Le financement des organisations - Maxicours

Le financement des organisations

Objectifs
  • Savoir identifier un mode de financement interne ou externe.
  • Savoir justifier un mode de financement choisi par une organisation.
Points clés
  • Les organisations ont deux modes principaux de financement.
    • Le financement interne nécessite un recours aux fonds propres (autofinancement et/ou augmentation de capital).
    • Le financement externe consiste à récupérer un financement d’investissement par emprunt, crédit-bail, subventions ou financement participatif (crowdfunding).
  • L’organisation doit arbitrer entre ces différentes solutions de financement en fonction de sa stratégie, de sa situation financière et de son environnement.
  • Le choix de la solution de financement dépend de l’état de la trésorerie et des capitaux propres de l’entreprise. En cas de situation favorable, le financement interne par autofinancement ou augmentation de capital pourra être envisagé. Sinon, elle devra avoir recours au financement externe.
  • Toutefois, le choix de la solution de financement dépend d’un certain nombre de paramètre notamment le montant à financer, son degré de risque et la volonté de rester indépendante vis-à-vis d’un partenaire externe. L’organisation devra choisir un mode de financement lui permettant d’avoir une dette soutenable.
Pour bien comprendre
  • Financement interne, financement externe, autofinancement
  • Augmentation de capital, emprunt, crédit-bail, subventions
  • Financement participatif ou crowdfunding
1. Le financement interne
a. L’autofinancement

L’activité de l’entreprise génère un résultat. Ce résultat doit être retraité pour donner les flux potentiels de trésorerie donc de financement. Ce retraitement donne la capacité d’autofinancement (CAF). L’autofinancement est constituée de la CAF diminuée des dividendes distribués aux actionnaires.

L’autofinancement assure l’indépendance financière de l’entreprise. Une entreprise se finançant par des ressources internes assure son indépendance financière. En effet, en recourant à l’autofinancement, l’entreprise fait pas ou peu appel au financement externe tel que l’emprunt bancaire. Donc l’entreprise garde son indépendance financière et n’est pas soumise aux décisions des banques.

b. L’augmentation de capital

Les apports des propriétaires représentent les biens et fonds apportés par les associés de l’entreprise. En contrepartie de ces apports, les propriétaires de l’entreprise reçoivent des titres : actions ou parts sociales en fonction de la forme juridique de l’entreprise.

Au cours de son activité une entreprise peut avoir besoin de plus de fonds pour investir. Si elle ne souhaite pas recourir à un financement externe et si elle ne dispose pas d’assez de fonds propres pour couvrir ses besoins, les associés peuvent alors choisir d’augmenter le capital.

Cette augmentation des capitaux propres améliore la garantie de l’entreprise en cas d’endettement auprès des établissements de crédit. Donc plus les capitaux propres augmentent plus l’entreprise a la possibilité d’augmenter son endettement.

2. Le financement externe
a. Le financement bancaire

Les établissements financiers tels que les banques sont dédiés au financement de l’économie en général. Les organisations ont des besoins de financement qu’elles ne peuvent combler seules. Elles doivent donc faire appel à des agents externes.

Elles peuvent souscrire un emprunt. Il s’agit d’une masse financière que les banques mettent à disposition en échange de remboursements échelonnés généralement de manière mensuelle. La durée de l’emprunt et son montant vont impacter le montant des remboursements, mais aussi le taux d’intérêt qui désigne la rémunération du service rendu par la banque.

Pour obtenir un emprunt, les organisations doivent négocier avec les banques. Celles-ci vont évaluer le risque lié au projet et appliquer un taux d’intérêt en conséquence. Plus le montant et le risque sont faibles et plus le taux d’intérêt sera lui aussi faible. Ainsi, les grandes entreprises ont tendance à obtenir des taux plus faibles que les PME jugées plus à risque.

Les organisations peuvent aussi avoir recourir au découvert bancaire pour financer leurs besoins ponctuels liés au cycle d’exploitation. Il est plafonné et dépend des négociations de l’organisation avec son établissement de crédit.

b. Le crédit-bail

Le crédit-bail correspond à un financement tripartite faisant intervenir le vendeur d’un bien, le locataire et utilisateur du bien et l’établissement de crédit. Ces opérations concernent beaucoup le matériel informatique type ordinateur ou imprimante.

L’entreprise choisit un bien auprès d’un vendeur. Elle fait ensuite appel à un établissement de crédit-bail qui va financer l’achat et signer le contrat de vente avec le vendeur. L’entreprise va ensuite payer un montant de location fixé à partir de la durée du crédit-bail, le taux d’usure du produit et son prix. À l’échéance du contrat de crédit-bail, elle pourra acheter le bien.

c. Le crowdfunding

Le crowdfunding ou financement participatif se développe de plus en plus. Il s’agit de plateformes mettant en relation les investisseurs avec les organisations en direct sans intermédiaires de types bancaires. Les investisseurs achètent des parts dans l’entreprise ce qui augmente les capitaux propres. Ils sont rémunérés à terme si la valeur de l’entreprise augmente. Le risque de l’investisseur est lié à la survie de l’entreprise et à ses résultats. En France, la plateforme OSEO est une des principales plateformes de crowdfunding pour les entreprises. Le développement de ce mode de financement accompagne le mouvement dit de désintermédiation.

d. Les subventions

Les États accompagnent le développement de l’économie en accordant, via leurs administrations publiques, des subventions. Celles-ci sont accordées en fonction des secteurs d’activité ou encore de la stratégie de développement du territoire. C’est la raison pour laquelle, certaines organisations domicilient leurs siège social ou activité dans les régions où elles pourront bénéficier des subventions du conseil régional par exemple. Certains territoires comme le Nord de la France soumis à un fort taux de chômage ont tendance à développer les subventions pour attirer les entreprises sur leurs territoires.

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