Les philosophes et les savants des Lumières
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Pourquoi les idées philosophiques
des lumières circulent-elles en Europe au
18e siècle ?
1. Le 18e siècle, une période
éclairée
La circulation des hommes et des
idées entre les pays européens
s’intensifièrent au 18e
siècle. La multiplication des échanges
commerciaux et les progrès de
l’alphabétisation favorisèrent la
compréhension des ouvrages qui se transmettaient
dans les cafés. La langue française
était la langue des élites européennes
et facilita l’enseignement des idées des
philosophes et des scientifiques français.
On appelait le courant philosophique et scientifique du 18e siècle le courant des Lumières car il voulait symboliquement éclairer le monde avec une lumière nouvelle.
Les souverains européens étaient fascinés par les nouvelles idées qui circulaient dans les salons particuliers. Ils accueillirent des hommes de science dans leurs cours espérant ainsi bénéficier des avantages des nouvelles inventions pour améliorer l'économie et la force militaire de leurs royaumes.
On appelait le courant philosophique et scientifique du 18e siècle le courant des Lumières car il voulait symboliquement éclairer le monde avec une lumière nouvelle.
Les souverains européens étaient fascinés par les nouvelles idées qui circulaient dans les salons particuliers. Ils accueillirent des hommes de science dans leurs cours espérant ainsi bénéficier des avantages des nouvelles inventions pour améliorer l'économie et la force militaire de leurs royaumes.
Doc. 1. Les philosophes des Lumières |
2. Une révolution humaniste et un nouveau regard
sur les religions
Les Lumières n’hésitèrent pas
à remettre en cause la
religion et la monarchie absolue qui
constituaient les fondements de la société
française. Les philosophes des Lumières
critiquaient la religion en voulant définir une
pensée indépendante des croyances religieuses
: une pensée
laïque. Ils dénonçaient
l’intolérance d’une croyance envers une
autre qui menait aux persécutions. Voltaire
fut d’ailleurs un féroce adversaire de
l’intolérance.
Le régime français était critiqué par de nombreux philosophes. Dans l’article « Autorité politique » de l’Encyclopédie, Diderot affirmait que « nul homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres ». Pour Montesquieu le peuple devait faire les lois. Inquiète devant des idées qui circulaient parmi les élites, comme en témoignait le succès de l’Encyclopédie, l’autorité royale tenta, en vain, d’en arrêter la diffusion avec l'aide de la censure : un décret qui interdisait la diffusion de l'œuvre.
Doc. 2. L'Encyclopédie |
Le régime français était critiqué par de nombreux philosophes. Dans l’article « Autorité politique » de l’Encyclopédie, Diderot affirmait que « nul homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres ». Pour Montesquieu le peuple devait faire les lois. Inquiète devant des idées qui circulaient parmi les élites, comme en témoignait le succès de l’Encyclopédie, l’autorité royale tenta, en vain, d’en arrêter la diffusion avec l'aide de la censure : un décret qui interdisait la diffusion de l'œuvre.
3. Le développement et la diffusion des sciences
Les progrès scientifiques se
développèrent sur les connaissances acquises
aux siècles précédents.
Lavoisier, dans son laboratoire parisien,
créa la chimie moderne en utilisant
systématiquement la balance la plus performante
d’Europe. Les frères Jussieu
introduisirent en France des plantes américaines
jusqu’alors inconnues. Buffon décrivit
des animaux avec précision. C'était
également à cette époque que les
premières machines à vapeur de James
Watt firent leur apparition et annonçaient
déjà l'ère industrielle.
Toutes ces connaissances, de plus en plus nombreuses, étaient inutiles si elles n’étaient pas ordonnées. Diderot et d’Alembert eurent alors l’idée de les rassembler en ordre dans un grand ouvrage appelé l’Encyclopédie. De nombreux savants, écrivains, dessinateurs et graveurs participèrent à la rédaction de cet ouvrage. Grâce à ce classement qui voulait rassembler toutes les connaissances et tout le savoir scientifique du 18e siècle, la diffusion de l'enseignement scientifique fut facilitée et mise à la portée de tous ceux qui savaient lire.
Doc. 3. Lavoisier dans son laboratoire |
Toutes ces connaissances, de plus en plus nombreuses, étaient inutiles si elles n’étaient pas ordonnées. Diderot et d’Alembert eurent alors l’idée de les rassembler en ordre dans un grand ouvrage appelé l’Encyclopédie. De nombreux savants, écrivains, dessinateurs et graveurs participèrent à la rédaction de cet ouvrage. Grâce à ce classement qui voulait rassembler toutes les connaissances et tout le savoir scientifique du 18e siècle, la diffusion de l'enseignement scientifique fut facilitée et mise à la portée de tous ceux qui savaient lire.
L'essentiel
Les idées philosophiques et scientifiques des
Lumières apportèrent une nouvelle vision du
monde que les institutions gouvernementales et religieuses
essayèrent d'enrayer en vain. En effet, cette nouvelle
vision constituait un véritable danger puisqu'elle
remettait en cause l'autorité religieuse et
l'autorité royale en affirmant que l'homme ne devait
faire confiance qu'en sa raison et en sa capacité
à comprendre et expliquer le monde. Cette nouvelle
vision inspira la Révolution américaine et la
Révolution française qui
éclatèrent à la fin du 18e
siècle.
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