Révolution et transformation numérique
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
- Montrer en quoi les décisions managériales constituent des réponses aux évolutions technologiques.
- La digitalisation, l’intelligence artificielle, les progiciels de gestion de plus en plus complexes sont autant d’outils numériques obligeant les organisations à adapter leur structure et leur fonctionnement pour pouvoir survivre.
- Elles doivent aussi s’adapter à une mutation des modes de consommation induite par l'économie numérique.
- Transformations numériques
Les consommateurs ne se déplacent plus pour effectuer leurs achats. La généralisation de l’usage d’internet à des fins de satisfaction des besoins a induit des nouvelles formes de commerce comme le partage (site de location temporaire de vêtement par exemple), le troc (site d’échanges de services entre consommateurs), etc.
L’économie de l’usage et du
partage est en plein essor. En outre, les
notations de consommateurs qui correspondent
à l’évaluation de leur satisfaction
sont devenues un élément essentiel
à prendre en compte par les organisations car
elles influencent les actes d’achats des autres
consommateurs.
La réputation d’un site a ainsi
toute sa valeur au même titre que celle
d’une marque. Les comportements d’achat
ayant évolué, les organisations sont
contraintes à tenir compte de ces mutations pour
survivre et tirer profit de ces nouvelles formes de
consommation.
La concurrence est devenue plus diversifiée mais aussi plus intense. En effet, la concurrence est devenue mondiale et non plus territoriale. Par exemple, il est possible d'acheter des produits provenant directement de l’étranger et livrés chez soi. Ces articles sont disponibles sur les plateformes de vente ou encore directement sur les sites des marques. Certaines marques ne vendent d’ailleurs que sur internet, n’ayant aucun magasin physique. Cette concurrence est donc plus intense mais aussi plus diffuse et plus difficile à analyser et à évaluer.
Auparavant, la zone de chalandise (délimitation d’un espace géographique d’où provient la clientèle) était un outil efficace pour évaluer le CA potentiel d’une enseigne. Désormais, l’enseigne doit tenir compte de la concurrence des commerçants physiques à proximité mais aussi de celle sur internet. La zone de chalandise n’est donc plus un outil suffisant.
L’intelligence artificielle est aussi identifiée comme un vecteur de la nouvelle révolution industrielle.
Les robots sont les prémices de ces nouveaux développements. Certains sont capables d’analyser les émotions du consommateurs et adapter leurs comportements pour permettre une vente semblable à celle proposée par un humain. L’intelligence artificielle est aujourd’hui utilisée dans des procédés de reconnaissance faciale ou même d’identification d’un contenu pour ensuite le catégoriser et le classer. Elle participe donc à une augmentation des connaissances d’une organisation en lui permettant de traiter un nombre supérieur de données et les transformer en information.
Les organisation font face à une concurrence renouvelée. De nouveaux acteurs de l’économie numérique comme Amazon les obligent à se transformer. Elles doivent prendre en compte les mutations de leur environnement pour assurer leur pérennité.
Il va s’agir de s’implanter sur des marketplace c’est à dire des plateformes de ventes sur internet pour accroitre la visibilité des produits tout en ayant accès à de nouveaux consommateurs.
Elles doivent ainsi acquérir des compétences sur ces nouvelles formes de commercialisation ou alors conclure des contrats avec ces acteurs de l’économie numérique pour leur permettre de bénéficier de ce nouveau canal de vente et distribution.
De plus, ces nouveaux outils numériques
induisent un besoin d’adaptation qualitative de
la masse salariale de l’entreprise
c’est-à-dire l’acquisition de
nouvelles compétences ou encore le fait de faire
grandir celles-ci en interne.
La formation va donc être un outil
privilégié par les entreprises ou alors
le recrutement externe pour permettre une adaptation
plus rapide aux mutations technologiques.
Un autre moyen utilisable est celui de la croissance
externe c'est-à-dire l’acquisition
d’une nouvelle structure déjà
implantée dans l’économie
numérique pour bénéficier de son
réseau et ses processus.
La digitalisation induit des risques notamment en terme de sécurité ou encore de confidentialité des données.
Les entreprises ont besoin de collecter de plus en plus de données auprès de leurs consommateurs pour pouvoir vendre sur internet. Ces données sont soumises à des règles notamment de conservation limitée, d’utilisation, etc. Les entreprises doivent donc investir pour permettre la sécurisation des données.
Dès lors, si la transformation numérique est porteuse de performance, elle est aussi vecteur de risque et d’investissement financier. De plus, la nécessité de digitaliser les activités obligent parfois les organisations à se transformer sans posséder les compétences nécessaires. Pourtant, ces projets sont couteux et font partie de décisions stratégiques. Les risques sont donc élevés face aux investissements importants et aux enjeux.
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !