
médiéval ?
1. La vie difficile des paysans
a. Famines et disettes
Au Moyen Âge, Les paysans
représentent 90 % de la
population. La vie dans les campagnes est
rudimentaire : l'habitat y est sommaire et varie d'une
région à l'autre et les paysans souffrent
souvent de disettes et
de famines.
La famine est le manque total et complet de nourriture sur un temps relativement long. Les famines sont moins fréquentes que les disettes, mais sont nettement plus longues et meurtrières.
La famine est le manque total et complet de nourriture sur un temps relativement long. Les famines sont moins fréquentes que les disettes, mais sont nettement plus longues et meurtrières.
b. La solidarité villageoise autour de la
paroisse
Ces conditions de vie expliquent la forte
mortalité, surtout infantile, qui
caractérise l'Occident médiéval. Les
familles paysannes optent donc naturellement pour un
nombre élevé d'enfants, ainsi au
11e siècle par exemple, la moyenne est
de cinq enfants par foyer.
C'est dans le cadre paroissial, autour de l'Église que s'organise la vie collective des villageois. Les messes, les fêtes religieuses, les processions, parfois même des banquets et les mariages sont autant de manifestations collectives de la vie villageoise.
Il existe une grande solidarité paysanne : ainsi de nombreux villages se dotent d'hôpitaux et de léproseries, pour soigner ceux qui sont atteints de la lèpre.
C'est dans le cadre paroissial, autour de l'Église que s'organise la vie collective des villageois. Les messes, les fêtes religieuses, les processions, parfois même des banquets et les mariages sont autant de manifestations collectives de la vie villageoise.
Il existe une grande solidarité paysanne : ainsi de nombreux villages se dotent d'hôpitaux et de léproseries, pour soigner ceux qui sont atteints de la lèpre.
2. Les progrès agricoles
a. L'amélioration de l'outillage agricole
Le Moyen Âge remet à l'honneur d'anciennes
inventions sans vraiment créer de nouvelles. La
multiplication des moulins à
eau, l'apparition des moulins à vent au 12e
siècle permettent de libérer de la main
d’œuvre utilisable pour d'autres travaux. Ils
permettent, en effet, de moudre le grain plus vite et
avec moins d’hommes que l’ancienne meule
à bras.
b. L'usage de la charrue
L'usage du fer dans l'outillage agricole croît
et les outils de bois sont ainsi revêtus
de plaques de métal. Ainsi, la charrue, avec son coutre, son soc
et son versoir, connue dès l'époque
carolingienne est de plus en plus utilisée au
détriment de l'araire. Les techniques d'attelage
s'améliorent, le joug frontal pour les
bœufs, le collier d'épaule, l'attelage en
file pour les chevaux facilitent les travaux agricoles.
L'emploi du cheval pour les labours est alors
fréquent.
![]() |
Doc. Schéma d'une charrue |
3. Les progrès des techniques agricoles
a. L'alternance des cultures
L'assolement triennal,
connu depuis le 8e siècle, gagne
lentement l'Europe occidentale. Il s'agit d'une
alternance des cultures sur une même terre. La
terre est divisée en trois soles. Sur chacun de
ces trois quartiers de terre, chaque agriculteur est tenu
de cultiver, année après année, les
mêmes plantes tout en laissant un des quartiers au
repos. On parle alors de jachère, qui permet
à la terre de se reposer.
b. L'impact sur la productivité et les
rendements
De nouvelles cultures sont introduites comme les
céréales de printemps, augmentant
ainsi la productivité des hommes et des terres.
Des traités d'agriculture sont
rédigés et témoignent du souci de
diffuser les connaissances agronomiques. Mais le manque
d'utilisation des engrais demeure un handicap. Les
techniques sont toujours rudimentaires et ne permettent
pas l'augmentation des rendements.
L'essentiel
L'activité agricole
occupe et nourrit cette paysannerie et pour augmenter les
rendements et la productivité. Le monde paysan utilise
en améliorant l'outillage existant, pratique
l'assolement triennal qui permet de laisser au repos,
durant un an, une portion de la terre cultivée et
introduit de nouvelles cultures.
Mais tous ces efforts restent vains car les rendements demeurent insuffisants.
Mais tous ces efforts restent vains car les rendements demeurent insuffisants.
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