Rappels sur les suites numériques : définition, génération, notation
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
- Comprendre la notion de suite, les différentes notations.
- Connaitre différentes manières de définir une suite.
- Calculer un terme de rang donné d'une suite.
- Modéliser une situation par une suite, établir une relation de récurrence.
- Représenter graphiquement une suite.
- Une suite se définit de manière explicite () ou par récurrence ().
- Pour une suite définie par une fonction, de terme général du type , on peut calculer directement un terme de rang donné grâce à l'expression algébrique de la fonction .
- Pour une suite définie par récurrence, de terme général du type , il faut calculer chaque terme un par un, en fonction du précédent, avant de pouvoir calculer un terme de rang donné.
- Une suite ne se représente pas par une courbe au tracé continu, mais par un nuage de points non reliés.
- Calcul algébrique
- Notion de fonction
- Repérage dans le plan
- On note ou la suite de
nombres.
Par abus de langage on s’autorise aussi à la noter , ce qui n’est pas une notation générale. - Ses termes sont notés , , , etc. ou , , , etc.
- Le terme général se note ou .
- = {0 ; 1 ; 3 ; 8 ; 2 ; 11 ; 3 ; 7} est une suite (finie) de huit nombres sans raison apparente. On n’est pas capable de décider de la valeur du terme qui viendrait après le dernier donné.
- : 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; … on peut penser que le terme suivant sera « logiquement » 6.
- : 2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 11 ; 13 ; 17 ; 19… est le début de la suite des nombres premiers (qui ne sont divisibles que par 1 et eux-mêmes). Le suivant sera 23.
On donne une relation, une formule, permettant de calculer chacun des termes.
- Pour tout entier naturel , .
Le premier terme sera , le second , le 3e , le 15e . - Pour tout entier naturel non
nul, .
Le premier terme sera , le second , le 10e terme sera .
Pour générer une suite par récurrence, on donne le premier terme ainsi qu’une relation permettant de passer d’un terme au suivant.
- Pour tout entier naturel , on
pose et .
Le premier terme est donné, c'est . Le 2e terme sera , le 3e .
Il n’est pas possible de calculer le 15e terme sans avoir calculé tous les termes précédents, si l'on dispose seulement de cette relation de récurrence. - Pour tout entier naturel , on
pose et .
Le premier terme est donné, c’est . Le 2e sera , le 3e .
La suite est constante. Dans ce cas, il est facile de calculer n’importe quel terme.
On considère un triangle équilatéral de côté 8 cm, que l'on note :
On considère le milieu de chacun des côtés, puis on relie ces milieux, formant ainsi 4 triangles équilatéraux. On éclaircit le triangle « central » obtenant ainsi la figure :
Puis on itère l'opération, c'est à dire qu'on applique à chaque triangle kaki le découpage qui a permis de passer de à , ce qui donne par exemple les figures et :
|
|
On définit ainsi la célèbre suite des triangles de Sierpinski, qui permet à son tour de considérer différentes suites, par exemple :
- la suite du nombre de triangles kaki à l'intérieur de à l'étape ;
- la suite du nombre de triangles vert d'eau à l'intérieur de à l'étape ;
- la suite du périmètre d'un triangle vert d'eau apparu à l'étape ;
- la suite de l'aire d'un triangle vert d'eau apparu à l'étape .
Les premiers termes de sont : , , , et comme chaque triangle kaki génère à l'étape suivante 3 triangles kaki et 1 vert d'eau, on a la relation de récurrence .
Dans le plan muni d’un repère, on place les points de coordonnées .
Soit définie par .
On peut calculer la valeur de quelques termes, puis en faire une représentation graphique (points non reliés).
On trouvera (valeurs arrondies au dixième) ; ; ; ; ; ; … que l’on place dans le plan muni d’un repère.
Une calculatrice en mode fonction ou un tableur mal initialisé donnent une représentation graphique erronée. Les points ne doivent pas être reliés (bien choisir le mode d’affichage pour le tableur et placer la calculatrice en mode « suite » et points non reliés).
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !