Étude de cas : Pétain et De Gaulle en juin 1940
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Quelles sont les attitudes de Pétain et de De Gaulle
devant la défaite militaire de la France ?
1. Pétain face à la défaite
militaire
a. L'armée française
écrasée
Le 3 septembre 1939,
la France déclare la guerre à
l’Allemagne mais vit dans l’attente :
c’est la drôle de guerre. Les soldats
appliquent une stratégie défensive, celle
de la surveillance depuis la ligne Maginot.
Le 10 mai 1940, l’armée allemande attaque la Belgique et les Pays-Bas avant d’entrer en France. Elle ne rencontre aucune résistance forte. Face à l’avancée allemande, les populations du Nord de la France décident de s’enfuir : c’est l’exode.
Le 15 juin, le gouvernement français s’installe à Bordeaux. Le lendemain, le président du Conseil Paul Reynaud démissionne. Le maréchal Pétain est alors appelé à cette fonction pour reprendre la situation en main.
Le 10 mai 1940, l’armée allemande attaque la Belgique et les Pays-Bas avant d’entrer en France. Elle ne rencontre aucune résistance forte. Face à l’avancée allemande, les populations du Nord de la France décident de s’enfuir : c’est l’exode.
Le 15 juin, le gouvernement français s’installe à Bordeaux. Le lendemain, le président du Conseil Paul Reynaud démissionne. Le maréchal Pétain est alors appelé à cette fonction pour reprendre la situation en main.
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Doc. 1. Portrait du maréchal Pétain |
b. L'armistice signé par Pétain
Le 17 juin 1940,
Pétain prononce un discours radiodiffusé.
Il annonce à la population française
qu’il a décidé de demander
l’armistice à l’Allemagne :
« C’est le cœur serré que
je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le
combat. Je me suis adressé cette nuit à
l’adversaire pour lui demander de mettre un terme
aux hostilités. »
Le 22 juin, l’armistice est signé dans la clairière de Rethondes, près de Compiègne. Le lieu est symbolique car il s’agit du wagon où fut signé l’armistice de la Première Guerre mondiale. La France se trouve coupée en deux : une zone au Nord occupée par les Allemands et une zone au Sud maintenue libre.
Le 22 juin, l’armistice est signé dans la clairière de Rethondes, près de Compiègne. Le lieu est symbolique car il s’agit du wagon où fut signé l’armistice de la Première Guerre mondiale. La France se trouve coupée en deux : une zone au Nord occupée par les Allemands et une zone au Sud maintenue libre.
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Doc. 2. La signature de l'armistice dans le wagon de Rethondes |
2. De Gaulle face à la défaite militaire
a. Le repli à Londres
Alors que les armées allemandes commencent
à couvrir le territoire français au
début du mois de juin
1940, le général de Gaulle se
rend à Londres. Alors sous-secrétaire
d’État à la guerre dans le
gouvernement de Paul
Reynaud, il cherche un appui militaire
auprès de Winston
Churchill. Ce dernier souhaite que la guerre
se poursuive.
Rentré en France, De Gaulle apprend la démission de Paul Reynaud. Soucieux de l’avenir politique et militaire de la France, il décide de poursuivre la résistance en regagnant Londres le 17 juin.
Rentré en France, De Gaulle apprend la démission de Paul Reynaud. Soucieux de l’avenir politique et militaire de la France, il décide de poursuivre la résistance en regagnant Londres le 17 juin.
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Doc. 3. Portrait du général De Gaulle |
b. L'appel du 18 juin 1940
En apprenant que Pétain a demandé
l’armistice à l’Allemagne,
De Gaulle veut lancer un
message aux Français. Il le réalise sur les
ondes de la radio anglaise, la BBC, le
18 juin
à 17 heures. Ce message n’est pas
enregistré mais la majeure partie du texte nous
est connue :
« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. »
L’appel du 18 juin, qui demande de lutter contre l’occupation allemande, est entendu par peu de Français mais il est relayé par la presse. Le 22 juin, un nouvel appel du général de Gaulle, plus direct, est lancé depuis Londres :
« L'honneur, le bon sens, l'intérêt de la Patrie, commandent à tous les Français libres de continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront. »
« Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. »
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Doc. 4. Affiche de l'appel du 18 juin du général De Gaulle |
L’appel du 18 juin, qui demande de lutter contre l’occupation allemande, est entendu par peu de Français mais il est relayé par la presse. Le 22 juin, un nouvel appel du général de Gaulle, plus direct, est lancé depuis Londres :
« L'honneur, le bon sens, l'intérêt de la Patrie, commandent à tous les Français libres de continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront. »
L'essentiel
Au mois de mai 1940, l’armée allemande envahit
la France sans rencontrer de résistance
particulière : le gouvernement français
doit déménager à Bordeaux. Le
maréchal Pétain, nommé président
du Conseil, choisit de demander l’armistice
à l’ennemi : le texte est signé le
22 juin.
La France est désormais coupée en deux : une zone occupée par l’Allemagne et une zone maintenue libre. Le général de Gaulle souhaite poursuivre les combats contre l’ennemi. Le 18 juin, il lance son célèbre appel à la résistance depuis Londres.
La France est désormais coupée en deux : une zone occupée par l’Allemagne et une zone maintenue libre. Le général de Gaulle souhaite poursuivre les combats contre l’ennemi. Le 18 juin, il lance son célèbre appel à la résistance depuis Londres.
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