Les expériences aléatoires à plusieurs épreuves indépendantes
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- Déterminer une probabilité associée à une expérience aléatoire à deux épreuves indépendantes.
- Déterminer une probabilité associée à la répétition d’épreuves aléatoires identiques et indépendantes de Bernoulli.
- Représenter par un arbre de probabilités une expérience aléatoire à deux épreuves indépendantes et déterminer les probabilités des événements associés aux différents chemins.
- Représenter par un arbre de probabilités la répétition de n épreuves aléatoires identiques et indépendantes de Bernoulli avec n ⩽ 4 afin de calculer des probabilités.
- On effectue une expérience aléatoire constituée de deux épreuves. On dit que ces épreuves sont indépendantes dès lors que l’issue de l’une ne dépend pas de l’issue de l’autre.
- Si une expérience aléatoire est
constituée de 2 épreuves
indépendantes, elle peut être
représentée par un arbre
pondéré.
La probabilité de chaque issue, représentée par un chemin, est le produit des probabilités de chaque branche de ce chemin. - Une épreuve de Bernoulli de paramètre
p est une
expérience aléatoire qui admet deux issues
contraires notées :
- succès S de probabilité p ;
- échec de probabilité 1 – p.
- Lorsque l’on réalise successivement et dans les mêmes conditions n épreuves de Bernouilli identiques (n 4) de paramètre p, on peut construire un arbre pondéré illustrant la situation.
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Comme précisé
précédemment, la probabilité de
chaque issue, représentée par un chemin,
est le produit des probabilités de chaque branche
de ce chemin.
On pourra ainsi calculer la probabilité d’obtenir 0, 1, 2, 3 ou 4 succès.
- Notion de probabilité
- Multiplication de fractions
- Notations A et
On dit qu’une expérience est aléatoire si ses issues possibles ne sont dues qu’au hasard. Par exemple, lorsqu’on lance une pièce de monnaie bien équilibrée, on ne peut pas connaitre à l’avance la face qui va apparaitre. Il s’agit donc bien d’une expérience aléatoire.
Si on tire successivement deux boules dans une urne, il y a une grande différence si on remet ou non la première boule dans l’urne avant le second tirage.
Si on la remet, les deux tirages se font exactement dans les mêmes conditions et dans ce cas, le premier tirage n’influence pas le second, les deux tirages sont donc indépendants.
Par contre, si on ne la remet pas, l’urne du second tirage contiendra une boule de moins, ce qui changera les conditions du second tirage.
Si une expérience aléatoire est
constituée de 2 épreuves
indépendantes, elle peut être
représentée par un arbre
pondéré.
La probabilité de chaque issue,
représentée par un chemin, est le produit
des probabilités de chaque branche de ce chemin.
Une expérience consiste, dans un premier temps, à lancer une pièce équilibrée puis, dans un second temps, à lancer un dé à six faces non truqué. Les deux épreuves sont indépendantes car quelque soit le résultat du lancer de la pièce, cela n’influence pas le résultat du lancer de dé.
On s’intéresse aux évènements suivants :
- P : « le résultat du lancer de pièce est Pile »
- F : « le résultat du lancer de pièce est Face » (remarque : F = )
- 1 : « le résultat du lancer de dé est 1 »
- 2 : « le résultat du lancer de dé est 2 »
- 3 : « le résultat du lancer de dé est 3 »
- 4 : « le résultat du lancer de dé est 4 »
- 5 : « le résultat du lancer de dé est 5 »
- 6 : « le résultat du lancer de dé est 6 »
La pièce étant équilibrée, on a P(P) = P(F) = .
Le dé étant non truqué, on a P(1) = P(2) = P(3) = P(4) = P(5) = P(6) = .
On peut construire l’arbre
pondéré associé à cette
expérience :
La probabilité de chaque issue,
représentée par un chemin, est le
produit des probabilités de chaque branche de
ce chemin.
Ainsi, chaque issue a une probabilité
de .
Si on s’intéresse à la probabilité d’obtenir 6, cet événement est réalisé par 2 issues incompatibles : () et (). On obtient donc :
P(6) = P(() ())
P(6) = P() + P() car les événements sont incompatibles
P(6) =
P(6) = .
- On appelle « incompatibles » des évènements qui ne peuvent pas se produire en même temps.
- Ici, la probabilité d’obtenir 6 à l’issue des 2 épreuves est égale à la probabilité d’obtenir 6 sur un dé non truqué. La probabilité d’obtenir 6 à l’issue des 2 épreuves n’est donc pas influencée par le lancer de pièce de la première épreuve.
- La somme des probabilités des branches partant d’un même sommet d’un arbre pondéré est égal à 1.
- succès S de probabilité p ;
- échec de probabilité 1 – p.
Lors d’une course de 17 voitures, où chaque concurrent à la même probabilité que les autres de gagner, on parie sur la voiture n° 5.
Il y a deux issues possibles. Soit la voiture n° 5 gagne et le pari est un succès, de probabilité P(S) = ; soit la voiture n° 5 perd et le pari est un échec, de probabilité P() == .
Lorsque l’on réalise successivement et dans les mêmes conditions n épreuves de Bernouilli identiques (n 4) de paramètre p, on peut construire un arbre pondéré illustrant la situation.
On représente dans l’arbre pondéré ci-dessous 4 épreuves de Bernoulli identiques, de paramètre p, dont le succès est représenté par l’évènement A :
Comme précisé dans la partie
précédente, la probabilité de
chaque issue, représentée par un chemin,
est le produit des probabilités de chaque
branche de ce chemin.
On pourra ainsi calculer la probabilité
d’obtenir 0, 1, 2, 3 ou 4 succès.
On lance 3 fois un dé truqué de telle sorte que la probabilité de l’événement S : « obtenir la face 6 » est égale à 0,3, et on s’intéresse au nombre de « 6 » obtenus.
Chaque lancer n’influence pas les autres, ils
sont donc indépendants. Chaque lancer est une
épreuve de Bernouilli de paramètre 0,3.
On obtient l’arbre suivant :
On peut ainsi calculer la probabilité d’obtenir un certain nombre de fois la face 6, comme :
- P(« obtenir trois fois 6 ») =
P()
= 0,3 x 0,3 x 0,3 = 0,027 = 2,7 % (pour un dé équilibré, c’est environ 0,5 %) - P(« obtenir deux fois 6 ») =
P() + P() + P()
= 0,3 x 0,3 x 0,7 + 0,3 x 0,7 x 0,3 + 0,7 x 0,3 x 0,3 = 0,189 = 18,9 % (pour un dé équilibré, c’est environ 7,9 %)
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