La consommation responsable
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- Caractériser les nouveaux comportements de consommation.
- Analyser les impacts des changements de modes de vie sur les organisations.
- Apparus marginalement en France il y a une vingtaine d’années, les modes de consommation alternatifs se sont accélérés ces dernières années.
- Différents mouvements sont issus de cette démarche : mouvement locavore, anti-consumérisme, stratégies d'autosuffisance, consommation raisonnée.
- Les organisations évoluent dans un contexte sociétal ancré dans une notion de développement durable et de croissance soutenable.
- Les acteurs économiques se sont positionnés pour accompagner cette nouvelle tendance et se développer : plateformes d’échange, de mise en relation directe producteur-consommateur ou encore offre de vrac dans les hypermarchés.
- Ceci a changé les modes de consommation avec une forte demande orientée vers les produits socialement et écologiquement responsables.
- Consommation responsable
- Mouvement locavore
- Anti-consumérisme
Le mouvement locavore est né d’une augmentation du nombre de consommateurs désireux de consommer de manière plus responsable écologiquement en limitant les transports et la consommation d’énergie. Ils souhaitent orienter leurs achats vers des produits locaux dans le but de diminuer l’empreinte carbone du circuit économique.
Ce mouvement défend une société où la consommation serait orientée vers des produits indispensables. Il questionne le modèle économique basé sur une croissance à n’importe quel prix. Il remet donc en cause le système dans sa globalité, et oblige les organisations à réfléchir à de nouvelles possibilités en matière de production ou encore de distribution. Le processus de conception du produit doit intégrer cet objectif de consommation tournée vers un développement durable.
Ce mouvement défend une consommation 0 déchets. Ceci oblige alors les entreprises à produire avec des emballages 100 % recyclables, voire même des solutions permettant de consommer sans emballage.
Pour illustrer ce processus global, on parle d’écocitoyenneté. Le mouvement anti-consumériste va beaucoup plus loin puisqu’il oblige à diminuer drastiquement sa consommation de produits industriels pour se tourner vers l’autosuffisance. Il s’agit d’une remise en cause du système, qui fonctionne par surproduction, surstockage et surconsommation. Cette remise en cause globale est un défi pour les organisations qui doivent se réinventer pour parvenir à proposer des produits plus ciblés face à des consommateurs plus exigeants et désireux de consommer plus raisonnablement.
La consommation responsable oriente les clients vers
des produits permettant de faire vivre leur
écosystème proche
géographiquement. Il s’agit de limiter les
déplacements de telle sorte qu’une
communauté émerge. Il y a donc à
la fois une dimension écologique avec des
produits nécessitant moins de transports pour
leur distribution, mais aussi une dimension
sociale avec le développement
économique d’une région.
Ceci implique, cependant, une transparence de
l’information sur les produits. Les entreprises
doivent pouvoir prouver la provenance de leurs produits
notamment grâce à une
traçabilité et un étiquetage
clair.
Le marché des produits bio est en pleine
croissance. Alors qu’il était auparavant
limité aux produits alimentaires, il s’est
étendu à l’ensemble des biens de
consommation courante comme l’habillement.
Une autre orientation des choix de consommation
concerne la répartition de la valeur
ajoutée avec le commerce
équitable. Celui-ci consiste à
développer des modèles économiques
durables pour l’homme par une gestion durable
des ressources et une mise en relation avec le
moins d'intermédiaires possibles entre
producteurs et consommateurs. Le principe du commerce
équitable consiste dans la répartition
équitable de la valeur ajoutée entre
producteurs et distributeurs pour garantir le niveau de
vie des acteurs économiques. Les produits sont
donc socialement responsables.
Des plateformes mettant en relation directe producteur et consommateur dans un souci de proximité géographique commencent à se développer. Des supermarchés fondés sur ce modèle de mise en relation directe existent aussi. Ils proposent des produits nécessitant un minimum de transport pour être acheminés jusqu’à la surface de vente, mais aussi une transparence quant au partage de la valeur ajoutée en donnant précisément le montant versé au producteur par article acheté. Ceci fait partie de l'étiquetage en magasin.
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