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La mer de Chine méridionale et l'océan arctique, approche géostratégique

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Rappel :
La Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer, signée à Montego Bay en décembre 1982 et entrée en vigueur en décembre 1994, consacre la dimension économique de la mer. Afin de tenter de trouver un équilibre entre des revendications étatiques, elle « découpe » l'espace maritime mondial en deux catégories de zones :

Les zones sous la souveraineté de l'État côtier Les zones internationales
- La mer territoriale : c'est la zone qui borde la côte sur 12 miles marins de large maximum. L'État côtier y est souverain mais a obligation de laisser libre le passage des bateaux étrangers.

- La ZEE (Zone économique exclusive) : sa largeur est de 200 miles marins au maximum. Elle réserve à l'Etat concerné des droits exclusifs en matière d'exploration, d'exploitation et de gestion des ressources naturelles. Elle est dotée d'une juridiction en matière d'installations et d'ouvrages, de recherche scientifique marine, de protection et de préservation du milieu marin. Une ZEE est donc facteur de puissance. Cependant, l'Etat côtier n'a pas une souveraineté totale sur sa ZEE. Les autres Etats y ont une liberté de navigation, de survol et peuvent poser des pipelines ou des câbles sous-marins. 

- Le plateau continental est le prolongement du territoire terrestre sous la mer sur une distance maximum de 350 miles. L'Etat riverain y a des droits exclusifs d'exploration et d'exploitation des ressources naturelles.
- La Haute mer : Il s'agit des eaux internationales qu'aucun État ne peut s'approprier. Elles bénéficient de la liberté de navigation et d'une protection des espèces menacées. C'est une zone en liberté « surveillée ».

- Les fonds marins : Au-delà du plateau continental, il y a ce que l'on appelle la Zone, patrimoine commun de l'humanité.


Plus on est proche des côtes d'un État, plus la souveraineté de ce dernier est grande. Plus on s'en éloigne et plus la liberté est grande. Alors que les espaces maritimes offrent des ressources alimentaires à proximité des littoraux, ils sont également des espaces de communication et d'échanges. En devenir maître est donc un enjeu à la fois humain, politique, économique et stratégique.

La mer de Chine du Sud (ou méridionale) est une mer semi-fermée de 3,5 M de km2, qui compte plus de 200 îlots et récifs. Cette mer est bordée par la Chine, le Vietnam, les Philippines, Taïwan, Hong Kong, Brunei, Singapour, la Thaïlande, le Cambodge, Macao et la Malaisie. Chaque État bordant la mer de Chine du Sud, revendique une part du gâteau que sont les archipels Spratleys et Paracels.

L'Arctique, lui, est un océan fermé, limité par les côtes septentrionales de l'Asie, de l'Amérique et de l'Europe, autour duquel cinq États se font face : La Russie, le Canada, les Éats-Unis, le Danemark et la Norvège. Il s'ouvre sur le détroit de Béring et sur l'Atlantique grâce à la baie de Baffin. Mais la géographie de cet océan est aujourd'hui mouvante, sans cesse redessinée par le changement climatique. En effet, le plus petit océan du monde doit affronter les conséquences du réchauffement de la planète, ce qui modifie grandement les enjeux qui le caractérisaient jusque-là. Aux questions énergétiques s'ajoutent aujourd'hui des défis environnementaux dont doivent bien tenir compte les puissances riveraines qui tentent d'imposer leur souveraineté.

Doc. 1. Localisation de la Mer de Chine


Doc. 2. L'Arctique

1. Des espaces qui offrent des ressources vitales
a. Pour l'homme
Des ressources halieutiques en mer de Chine du Sud
Situées au cœur de la mer de Chine méridionale, à 1500 km des côtes chinoises, à 400 km des côtes vietnamiennes et à 300 km des rives philippines, les îles qui constituent l'archipel des Spratleys sont riches en plancton, ce qui fait que d'importants stocks de poisson (et notamment de thon), de homards, de tortues, de carets, d'abalones et de mollusques rares y vivent. Les pêcheries de tous les États riverains dépendent en grande partie de ces richesses halieutiques. Au total, 10 % de la pêche mondiale est effectuée en mer de Chine méridionale.

Des ressources halieutiques de plus en plus accessibles dans l'océan Arctique
Dans l'océan Arctique, les zones de pêche se situent, pour l'essentiel, dans la mer de Barents et les parties Est et Sud de la mer de Norvège. Là, de nombreux chalutiers pêchent la crevette du Groenland, le turbot, l'aiglefin, la morue, le hareng et le merlan bleu. La fonte des glaces libère des eaux qui sont déjà convoitées de tous. De nouvelles zones de pêche vont voir le jour dans les années à venir, sans doute archi-industrialisées, avec des chalutiers géants.
b. Pour l'économie et pour les États
Du pétrole et du gaz naturels en mer de Chine méridionale
Outre d'importantes ressources halieutiques, les îles Paracels et Spratleys sont très riches en guano et certains experts estiment que les fonds marins alentours recèleraient quelques 10 millions de tonnes de phosphates, des nodules polymétalliques. Plus précieux encore, cette mer renferme 7,7 milliards de barils de pétrole prouvés (soit 0, 5 % des réserves mondiales) ainsi qu'un stock estimé à 25 000 milliards de m3 de gaz naturel, soit 13,4 % des réserves mondiales.

L'Arctique, « un deuxième Moyen-Orient » ?
« L'Arctique, c'est un deuxième Moyen-Orient ! » s'est exclamé Michel Rocard, ambassadeur de France aux Pôles Arctiques et Antarctiques. L'océan Arctique recèlerait surtout d'importantes ressources minérales et énergétiques, soit 22 % des ressources non découvertes et techniquement exploitables dans le monde (hydrocarbures, gisements de nickel, fer, cuivre, étain, or...). Mais, plus attrayant encore, sous la calotte glacière de l'Arctique, dormiraient 30 % des réserves mondiales de gaz naturel et 15 % de pétrole. Ce qui signifierait entre 1 et 3 ans de consommation mondiale de pétrole et de 15 à 30 ans de consommation de gaz naturel. La fonte de la banquise rend les réserves plus aisément accessibles. Les conditions naturelles nécessiteront forcément des investissements colossaux.
2. Des espaces stratégiquement placés
a. Dans le cadre d'une économie mondialisée
Des routes maritimes majeures traversent la mer de Chine du Sud
Par la mer de Chine méridionale passent des routes maritimes stratégiques. Cette mer, commandée par six détroits, dont le très fréquenté détroit de Malacca, constitue un carrefour pour des routes commerciales. Il passe 6 fois plus de pétrole par le détroit de Malacca que par le canal de Suez et 17 fois plus que par celui de Panama.
De plus, cette mer très peu connue des Occidentaux, est bordée par 10 des plus grands ports mondiaux (dont Singapour et Hong Kong) et voit transiter 90 % du commerce extérieur de la Chine et près de la moitié du transit maritime mondial. Dans ce contexte, posséder la souveraineté sur la mer de Chine méridionale, c'est contrôler une part non négligeable du commerce qui y transite.

Des routes maritimes bénéficiant du réchauffement climatique de l'Arctique
L'océan glacial arctique est bordé de ports et de routes maritimes permettant le passage des navires commerciaux d'un océan à l'autre. Par exemple, les routes maritimes et les chenaux qui parcourent l'archipel du Grand Nord canadien, constituent la voie de passage la plus courte entre Pacifique et Atlantique. Mais la principale route navigable reste le passage du Nord-Ouest, qui emprunte une voie entre les archipels canadiens et le continent américain. Côté russe, la route maritime du Nord-Est permet de relier Vladivostock à Mourmansk par le détroit de Béring, seul passage existant entre Arctique et Pacifique. Cette route du Nord-Est joue un rôle fondamental pour l'économie sibérienne très enclavée, puisqu'elle la relie à la fois à l'Asie et à l'Europe auxquelles elle vend des minerais et du gaz. Cet itinéraire permettrait de gagner 1/3 de la distance, c'est-à-dire de faire passer le temps de transport à 20 jours au lieu de 30.  

Du fait d'un climat contraignant, l'ensemble de ces routes ne sont pas praticables en toutes saisons. La majeure partie de l'année, cet océan est pris dans les glaces et il faut de puissants brise-glace pour y ouvrir la route aux bateaux en hiver. Pour l'instant, les navires préfèrent passer par Suez.

Cependant, la donne est en train de changer. En effet, l'Arctique, du fait du réchauffement climatique, devient de plus en plus accessible. La fonte de la banquise rend accessible et exploitables les ressources existantes et potentielles de la zone.
b. Dans le cadre militaro-stratégique
La mer de Chine du Sud, un maillon stratégique clair de la défense chinoise
La Mer de Chine méridionale est un point de passage privilégié du point de vue militaire, tout particulièrement pour la Chine pour laquelle les enjeux sont clairs : surveiller et protéger ses lignes frontalières et pouvoir disposer d'une capacité rapide d'agir et de frapper partout dans le monde. Celui qui possède ces îles peut non seulement contrôler la navigation de la voie maritime entre le Proche et l'Extrême Orient, mais également les utiliser comme bases aéronavales en vue de se défendre ou d'attaquer ses voisins.
La Chine a fait construire sur l'île de Hainan le port naval de Sanya, une base pour ses sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. Depuis 1974, la Chine occupe l'ensemble des îles Paracels sur lesquelles elle a fait installer des avants-postes militaires ainsi qu'une station d'écoute (officiellement pour écouter les oiseaux dans le cadre d'observations scientifiques). C'est à partir de ces îles qu'elle organise des incursions militaires, plus ou moins discrètes, vers les Spratleys.

Des sous-marins sous la banquise
L'importance stratégique de l'océan Arctique est apparue au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Entre 1941 et 1945, la route maritime du Nord, qui contournait le Cap Nord, fut utilisée par les Anglo-Saxons pour amener du matériel de guerre à l'URSS. Depuis, elle n'a jamais été oubliée par les 5 États qui la bordent, sachant que parmi eux se trouvent la Russie (qui occupe près de la moitié de la surface terrestre arctique) et les États-Unis. L'Arctique se révèle être la seule région de la planète où ces deux pays ne sont séparés que d'une centaine de kilomètres, par le détroit de Béring.

Enfin, dans les eaux qui courent sous la banquise, se dissimulent une part importante de la flotte des sous-marins à propulsion nucléaire, pratiquement indétectables. Les missiles qu'ils transportent pourraient, de l'Arctique, atteindre l'Europe, le Japon, la Chine, les États-Unis, ainsi que tous les pays de l'ex-URSS.
3. Des espaces fortement revendiqués
a. Revendication par des États riverains et même au-delà
Archipels et ZEE intéressent tous les États côtiers en mer de Chine du Sud
En mer de Chine méridionale, les revendications portent à la fois sur la souveraineté territoriale sur les îles Paracels et Spratleys et sur la détermination de ZEE qui s'enchevêtrent entre les États riverains. Depuis les années 1970, six États riverains de la mer de Chine du Sud (Vietnam, Philippines, Taïwan, Brunei et Malaisie) ont déclaré leur souveraineté sur les Spratleys. Mais Pékin estime que 80 % des eaux de la mer de Chine du Sud appartiennent à la Chine. Ce qui signifie que les bateaux de pêche chinois peuvent pêcher où ils l'entendent.

Conflits juridiques pour l'Arctique
L'océan arctique n'intéresse pas le monde depuis très longtemps. Mais les effets du changement climatique sur cet espace, la découverte des ressources potentielles qu'il pourrait receler, l'ont transformé en espace très convoité.

- Le Canada et la Russie, estiment que, puisque leurs deux territoires vont du continent jusqu'au Pôle sans interruption terrestre, ils possèdent de fait la plus grande partie de l'océan Arctique.

- Les États-Unis ne reconnaissent pas ces postulats qui ne lui concèderaient qu'un petit territoire au nord de l'Alaska. Ils soutiennent également que le passage du Nord-Ouest doit demeurer une voie internationale afin que rien ne puisse entraver la circulation des bateaux, et donc du commerce.

- La Russie et la Norvège sont en désaccord à propos de leur frontière maritime : les deux États revendiquent un archipel de la mer de Barents, le Svalbard.

Mais derrière les conflits juridiques se dessinent des enjeux importants : il s'agit, pour les 5 États concernés de contrôler les voies de passage des navires commerciaux d'un océan à un autre et de s'approprier une partie de la manne pétrolière qui semble se profiler à l'horizon. D'autant que cet océan entouré de continents ne fait l'objet d'aucun cadre juridique clair, d'aucun traité spécifique. Il n'y a pas de Convention internationale sur un partage de l'Arctique. À qui appartient-il, en réalité ?
b. Revendications de différentes manières
Selon l'article 89 de la Convention de Montego Bay, « aucun État ne peut légitimement prétendre soumettre une partie quelconque de la haute mer à sa souveraineté ». Pourtant, en 1992, le Parlement chinois adopta une loi maritime, qui plaça la plus grande partie de la mer de Chine méridionale sous sa souveraineté. L'étendue revendiquée comprenait pourtant des zones d'exploitation ainsi que des installations contrôlées par l'Indonésie, la Malaisie et les Philippines. Depuis le printemps 2011, les incidents n'ont pas cessé de se multiplier. La Chine semble décidée à « grignoter » la mer de Chine du Sud.

- Mai 2011 : un incident naval intervient à 100 km au large des côtes vietnamiennes. Un bâtiment chinois inflige des dégâts matériels à un navire scientifique vietnamien. Dans les rues de Hanoï les gens manifestent : « les îles Paracel et Spratleys appartiennent au Vietnam ! », « Stop à l"invasion chinoise dans les îles vietnamiennes ! ». 

- Avril 2012 : Les compagnies pétrolières vietnamienne (Petro Vietnam) et russe (Gazprom) signent un contrat qui concerne l'exploration conjointe de deux zones qui se trouvent au large du delta du Mekong, c'est-à-dire totalement dans la ZEE vietnamienne. La Chine s'y oppose vigoureusement. Depuis 2009, elle fait peser de fortes pressions sur les compagnies pétrolières occidentales afin qu'elles n'interviennent pas en mer de Chine du Sud à la suite d'un contrat passé avec le Vietnam.
c. Pour quel avenir ?
• La mer de Chine du Sud, un avenir encore bien incertain
Pour l'instant, aucun règlement négocié entre les États qui s'affrontent pour la possession des Spratleys en mer de Chine méridionale, ne semble se profiler à l'horizon. Les tensions qui perdurent dans cette région sont considérées comme le contentieux maritime le plus grave que connaît l'Asie du Sud-Est. 

• L'océan Arctique, entre exploitation offshore, croisières touristiques, pêche industrielle, ouverture de nouvelles routes commerciales et enjeux environnementaux

L'Arctique est le domaine des baleines bleues, des ours polaires, des phoques et de nombreux oiseaux migrateurs. Il est également l'un des écosystèmes les plus exposés de la planète. En janvier 2012, l'ONG Greenpeace a alerté le gouvernement britannique afin qu'il fasse pression sur les compagnies pétrolières qui commencent à exploiter, en offshore, les gisements de pétrole et de gaz naturel. Selon elle, il y aurait un besoin urgent de contrôle car l'industrie pétrolière serait plus soucieuse de rentabilité que de questions environnementales. Des marrées noires dans l'océan Arctique pourraient avoir des répercussions catastrophiques sur la biodiversité locale, déjà mise à mal par le réchauffement climatique.
L'essentiel
Ressources minérales et halieutiques, couloirs de circulation maritime, canaux, détroits... Mer de Chine du Sud et océan Arctique offrent d'importantes richesses ainsi que de précieux avantages, stratégiques et économiques.

La mer de Chine du Sud est une zone vitale pour les États qui la bordent : Chine, Vietnam, Philippines, Taïwan, Malaisie, Brunéi, Hong Kong, Singapour. Pourtant, les États côtiers ne parviennent pas à se mettre d'accord sur la possession  des archipels Spratleys et Paracels et leurs ZEE. Les tensions sont nombreuses et n'ont pas trouvé, de règlement régional ou international.

L'océan Arctique est le plus petit océan de la planète. Il bénéficie de ressources halieutiques très importantes. Son espace est également sillonné par des routes maritimes stratégiques, notamment pour la Sibérie. Les États qui le bordent (Canada, États-Unis, Norvège, Russie et Danemark) ne sont pas toujours d'accord sur les ZEE des uns et des autres. Toutefois, les désaccords qui les opposent ne semblent pas risquer d'entraîner de conflits armés. La fonte des glaces, entraînée par le réchauffement climatique est en train de changer la donne dans la région : les ressources deviennent plus aisément accessibles, les bateaux peuvent y circuler sur une période plus longue.

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