Le peuple dans la Révolution
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Le peuple adopta-t-il facilement les
idées de la Révolution ?
1. La révolution dans les campagnes et dans les
villes
Au moment de la Révolution, la population rurale
représentait environ 84% des Français. Par
leur travail et les taxes qu'ils devaient payer,
les paysans supportaient le poids de
la société. Les paysans
étaient très attachés aux traditions
et notamment au clergé et au roi, mais ils
supportaient mal la multiplication des charges qui les
appauvrissait de plus en plus.
Pendant l'été 1789, des rumeurs de complots aristocratiques circulèrent dans les campagnes et provoquèrent une révolte. Des paysans attaquèrent les châteaux et détruisirent les archives qui permettaient aux seigneurs de faire payer les droits seigneuriaux.
Constituée principalement de bourgeois, les villes, nouveaux centres de la vie politique et sociale, avaient le privilège de payer peu d'impôts et pouvaient s'administrer elles-mêmes. Minoritaires, les habitants des villes jouèrent pourtant un rôle dominant. Pendant la Révolution française, les villes furent le théâtre des manifestations populaires les plus importantes.
Pendant l'été 1789, des rumeurs de complots aristocratiques circulèrent dans les campagnes et provoquèrent une révolte. Des paysans attaquèrent les châteaux et détruisirent les archives qui permettaient aux seigneurs de faire payer les droits seigneuriaux.
Doc. 1. Les paysans brûlant les archives des seigneurs |
Constituée principalement de bourgeois, les villes, nouveaux centres de la vie politique et sociale, avaient le privilège de payer peu d'impôts et pouvaient s'administrer elles-mêmes. Minoritaires, les habitants des villes jouèrent pourtant un rôle dominant. Pendant la Révolution française, les villes furent le théâtre des manifestations populaires les plus importantes.
2. Le statut de Citoyen
Peu à peu une opposition apparut entre le petit
peuple et les bourgeois aisés. Les patriotes
pauvres prenaient le nom de sans-culotte car ils portaient le
pantalon et méprisaient les riches vêtus de
culottes de soie. Ils portaient le bonnet rouge,
appelé aussi bonnet
phrygien en référence à son
origine géographique, qui était un symbole de
liberté, puisqu'il était donné aux
esclaves affranchis (libérés) de
l'antiquité.
Les bourgeois avaient les ressources matérielles et intellectuelles pour gouverner le pays. Pendant la Révolution, ils prirent la place de l'aristocratie au sommet de la hiérarchie sociale. Les révolutionnaires s’appelaient entre eux « Citoyen ». Ils se tutoyaient, et signaient – quand ils savaient écrire – : « ton égal en droits ». Mais cette égalité ne leur suffisait pas. Ils se moquaient des grands principes et voulaient que soit fixé un maximum du prix du pain c’est-à-dire un prix qu’il était interdit de dépasser.
Les bourgeois avaient les ressources matérielles et intellectuelles pour gouverner le pays. Pendant la Révolution, ils prirent la place de l'aristocratie au sommet de la hiérarchie sociale. Les révolutionnaires s’appelaient entre eux « Citoyen ». Ils se tutoyaient, et signaient – quand ils savaient écrire – : « ton égal en droits ». Mais cette égalité ne leur suffisait pas. Ils se moquaient des grands principes et voulaient que soit fixé un maximum du prix du pain c’est-à-dire un prix qu’il était interdit de dépasser.
Doc. 2. Sans-culotte dansant la carmagnole ; et citoyen grenadier ayant conservé son habit bourgeois. |
3. Les ennemis de la Révolution
N’ayant plus de privilèges et étant
menacés de mort par certains
révolutionnaires, les nobles commencèrent
à quitter la France dès le 14 juillet
1789. Ces
émigrés, installés
près des frontières, étaient
considérés comme une menace par les patriotes
qui craignaient une entente entre eux et le Roi. Certains
Français ne voulaient pas payer de nouvelles
contributions imposées par les gouvernements
révolutionnaires. Dans les campagnes, des paysans
étaient hostiles aux bourgeois qui avaient
acheté les terres prises au clergé. Ces
foyers d’hostilité provoquèrent la
fureur des patriotes qui pensaient que
l’égalité et la fraternité
supposaient que les Français soient unanimes.
L'essentiel
Le peuple des campagnes provoqua des révoltes contre
la noblesse mais accepta souvent très mal les
nouvelles lois imposées par la bourgeoisie qui
dominait le pays pendant la Révolution. Le peuple des
villes, et plus particulièrement de Paris, fut en fait
le principal artisan de la Révolution. Mais que ce
soit dans les villes ou dans les campagnes, le peuple
était désormais constitué de «
citoyens » et la noblesse avait perdu tous ses
privilèges.
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