L'ordre nazi en Europe - Maxicours

L'ordre nazi en Europe

L'essentiel

Au début de l'année 1942, l'Allemagne est maître de la plus grande partie de l'Europe. Elle entraîne celle-ci dans un effort de guerre sans précédent tout en appliquant les principes de « l'ordre nouveau », tels qu'Hitler les a définis dans Mein Kampf pour reconstruire l'Europe selon un modèle racial. L'extermination des Juifs et des Tsiganes en constitue une des conséquences les plus tragiques.

1. L'Europe sous la domination allemande
Le Reich est un ensemble de 100 millions d'hommes comprenant les peuples de culture germanique, comme l'Autriche, et ceux rattachés historiquement (Pologne). Autour, gravitent les protectorats, des Etats dépendants mais qui ne sont pas annexés. Il s'agit de la Bohême-Moravie, du « gouvernement général de Pologne » et du « gouvernement général des territoires de l'Est » (territoires russes conquis).
Il existe aussi des « Etats coopérants » dont le gouvernement a été mis en place par les Allemands, comme celui de Quisling en Norvège, ou bien mis en situation de dépendance, comme la France de Vichy.
Le traitement des pays occupés – comme la France, la Belgique, la Grèce – varie en fonction de l'origine ethnique des populations. Ils sont administrés directement par l'armée allemande.
Le statut des Etats alliés évolue vers celui d'Etats-satellites. C'est le cas de la Hongrie, la Bulgarie la Roumanie, l'Italie et la Finlande.
2. Exploitation et massacre
a. Le poids de l'occupation : pillage et exploitation
L'Allemagne prélève sur les pays occupés d'importantes indemnités, ainsi la France doit-elle payer 400 millions de francs par jour. L'Europe est pillée d'une manière souvent brutale : déménagements d'usines, confiscation des récoltes... Cela entraîne d'importantes pénuries et donc le rationnement des populations. De plus, partout s'organise une réquisition de la main-d'œuvre à travers le service du travail obligatoire (STO).
b. Le génocide
En janvier 1942, lors de la conférence de Wannsee, les nazis planifient la « solution finale ». Il s'agit d'organiser la déportation et l'extermination non seulement des Juifs mais aussi des Tsiganes, des Slaves et de tous les ennemis du Reich : francs-maçons, communistes, etc. De nombreux camps existaient déjà (Struthof, 1939 ; Auschwitz, 1940 ; Maïdanek, 1941) et les Etats occupés avaient appliqué des politiques antisémites imitées du modèle allemand (recensement, port de l'étoile de David, interdiction de certains métiers). Il semblerait que l'invasion de l'URSS ait accéléré la démarche des nazis. La « solution finale » conduit à la mort de 6 millions de Juifs entre 1942 et 1945, par pendaison, privation de nourriture, chambres à gaz...

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