Los Angeles, l'air le plus pollué des États-Unis

Le smog, contraction de smoke (fumée) et fog (brouillard) recouvre régulièrement la ville, surtout l'été quand il fait chaud. C'est un mélange extrêmement toxique de vapeurs, de fumées et de particules très fines de poussière et de métal. Ainsi, la ville de Los Angeles est la plus polluée pour : 
- l'ozone au sol,
- les particules fines,
- le CO₂.

La pollution a pour origine les activités économiques de la ville :
- La voiture, très utilisée car c'est une ville immense où il est très difficile de circuler sans voiture.
- La production d'électricité par les centrales thermiques au charbon.
- L'industrie.

Mais le problème est que la ville est cernée par des montagnes (Monts San Gabriel) qui empêchent l'air de circuler et la pollution de se dissiper.

Au niveau sanitaire, les conséquences de cette pollution sont terribles : 24 000 personnes décèdent chaque année à cause de la pollution de l'air, et les médecins ont calculé que l'espérance de vie des habitants de la ville était amputée de 10 ans à cause de cette même pollution.

D'autres conséquences sont aussi repérables : effets sur l'agriculture, forte érosion des sols, corrosion des métaux, etc. Tout ceci a un coût économique élevé.

En 1999, un plan a été mis en place, avec deux objectifs :

- Limiter la circulation automobile, en favorisant le covoiturage, la circulation à vélo et les véhicules hybrides (électriques et à essence).
- Développer les énergies peu polluantes telles que les biocarburants et les énergies solaire et éolienne

La mobilisation a gagné la population qui prend le relais de ces mesures.

Même si cette politique est relativement récente, elle a déjà porté ses fruits. En effet, alors qu'en 1978, il y avait 220 jours de smog par an, en 2008, il y en a eu 120 (avec un minimum de 30 jours en 2007). Et les chiffres décroissent régulièrement.