Sensation et perception
Objectif : définir les notions de
sensation et de perception.
La sensation est un phénomène qui traduit, de façon interne chez l’individu, une stimulation des organes récepteurs (ou des sens) ; les plus connus étant la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût.
L’individu va ensuite organiser et interpréter ses différentes sensations en fonction de l’environnement dans lequel il se trouve. Ce processus s’appelle la perception.
1. La sensation
a. Notion de sensation
L’individu reçoit une multitude d’informations
par l’intermédiaire de ses organes
sensoriels (vue, odorat, goût, toucher, ouïe)
constituant un premier contact avec le monde extérieur.
Une personne privée de l’ouïe verra sa
communication altérée avec l’autre. La
sensation peut être définie comme une
impression consciente produite sur les sens ou ressentie
par l’organisme.
Pour connaître la réalité extérieure, il doit y avoir un événement physique qui se déroule à l’intérieur de nos organes sensoriels grâce au processus de la sensation.
Exemple : lorsque l’on entend un bruit ou un son, il y a un phénomène physique dont l’étude relève de l’acoustique (le bruit ou le son en tant que vibration de l’air). La cause physique de la sensation (ici, la vibration de l’air) est appelée stimulus.
Le stimulus se définit comme un élément extérieur susceptible d’activer les organes sensoriels d’une personne et d’avoir un effet sur son comportement.
Nos organes sensoriels nous permettent de capter toutes les informations qui nous sont envoyées en les traduisant en influx nerveux (exemple : la vision du sang dans un film va provoquer des tremblements pour certains ou un éclat de rire pour d’autres). L’impression est une sensation produite par l’effet d’un stimulus extérieur.
À partir d’une simple image, on développe des capacités d’observation, de communication et d’évaluation différentes d’un individu à l’autre. En fait, l’individu qui observe l’image la voit avec des niveaux différents d’observation et l’interprète avec des niveaux divers de compréhension, signification, de référence personnelle et culturelle. Par exemple, l’image polysémique est une représentation visuelle qui présente plusieurs sens.
Pour connaître la réalité extérieure, il doit y avoir un événement physique qui se déroule à l’intérieur de nos organes sensoriels grâce au processus de la sensation.
Exemple : lorsque l’on entend un bruit ou un son, il y a un phénomène physique dont l’étude relève de l’acoustique (le bruit ou le son en tant que vibration de l’air). La cause physique de la sensation (ici, la vibration de l’air) est appelée stimulus.
Le stimulus se définit comme un élément extérieur susceptible d’activer les organes sensoriels d’une personne et d’avoir un effet sur son comportement.
Nos organes sensoriels nous permettent de capter toutes les informations qui nous sont envoyées en les traduisant en influx nerveux (exemple : la vision du sang dans un film va provoquer des tremblements pour certains ou un éclat de rire pour d’autres). L’impression est une sensation produite par l’effet d’un stimulus extérieur.
À partir d’une simple image, on développe des capacités d’observation, de communication et d’évaluation différentes d’un individu à l’autre. En fait, l’individu qui observe l’image la voit avec des niveaux différents d’observation et l’interprète avec des niveaux divers de compréhension, signification, de référence personnelle et culturelle. Par exemple, l’image polysémique est une représentation visuelle qui présente plusieurs sens.
b. La relativité des processus de sensation
Les sensations peuvent être en partie
prédéterminées par le groupe
d’appartenance. Ainsi, un Français qui se
rend en Asie ne pourra apprécier gustativement le rat
cuisiné ; de même un Anglais
se refusera à manger des cuisses de grenouille.
L’attrait ou le rejet pour un aliment est donc
conditionné par la culture.
Par ailleurs, le développement récent du marketing sensoriel montre comment une stimulation positive de l’un des cinq sens procure une sensation de bien-être et rend l’individu plus enclin à consommer. Il est donc possible pour les professionnels de la mercatique de manipuler le consommateur, en douceur, et à son insu.
Par ailleurs, le développement récent du marketing sensoriel montre comment une stimulation positive de l’un des cinq sens procure une sensation de bien-être et rend l’individu plus enclin à consommer. Il est donc possible pour les professionnels de la mercatique de manipuler le consommateur, en douceur, et à son insu.
2. La perception
a. Notion de perception
Les individus interprètent les sensations en
fonction de l’environnement dans lequel ils se
trouvent. Par conséquent, une même sensation
peut être interprétée comme du froid ou du
chaud selon le contexte dans lequel les individus vivent
(exemple : un Scandinave n’a pas la même
perception du froid qu’un Espagnol).
La perception est donc un processus par lequel un individu organise et interprète ses sensations de façon à donner un sens à son environnement.
Ce processus se décompose en quatre étapes :
- l’attention : réaction à un stimulus provoqué par un objet ou une personne ;
- l’interprétation : identification ou reconnaissance de l’objet ou de la personne ;
- la compréhension : différenciation par rapport à une autre personne ;
- la mémorisation : l’enregistrement et l’inscription du phénomène dans sa mémoire.
La perception est donc un processus par lequel un individu organise et interprète ses sensations de façon à donner un sens à son environnement.
Ce processus se décompose en quatre étapes :
- l’attention : réaction à un stimulus provoqué par un objet ou une personne ;
- l’interprétation : identification ou reconnaissance de l’objet ou de la personne ;
- la compréhension : différenciation par rapport à une autre personne ;
- la mémorisation : l’enregistrement et l’inscription du phénomène dans sa mémoire.
b. Caractéristiques de la perception
• La perception est immédiate dans
le sens où c’est un processus automatique et
inconscient ; c’est un processus beaucoup plus
complexe que la sensation (exemple : l’influence des
températures sur le choix de nos tenues
vestimentaires).
• La perception a un sens : l’environnement et les circonstances dans lesquelles un événement ou un objet est perçu ont une influence considérable sur l’interprétation qui lui sera donnée.
• La perception est sélective : l’individu oublie la majorité de ce qu’il apprend. Il a tendance à retenir les messages qui confortent son opinion, ses convictions. La distorsion sélective est un mécanisme qui pousse l’individu à détourner les informations reçues afin de les rendre plus conformes aux attentes.
• La perception a un sens : l’environnement et les circonstances dans lesquelles un événement ou un objet est perçu ont une influence considérable sur l’interprétation qui lui sera donnée.
• La perception est sélective : l’individu oublie la majorité de ce qu’il apprend. Il a tendance à retenir les messages qui confortent son opinion, ses convictions. La distorsion sélective est un mécanisme qui pousse l’individu à détourner les informations reçues afin de les rendre plus conformes aux attentes.
c. Les biais de la perception
Selon le contexte, les préjugés ou les
stéréotypes, la perception peut être
modifiée, façonnée voire
transformée.
• Les préjugés sont des opinions préconçues qui vont favoriser un jugement (défavorable ou favorable) et donc une attitude prédéterminée non justifiée envers un individu ou un groupe.
• Les stéréotypes sont des liens établis entre l’appartenance à un groupe donné et la possession de certaines caractéristiques (exemple : le Français porte un béret et une baguette de pain sous le bras). Un stéréotype est donc un ensemble d’idées a priori, relatives à une catégorie de personnes.
• L’effet de halo consiste à se faire une opinion d’une personne à partir d’une seule de ses caractéristiques comme son apparence, son intelligence ou sa sociabilité.
• Les préjugés sont des opinions préconçues qui vont favoriser un jugement (défavorable ou favorable) et donc une attitude prédéterminée non justifiée envers un individu ou un groupe.
• Les stéréotypes sont des liens établis entre l’appartenance à un groupe donné et la possession de certaines caractéristiques (exemple : le Français porte un béret et une baguette de pain sous le bras). Un stéréotype est donc un ensemble d’idées a priori, relatives à une catégorie de personnes.
• L’effet de halo consiste à se faire une opinion d’une personne à partir d’une seule de ses caractéristiques comme son apparence, son intelligence ou sa sociabilité.
L’essentiel
Chez l’individu, les réactions sont fonction du ressenti, de la perception particulière des objets et des personnes qui entourent les individus. Les biais font qu’une même information peut-être reçue de façon différente par les individus. La perception a donc un caractère relatif.
Chez l’individu, les réactions sont fonction du ressenti, de la perception particulière des objets et des personnes qui entourent les individus. Les biais font qu’une même information peut-être reçue de façon différente par les individus. La perception a donc un caractère relatif.

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