Un modèle figé
La période Brejnev (1964-1982) se traduit par un retour au culte de la personnalité. Il détient à la fois les titres de chef d'Etat, secrétaire général du PCUS, chef des armées. Il est l'homme le plus décoré d'URSS. On voit son portrait partout.
Les réformes entamées sous Khrouchtchev sont abandonnées et la politique menée par Brejnev se caractérise par son immobilisme. La Constitution soviétique de 1977 renforce encore le poids du Parti, véritable détenteur du pouvoir. Or le Parti, comprenant plus de 16 millions de membres, est dominé par une Nomenklatura figée, refusant ou bloquant les réformes, et souvent corrompue.
Dans les démocraties populaires également, toute remise en cause du modèle est interdite. En 1968, le dirigeant de la Tchécoslovaquie, A. Dubcek, tente des réformes pour une libéralisation du régime : le « printemps de Prague » est écrasé en avril 1969 par l'intervention militaire des troupes du pacte de Varsovie.
En Pologne, le modèle soviétique est contesté par un syndicat indépendant Solidarnosc, dirigé par Lech Walesa. Mais en 1981, le nouveau dirigeant polonais, le général Jaruzelski, fait arrêter Walesa et reprend en main le pays, pour ne pas déplaire à Moscou.
Les conséquences sont alarmantes : dans le secteur industriel, la production stagne, la productivité est faible et le retard technique s'accentue. L'agriculture est également touchée puisque l'URSS doit importer du blé.
Enfin, la protection de l'environnement est ignorée par les responsables politiques.
La société n'adhère plus qu'en apparence à un régime enfermé dans la routine, et dirigé par des vieillards.
L'alcoolisme fait des ravages dans la population pessimiste sur son avenir.
En 1989, des élections libres permettent l'élection d'un congrès de députés du peuple. Gorbatchev est élu président de l'URSS pour 5 ans. Il renouvelle le personnel dirigeant.
D'autre part, les nationalités de l'URSS se réveillent dans le Caucase et dans les Républiques baltes. Les diverses Républiques réclament leur indépendance.
En Europe de l'Est, les démocraties populaires rejettent le modèle soviétique. Des élections libres sont organisées en Pologne et en Hongrie. En 1989, le mur de Berlin tombe. Progressivement, les démocraties populaires sortent du monde communiste.
En URSS, Gorbatchev, très populaire en Occident, est de plus en plus isolé en URSS et détesté par une partie de la population qui l'accuse d'être responsable des difficultés économiques. En août 1991, il est victime d'un putsch mené par les conservateurs. Boris Eltsine, président de la Russie, prend la tête de la résistance au putsch. Ce putsch échoue, mais affaibli par la popularité croissante de Boris Eltsine, Gorbatchev doit démissionner le 25 décembre 1991. L'URSS n'existe plus car les différentes Républiques ont proclamé leur indépendance.
Le modèle soviétique s'est effondré.
Après l'échec des réformes de Khrouchtchev, l'URSS traverse une période caractérisée par l'immobilisme. La période Brejnev (1964-1982) est en effet un moment de stagnation économique et de statu quo politique. Incapable de se réformer, le système apparaît de plus en plus sclérosé malgré certains succès extérieurs (influence du modèle soviétique). L'arrivée au pouvoir de Gorbatchev en 1985 ouvre une période d'intenses réformes. Mais le dirigeant soviétique est bientôt dépassé par les effets de cette politique parfois inadaptée à la situation socio-économique de l'URSS. Le système, vieilli, figé dans des principes inappropriés, s'écroule alors en 1991.

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