Les mécanismes du marché
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1. Le marché : un réseau de relations
On peut définir le marché comme étant
un réseau de relations entre
échangistes, qui sont en communication
étroite. Il convient, cependant, pour que l'on parle
de marché, qu'il s'agisse de relations
d'affaires, c'est-à-dire portant sur une
transaction monétaire et que ces transactions sur
biens et services soient « suffisamment
importantes ».
« Les économistes entendent par marché non pas un lieu déterminé où se consomment les achats et les ventes, mais tout un territoire, dont les parties sont unies par des rapports de libre commerce, en sorte que les prix s'y nivellent avec facilité et promptitude » écrit A. Cournot (Recherche sur les principes mathématiques de la théorie des richesses, chap. IV).
Le marché est un lieu de confrontation et d'ajustements.
« Les économistes entendent par marché non pas un lieu déterminé où se consomment les achats et les ventes, mais tout un territoire, dont les parties sont unies par des rapports de libre commerce, en sorte que les prix s'y nivellent avec facilité et promptitude » écrit A. Cournot (Recherche sur les principes mathématiques de la théorie des richesses, chap. IV).
Le marché est un lieu de confrontation et d'ajustements.
2. À chaque bien ou service correspond un
marché
Définir un marché implique que soient
clairement précisées les
caractéristiques du bien, services ou facteurs
échangés : qualité,
localisation, dates et conditions de sa
disponibilité. On parlera ainsi, non pas du
marché de l'automobile mais du marché des
automobiles, respectant certaines normes de confort, de
puissance et de sécurité.
Un marché est donc caractérisé par la nature du bien ou du facteur échangé mais aussi par l'ensemble des agents qui l'achètent ou le vendent. Les deux termes de l'échange constituent un aspect déterminant de la logique de fonctionnement des marchés et il convient de ne pas oublier que ce sont toujours des hommes qui sont en présence sur un marché. Le marché n'a aucune existence « en soi ».
Un marché est donc caractérisé par la nature du bien ou du facteur échangé mais aussi par l'ensemble des agents qui l'achètent ou le vendent. Les deux termes de l'échange constituent un aspect déterminant de la logique de fonctionnement des marchés et il convient de ne pas oublier que ce sont toujours des hommes qui sont en présence sur un marché. Le marché n'a aucune existence « en soi ».
3. Mécanisme de marché et
propriété privée
Les relations marchandes peuvent prendre des formes
variées selon les types de biens, les pays et les
coutumes. Il est donc difficile de donner un contenu
précis à la notion de marché.
Toutefois, celle-ci suppose au moins un
élément essentiel : la propriété privée sur les
biens échangés. Il est en effet
nécessaire que s'opère dans
l'opération d'échange un transfert de
propriété portant sur un bien ou un
service.
Le marché est souvent assimilé, notamment par le courant de pensée néo-classique, à un « mécanisme » ou à une procédure abstraite d'organisation des échanges dont la caractéristique essentielle est que les transactions s'y font sur la base de prix, qu'ils soient affichés ou négociés. Toutefois, comme ces transactions entraînent souvent des coûts importants, la question se pose de savoir quels sont les avantages du marché par rapport à d'autres formes d'organisation des échanges. On a constaté que lorsqu'une entreprise absorbe un de ses fournisseurs, les échanges qui se faisaient auparavant par le biais d'un système de prix sont remplacés par d'autres relations d'ordre technique ou organisationnelle au sein d'une même entité.
La coexistence du marché avec d'autres formes d'organisation pose un certain nombre de questions : pourquoi, par exemple, l'absorption des entreprises les unes par les autres, et l'économie des coûts de transaction qu'elle permet, ne se poursuivraient-elles pas indéfiniment ? Le marché pourrait ainsi disparaître au profit d'un système planifié centralement avec lequel la concurrence parfaite présente des ressemblances certaines.
La faiblesse de cette hypothèse tient à l'absence d'une analyse concrète sur les formes prises effectivement au cours de l'histoire par les relations marchandes. Ce qu'il est convenu d'appeler « l'économie de marché » repose sur l'évolution d'un système fondé sur l'appropriation privée des moyens de production : le capitalisme.
Le marché s'appuie sur un facteur essentiel, moteur du fonctionnement de l'économie dans son ensemble : le profit qui, conjointement avec l'indicateur des prix, permet l'adaptation de la production à la demande. Tant que les biens et services échangés seront la propriété de celui ou ceux qui les produisent ou les commercialisent, l'adaptation du marché s'effectuera dans l'optique de maximiser le profit de ceux qui en possèdent le capital. La « marchandisation » accélérée de nos économies, souvent déplorée, va de pair avec la « marchéisation » des échanges et demeurera, semble-t-il, la constante d'évolution de notre système économique.
Le marché est souvent assimilé, notamment par le courant de pensée néo-classique, à un « mécanisme » ou à une procédure abstraite d'organisation des échanges dont la caractéristique essentielle est que les transactions s'y font sur la base de prix, qu'ils soient affichés ou négociés. Toutefois, comme ces transactions entraînent souvent des coûts importants, la question se pose de savoir quels sont les avantages du marché par rapport à d'autres formes d'organisation des échanges. On a constaté que lorsqu'une entreprise absorbe un de ses fournisseurs, les échanges qui se faisaient auparavant par le biais d'un système de prix sont remplacés par d'autres relations d'ordre technique ou organisationnelle au sein d'une même entité.
La coexistence du marché avec d'autres formes d'organisation pose un certain nombre de questions : pourquoi, par exemple, l'absorption des entreprises les unes par les autres, et l'économie des coûts de transaction qu'elle permet, ne se poursuivraient-elles pas indéfiniment ? Le marché pourrait ainsi disparaître au profit d'un système planifié centralement avec lequel la concurrence parfaite présente des ressemblances certaines.
La faiblesse de cette hypothèse tient à l'absence d'une analyse concrète sur les formes prises effectivement au cours de l'histoire par les relations marchandes. Ce qu'il est convenu d'appeler « l'économie de marché » repose sur l'évolution d'un système fondé sur l'appropriation privée des moyens de production : le capitalisme.
Le marché s'appuie sur un facteur essentiel, moteur du fonctionnement de l'économie dans son ensemble : le profit qui, conjointement avec l'indicateur des prix, permet l'adaptation de la production à la demande. Tant que les biens et services échangés seront la propriété de celui ou ceux qui les produisent ou les commercialisent, l'adaptation du marché s'effectuera dans l'optique de maximiser le profit de ceux qui en possèdent le capital. La « marchandisation » accélérée de nos économies, souvent déplorée, va de pair avec la « marchéisation » des échanges et demeurera, semble-t-il, la constante d'évolution de notre système économique.
L'essentiel
Réseau de relations entre échangistes, le
marché constitue à la fois la combinaison des offres et demandes des
agents en présence grâce au
système de prix et le moyen idéal de
maximisation des profits, cœur de la
régulation économique du système
capitaliste.
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