Les ordres mendiants
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En quoi les ordres mendiants incarnent-ils le renouveau
monastique ?
1. Le renouveau de la vie monastique
a. Les raisons du renouveau
Dans les abbayes bénédictines ou
cisterciennes, les religieux pratiquent la
pauvreté
personnelle, conformément au vœu
qu'ils ont prononcé. Mais cette pauvreté
individuelle n'exclut pas une richesse
collective car il arrive que les
communautés monastiques s'enrichissent
considérablement. L'exemple le plus notable est
celui de Cluny et de ses
dépendances, puisque ce monastère cumule
tant de richesses matérielles qu'il devient une
véritable puissance foncière,
financière et seigneuriale.
b. Des ordres fondés sur le voeu de
pauvreté
En réaction, les ordres
mendiants qui apparaissent au 13e siècle
imposent la pauvreté collective. Plusieurs
communautés de mendiants voient le jour mais les
principales sont celles des Dominicains et des
Franciscains.
Tandis que les moines des ordres anciens : Bénédictins, Chartreux, Cisterciens recherchent la solitude, les religieux mendiants s'établissent de préférence en ville. Ils vivent ainsi au contact permanent de la population qu'ils veulent évangéliser. Ils multiplient les missions chrétiennes en Afrique et en Asie.
Tandis que les moines des ordres anciens : Bénédictins, Chartreux, Cisterciens recherchent la solitude, les religieux mendiants s'établissent de préférence en ville. Ils vivent ainsi au contact permanent de la population qu'ils veulent évangéliser. Ils multiplient les missions chrétiennes en Afrique et en Asie.
2. Les deux ordres mendiants du 13e siècle
a. L'ordre des Dominicains : les Frères
prêcheurs
L'ordre est fondé au début du 13e siècle par
frère Dominique,
né à Osma (Espagne). Il encourage les
nouveaux religieux à pratiquer la
pauvreté absolue et à vivre de la
charité publique, c'est la raison pour
laquelle, on les appelle, les mendiants.
Par ailleurs, Dominique destine ses compagnons essentiellement à la prédication, d'où leur nom officiel de Frères Prêcheurs. Pour pouvoir porter la bonne parole à travers le monde, les compagnons doivent étudier dans les universités les plus réputées de l'époque, à Paris, à Bologne, à Padoue...
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Doc. Saint Pierre de Vérone, frère dominicain et grand inquisiteur lors d'un sermon. Saint Dominique est assis sur les marches près du pupitre. |
Par ailleurs, Dominique destine ses compagnons essentiellement à la prédication, d'où leur nom officiel de Frères Prêcheurs. Pour pouvoir porter la bonne parole à travers le monde, les compagnons doivent étudier dans les universités les plus réputées de l'époque, à Paris, à Bologne, à Padoue...
b. L'ordre des Franciscains : les Frères
mineurs
Frère
François né à Assise, en
Italie, le fondateur des Frères Mineurs ou
Franciscains, aspire à un tout autre
idéal, celui de transmettre, à
l'instar des apôtres, la bonne parole.
Il regroupe ses premiers disciples, près d'Assise,
en Italie où ils pratiquent la pauvreté
absolue et prêchent la parole divine.
Une communauté de femmes obéissant à la même règle et animée par sœur Claire, elle aussi née à Assise, voit le jour : ce sont les Clarisses.
En France, les Frères Mineurs sont également appelés Cordeliers, du nom de leur costume et de la corde à trois nœuds qui est nouée autour de leur taille. L'ordre connaît un grand succès et au 14e siècle, il compte 8 000 maisons et 20 000 membres.
Une communauté de femmes obéissant à la même règle et animée par sœur Claire, elle aussi née à Assise, voit le jour : ce sont les Clarisses.
En France, les Frères Mineurs sont également appelés Cordeliers, du nom de leur costume et de la corde à trois nœuds qui est nouée autour de leur taille. L'ordre connaît un grand succès et au 14e siècle, il compte 8 000 maisons et 20 000 membres.
L'essentiel
Le 13e
siècle est marqué par la crise du
monachisme traditionnel, le monastère n'exerce
plus alors le même attrait que durant les
siècles précédents. Cette situation
s'explique notamment par l'enrichissement
considérable de certaines abbayes comme celle de
Cluny.
En voyant que les préoccupations matérielles ont pris le pas sur les préoccupations spirituelles, les fidèles se sont alors tournés vers d'autres formes de vie religieuse, comme celle préconisée par les Ordres mendiants.
Ces ordres mendiants, comme par exemple les Dominicains ou les Franciscains, au contraire des moines traditionnels, vivent dans le siècle, au milieu des populations à qui ils prêchent la bonne parole. Rapidement les fidèles sont séduits par leur discours et surtout par le dénuement matériel qu'ils préconisent.
En voyant que les préoccupations matérielles ont pris le pas sur les préoccupations spirituelles, les fidèles se sont alors tournés vers d'autres formes de vie religieuse, comme celle préconisée par les Ordres mendiants.
Ces ordres mendiants, comme par exemple les Dominicains ou les Franciscains, au contraire des moines traditionnels, vivent dans le siècle, au milieu des populations à qui ils prêchent la bonne parole. Rapidement les fidèles sont séduits par leur discours et surtout par le dénuement matériel qu'ils préconisent.
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