Nouvelle définition et propriétés de l'intégrale
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- Donner une nouvelle définition de la notion d’intégrale, définition liée à la notion de primitive qui permettra dans de nombreux cas de calculer rapidement une intégrale.
- Donner les propriétés de l’intégrale.
- Pour toute fonction f définie et continue sur [a ; b], , où F est une primitive de f sur [a ; b].
- Soit (a ; b) un couple de réels. Pour toute fonction f continue sur un intervalle contenant les nombres a et b, on dispose de l’égalité : .
- Théorème – linéarité
de l’intégrale :
.
, pour tout réel k. - Théorème – relation de Chasles
:
Si c est un réel de I, alors on dispose de l’égalité :. - Théorème – positivité :
Si a < b et si f ≥ 0 sur l’intervalle I, alors .
Soit (a,
b) un couple
de réels vérifiant .
Soit f une
fonction continue sur [a ; b].
Si f est
positive, on sait que sur [a ; b] la fonction
est une primitive de f.
Donc et
.
On dispose donc de l’égalité .
Si G est une
autre primitive de f sur [a ; b], alors G = F + k, où k est une constante.
Donc G(b) – G(a) =
F(b) – F(a) ;
ainsi l’égalité ne
dépend pas du choix de la primitive de
f.
On démontre et on admet ici que cette
égalité reste vraie lorsque f n’est pas
positive.
On dispose alors maintenant d’une autre
définition de l’intégrale,
définition qui fournit un moyen de calcul simple
et rapide de cette notion.
Ainsi, et à partir de maintenant n’est rien d’autre qu’un nombre, à savoir le nombre F(b) – F(a). Il reste que ce nombre sera de temps à autre un nombre qui exprimera une aire, mais il y aura d’autres applications.
On a pour tout réel x, (x3)’ = 3x2, donc est une primitive de f : x → x2.
On a donc : .
Reste le cas où a > b !
Dans le cas contraire, on a , donc .
Il est tentant de vouloir écrire .
Pour toute fonction f continue sur un intervalle contenant les nombres a et b, on dispose de l’égalité :
.
Dans tout ce paragraphe, (f ; g) est un couple de fonctions continues sur un intervalle I contenant le couple de nombres (a ; b).
On dispose des égalités suivantes :
.
Et pour tout réel k, .
Démonstrations immédiates liées au fait que F + G est une primitive de f + g et kF une primitive de kf.
Si c est un réel de I, alors on dispose de l’égalité :.
Démonstration
.
Si a < b et si f ≥ 0 sur l’intervalle I, alors .
Démonstration immédiate avec la définition de l’aire sous la courbe de f.
Si a < b et si f < 0, alors .
Si a < b et si f ≤ g sur [a ; b], alors .
Démonstrations
Le corollaire 1 est immédiat avec la
définition de l’aire sous la courbe.
Pour le corollaire 2, si f < g sur [a ; b], alors f – g < 0 et
d’après le corollaire 1 :
, soit par
linéarité : , soit .
Interprétation graphique dans le cas où f est positive sur [a ; b] :
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