La victoire de la Grande alliance
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1. Les premiers coups d'arrêt
a. Stalingrad : une victoire alliée symbolique
Portant le nom du dirigeant soviétique, Stalingrad n'est pas
seulement un centre urbain important en Union soviétique,
c'est aussi un véritable symbole dont la détention par
les forces allemandes sert à la propagande nazie. La ville
devient donc, à la fin de 1942, un véritable enjeu
entre les armées soviétique et allemande.
En novembre 1942, le général soviétique Joukov lance deux contre-offensives destinées à libérer la ville de la pression allemande. A ce stade du déroulement du conflit, l'Armée rouge s'est largement réorganisée et bénéficie du repli de l'appareil industriel dans l'Oural et en Sibérie ainsi que de la fourniture de matériel militaire par les Etats-Unis, son allié. C'est donc une armée soviétique puissante qui engage le combat contre des forces allemandes éloignées de leurs bases et mal préparées à l'hiver qui débute. Hitler qui tient à la conquête de la ville refuse de donner l'ordre de retraite, rendant ainsi inévitable l'encerclement de ses troupes par les Soviétiques. Pendant trois mois, les deux armées vont se battre rue par rue, immeuble par immeuble pour la conquête de la ville.
Finalement, contre les ordres d'Hitler qui refuse obstinément d'abandonner la ville, le général Von Paulus doit se résoudre, le 2 février 1943, à capituler. Cette défaite coûte à l'armée allemande 300 000 hommes, morts, blessés ou prisonniers.
En novembre 1942, le général soviétique Joukov lance deux contre-offensives destinées à libérer la ville de la pression allemande. A ce stade du déroulement du conflit, l'Armée rouge s'est largement réorganisée et bénéficie du repli de l'appareil industriel dans l'Oural et en Sibérie ainsi que de la fourniture de matériel militaire par les Etats-Unis, son allié. C'est donc une armée soviétique puissante qui engage le combat contre des forces allemandes éloignées de leurs bases et mal préparées à l'hiver qui débute. Hitler qui tient à la conquête de la ville refuse de donner l'ordre de retraite, rendant ainsi inévitable l'encerclement de ses troupes par les Soviétiques. Pendant trois mois, les deux armées vont se battre rue par rue, immeuble par immeuble pour la conquête de la ville.
Finalement, contre les ordres d'Hitler qui refuse obstinément d'abandonner la ville, le général Von Paulus doit se résoudre, le 2 février 1943, à capituler. Cette défaite coûte à l'armée allemande 300 000 hommes, morts, blessés ou prisonniers.
b. El Alamein : la fin des ambitions allemandes en Afrique
du Nord
Début novembre 1942 voit aussi se dérouler la
défaite allemande d'El Alamein. Là encore,
l'éloignement des forces allemandes de leurs bases jouent un
rôle dans leur défaite. Rommel, commandant des troupes
allemandes de l'Afrikakorps, est à soixante kilomètres
d'Alexandrie. La route du Caire lui semble ouverte mais il peine
à obtenir du ravitaillement, car la maîtrise de la
Méditerranée est désormais acquise aux
Alliés. Les Britanniques, commandés par Montgomery,
lancent alors une contre-offensive. La bataille dure une dizaine
de jours et se solde finalement par la défaite allemande.
Rommel est contraint au repli, repli que les débarquements
alliés d'Afrique du Nord vont accentuer.
2. Les débarquements alliés et l'effondrement allemand
a. Les débarquements en Méditerranée
Alors que les troupes de Rommel battent en retraite après
leur défaite en Egypte, le 8 novembre 1942, se
déroule l'opération Torch. Il s'agit de quatre
débarquements simultanés : deux au Maroc et deux
en Algérie. En quelques jours, les troupes alliées
s'emparent donc du Maroc et de l'Algérie. La réaction
allemande est rapide : symboliquement, la zone sud de la
France est envahie et, surtout, un corps expéditionnaire
italo-germanique est envoyé en Tunisie. Mais bien que
rejoint par l'Afrikakorps, il doit finalement capituler au bout
de six mois de campagne, en mai 1943.
b. Les débarquements en Europe et l'assaut final
En juillet 1943, sur la lancée de la capitulation des
forces de l'Axe en Tunisie, les Alliés débarquent en
Sicile. Le régime fasciste s'effondre. Et, à l'automne,
en septembre, alors que les forces alliées débarquent
en péninsule italienne, l'Italie capitule puis bascule dans
le camp allié. Les forces allemandes envahissent alors le
territoire de leur ancien allié. Le revirement italien est
un grave échec pour l'Allemagne mais, fin 1943, il ne
remet pas encore en cause l'existence même de la puissance
allemande. Ce sont les débarquements en France et
l'avancée soviétique qui entraînent la chute
finale de l'Allemagne.
Le 6 juin 1944, après de longs mois de préparation, les forces alliées débarquent en Normandie (opération Overlord). Pendant de longues semaines, le sort de la bataille reste incertain malgré l'établissement d'une solide tête de pont. Finalement, les Anglo-américains, aidés des Français libres, l'emportent. La libération du territoire français commence. Elle s'accélère avec le débarquement de Provence, le 15 août 1944.
Sur le front d'Europe centrale, malgré les contre-offensives allemandes, l'Armée rouge marche rapidement sur l'Allemagne. En mars 1945, les Soviétiques sont aux portes de l'Allemagne tandis que les Alliés occidentaux passent le Rhin. L'Allemagne est investie et progressivement conquise. Début mai, ne subsistent plus que des poches de résistance, la majeure partie du territoire allemand est conquise et les combats font rage dans les ruines de Berlin. Hitler se suicide le 3. avril. Le 8 mai, le maréchal Keitel signe la capitulation sans condition de l'Allemagne.
Le 6 juin 1944, après de longs mois de préparation, les forces alliées débarquent en Normandie (opération Overlord). Pendant de longues semaines, le sort de la bataille reste incertain malgré l'établissement d'une solide tête de pont. Finalement, les Anglo-américains, aidés des Français libres, l'emportent. La libération du territoire français commence. Elle s'accélère avec le débarquement de Provence, le 15 août 1944.
Sur le front d'Europe centrale, malgré les contre-offensives allemandes, l'Armée rouge marche rapidement sur l'Allemagne. En mars 1945, les Soviétiques sont aux portes de l'Allemagne tandis que les Alliés occidentaux passent le Rhin. L'Allemagne est investie et progressivement conquise. Début mai, ne subsistent plus que des poches de résistance, la majeure partie du territoire allemand est conquise et les combats font rage dans les ruines de Berlin. Hitler se suicide le 3. avril. Le 8 mai, le maréchal Keitel signe la capitulation sans condition de l'Allemagne.
3. La capitulation japonaise
a. Guadalcanal : le début de la contre-offensive
américaine
Les batailles aéronavales de la mer de Corail
(mai 1942) et de Midway (juin 1942) – qui
consacrent le rôle des porte-avions dans le conflit (les
flottes restant éloignées les unes des autres) –
marquent le début du reflux japonais dans le Pacifique. Mais
le tournant décisif est la bataille de Guadalcanal.
Après des semaines de combats acharnés, les troupes
américaines parviennent, en février 1943, à
en chasser les Japonais. Dès lors, la reconquête du
Pacifique débute, sous forme d'une stratégie de saut
d'île en île, d'archipel en archipel. En deux ans, les
troupes américaines et australiennes vont progressivement
reconquérir l'ensemble du Pacifique et parvenir aux portes
de l'archipel japonais.
b. La défaite japonaise : un tournant dans l'histoire
du XXe siècle
Durant tout le conflit, chaque camp s'est attaché à
élaborer de nouvelles armes. Dans ce cadre, la maîtrise
de l'énergie atomique, découverte dans les
années 1930, a été un point saillant.
L'apport des savants atomistes européens – au premier
rang desquels Einstein lui-même (qui, s'il n'a pas
participé directement au projet Manhattan de
réalisation d'arme atomique, a été celui qui sut,
en 1940, convaincre F. D. Roosevelt de confier à Robert
Oppenheimer la direction de ce projet) – a été un
élément déterminant pour les Etats-Unis.
Face à la perspective d'une résistance acharnée et désespérée des Japonais, face à la nécessité d'affirmer la prééminence des Etats-Unis dans l'après-guerre qui se dessine, à l'été 1945, le président américain, Harry Truman (qui vient de succéder à Roosevelt) décide de recourir à l'arme atomique. Le 6 août 1945, une bombe A est larguée sur la ville japonaise d'Hiroshima, faisant 130 000 victimes dont 80 000 morts. Le 9 août 1945, une seconde bombe A est larguée sur la ville japonaise de Nagasaki. Le 10 août, le Japon accepte la capitulation signée le 2 septembre 1945 à bord du cuirassée Missouri. La Seconde Guerre mondiale est terminée.
Face à la perspective d'une résistance acharnée et désespérée des Japonais, face à la nécessité d'affirmer la prééminence des Etats-Unis dans l'après-guerre qui se dessine, à l'été 1945, le président américain, Harry Truman (qui vient de succéder à Roosevelt) décide de recourir à l'arme atomique. Le 6 août 1945, une bombe A est larguée sur la ville japonaise d'Hiroshima, faisant 130 000 victimes dont 80 000 morts. Le 9 août 1945, une seconde bombe A est larguée sur la ville japonaise de Nagasaki. Le 10 août, le Japon accepte la capitulation signée le 2 septembre 1945 à bord du cuirassée Missouri. La Seconde Guerre mondiale est terminée.
L'essentiel
En 1942, les défaites allemandes de Stalingrad et d'El Alamein marquent, sur le front occidental, les premiers coups d'arrêt de l'expansion nazie. Puis les années 1943-1944 voient se dérouler en Afrique du Nord, en Sicile, en Italie puis en France, une série de débarquements qui conduisent à l'effondrement de l'Allemagne. Sur le front oriental, dans le Pacifique, la bataille de Guadalcanal ouvre la voie au reflux des forces japonaises.
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