L'invention de la vie politique
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De quelles façons les
Français s'intéressèrent-ils et
participèrent-ils à la vie politique de leur nation ?
1. La volonté de participer à la vie
politique
Avant la Révolution, de nombreux Français
dénonçaient le mépris des
nobles et des riches pour ceux qu’ils
considéraient comme des personnes
inférieures. Ils se plaignaient également de
la lourdeur des impôts et de la manière
dont ils étaient perçus.
Avec la rédaction des cahiers de doléances au début de l’année 1789, les Français ne se contentèrent pas de dénoncer les maux car ils faisaient également des propositions, notamment sur la manière de gouverner le royaume et de lutter contre l’ignorance. Les cahiers étaient des registres (tenus par les assemblées chargées d'élire les députés) où le peuple pouvait noter des vœux ou des requêtes, il s'agissait donc d'un reflet précieux de la pensée de nombreux Français.
Cette pensée était cependant très souvent contradictoire. Beaucoup, loin d’être révolutionnaires sur tous les points, montraient un grand attachement au roi, aux privilèges locaux et affichaient une profonde méfiance à l’égard des nouveautés, voire une hostilité contre la liberté de la production et des échanges.
Avec la rédaction des cahiers de doléances au début de l’année 1789, les Français ne se contentèrent pas de dénoncer les maux car ils faisaient également des propositions, notamment sur la manière de gouverner le royaume et de lutter contre l’ignorance. Les cahiers étaient des registres (tenus par les assemblées chargées d'élire les députés) où le peuple pouvait noter des vœux ou des requêtes, il s'agissait donc d'un reflet précieux de la pensée de nombreux Français.
Cette pensée était cependant très souvent contradictoire. Beaucoup, loin d’être révolutionnaires sur tous les points, montraient un grand attachement au roi, aux privilèges locaux et affichaient une profonde méfiance à l’égard des nouveautés, voire une hostilité contre la liberté de la production et des échanges.
2. L’invention des clubs politiques
Pendant la Révolution, des clubs s’ouvrirent
(des cercles de réflexion sur la politique),
l’un d’eux s’installa dans
l’ancien couvent des Jacobins. Ces derniers étaient,
pour la plupart d'entre eux, en faveur de la
République.
Un autre club, plus proche de la classe populaire, choisit le couvent désaffecté des Cordeliers. Là se rencontraient les habitants du quartier : les bourgeois et le petit peuple des faubourgs.
Ceux qui étaient les plus favorables au roi se retrouvaient au club des Feuillants.
À l’Assemblée, les débats étaient publics et les membres des clubs y assistaient souvent. Les clubs avaient des filiales en province. Comme à Paris, les assemblées de quartier, nommées sections, étaient surtout fréquentées dans les moments de crise. D’une ville à l’autre, les patriotes s’écrivaient ; des pétitions circulaient, lancées pour influencer l’Assemblée constituante.
Un autre club, plus proche de la classe populaire, choisit le couvent désaffecté des Cordeliers. Là se rencontraient les habitants du quartier : les bourgeois et le petit peuple des faubourgs.
Ceux qui étaient les plus favorables au roi se retrouvaient au club des Feuillants.
Doc. Une séance au club des Jacobins |
À l’Assemblée, les débats étaient publics et les membres des clubs y assistaient souvent. Les clubs avaient des filiales en province. Comme à Paris, les assemblées de quartier, nommées sections, étaient surtout fréquentées dans les moments de crise. D’une ville à l’autre, les patriotes s’écrivaient ; des pétitions circulaient, lancées pour influencer l’Assemblée constituante.
3. La diffusion des journaux politiques
Les journaux se
multipliaient. Ils étaient
présentés sous la forme de petites feuilles
que l’on collait sur les murs ou que l’on
vendait à la criée. Comme beaucoup de gens ne
savaient pas lire, la lecture publique était
fréquente, et les réactions de la foule
immédiates : chacun exprimait son point de vue.
Ainsi, les idées les plus diverses s’exprimaient. La presse patriote (journaux des partisans de la Révolution) s’opposait violemment à la presse des aristocrates. L’Ami du Peuple de Marat et Le Père Duchesne d’Hébert poussaient les habitants des faubourgs à l’action. D’autres journaux diffusaient des idées aristocratiques comme l’Ami du Roi au titre significatif.
Ainsi, les idées les plus diverses s’exprimaient. La presse patriote (journaux des partisans de la Révolution) s’opposait violemment à la presse des aristocrates. L’Ami du Peuple de Marat et Le Père Duchesne d’Hébert poussaient les habitants des faubourgs à l’action. D’autres journaux diffusaient des idées aristocratiques comme l’Ami du Roi au titre significatif.
L'essentiel
La Révolution Française permit au peuple de
participer davantage à la politique du gouvernement
grâce aux clubs qui leur permettaient de
débattre directement à l'Assemblée. Tout
citoyen pouvait parler, écrire et imprimer librement.
Cette liberté favorisa la multiplication des journaux
politiques et donna aux Français une plus grande
clairvoyance de la vie politique.
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