Les instruments de paiement
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Objectif :
La multiplication des échanges a rendu
nécessaire l’accroissement
de la masse monétaire.
Aujourd'hui, les agents économiques ont à leur disposition plusieurs moyens de paiement : des pièces, des billets, des chèques, des cartes bleues…
Par ailleurs, on observe un processus de dématérialisation de la monnaie : moins de supports papier et plus de supports utilisant le traitement informatique.
Aujourd'hui, les agents économiques ont à leur disposition plusieurs moyens de paiement : des pièces, des billets, des chèques, des cartes bleues…
Par ailleurs, on observe un processus de dématérialisation de la monnaie : moins de supports papier et plus de supports utilisant le traitement informatique.
1. Le poids des différentes formes de monnaie
aujourd'hui
Tendances monétaires (zone euro)
(Encours avril 2005 en milliards d'euros)
a. Les pièces et les billets
Encore appelés monnaie
fiduciaire, les pièces et les billets
constituent aujourd'hui une part de plus en plus
faible de la masse monétaire en circulation.
Ils servent principalement au paiement d'achats de faible
montant.
b. Les dépôts à vue
Les dépôts à vue forment
l'essentiel de la masse monétaire
actuellement en circulation. Ils correspondent aux avoirs
bancaires déposés par les agents
économiques auprès des différentes
institutions financières.
On parle ici de monnaie scripturale.
On parle ici de monnaie scripturale.
2. Les instruments de circulation de la monnaie
scripturale
La monnaie scripturale n’existe pas
matériellement et ne peut donc circuler que par
l'intermédiaire de supports : chèques,
cartes bleues, titres interbancaires de paiement…
a. Les principaux instruments de circulation de la
monnaie scripturale
• Le chèque
bancaire ou postal
Le chèque est un instrument de paiement dont disposent les titulaires de comptes bancaires. Il est payable à vue (c’est-à-dire immédiatement). Son pouvoir libératoire est limité c’est-à-dire que les commerçants sont libres d’accepter ou de refuser un chèque en paiement d’un bien ou d’un service.
On définit le chèque comme un titre qui permet à son titulaire (le débiteur) de donner ordre à sa banque de payer au profit d’un tiers (le créancier) tout ou partie des fonds déposés sur son compte courant.
• Le virement
C’est l’ordre donné par le titulaire d'un compte à son banquier de transférer (virer) une somme d'argent de son compte vers un autre compte.
• Les effets de commerce
Titre par lequel le débiteur autorise le créancier (la société émettrice du TIP comme France Télécom) à prélever une certaine somme sur son compte. Il est utilisé par les entreprises qui reçoivent de nombreux règlements. Le TIP nécessite pour chaque règlement la signature du débiteur (ce n'est donc pas une autorisation permanente).
• Le prélèvement automatique
Ordre par lequel le titulaire du compte donne l'autorisation permanente, mais révocable, à sa banque de régler les factures présentées par les émetteurs qu'il a désignés (exemple : EDF).
• Les cartes bancaires
Elles offrent diverses possibilités à leur détenteur, en fonction de leur nature notamment :
Nouveau moyen de paiement destiné au règlement par carte de petits montants inférieurs à 30 €. Il est souvent classé dans la monnaie fiduciaire mais ne représente qu'une part infime de la monnaie en circulation.
Le chèque est un instrument de paiement dont disposent les titulaires de comptes bancaires. Il est payable à vue (c’est-à-dire immédiatement). Son pouvoir libératoire est limité c’est-à-dire que les commerçants sont libres d’accepter ou de refuser un chèque en paiement d’un bien ou d’un service.
On définit le chèque comme un titre qui permet à son titulaire (le débiteur) de donner ordre à sa banque de payer au profit d’un tiers (le créancier) tout ou partie des fonds déposés sur son compte courant.
• Le virement
C’est l’ordre donné par le titulaire d'un compte à son banquier de transférer (virer) une somme d'argent de son compte vers un autre compte.
• Les effets de commerce
- La lettre de change : le créancier
donne l'ordre à son débiteur de payer une
certaine somme à une date
déterminée.
- Le billet à ordre : le débiteur s'engage à payer au créancier une somme fixée à une date et en un lieu déterminé.
• Le titre
interbancaire de paiement (TIP)- Le billet à ordre : le débiteur s'engage à payer au créancier une somme fixée à une date et en un lieu déterminé.
Titre par lequel le débiteur autorise le créancier (la société émettrice du TIP comme France Télécom) à prélever une certaine somme sur son compte. Il est utilisé par les entreprises qui reçoivent de nombreux règlements. Le TIP nécessite pour chaque règlement la signature du débiteur (ce n'est donc pas une autorisation permanente).
• Le prélèvement automatique
Ordre par lequel le titulaire du compte donne l'autorisation permanente, mais révocable, à sa banque de régler les factures présentées par les émetteurs qu'il a désignés (exemple : EDF).
• Les cartes bancaires
Elles offrent diverses possibilités à leur détenteur, en fonction de leur nature notamment :
- le retrait de billets aux distributeurs
automatiques avec les cartes de retrait,
- le paiement avec débit immédiat ou avec débit différé.
• Le porte-monnaie
électronique
« Moneo »- le paiement avec débit immédiat ou avec débit différé.
Nouveau moyen de paiement destiné au règlement par carte de petits montants inférieurs à 30 €. Il est souvent classé dans la monnaie fiduciaire mais ne représente qu'une part infime de la monnaie en circulation.
b. Vers une dématérialisation des
supports de la monnaie scripturale
Initialement, la notion de
dématérialisation de la monnaie indiquait
la diminution du nombre de pièces et des
billets en circulation (monnaie tangible, palpable)
au profit d’une augmentation de la monnaie
scripturale (monnaie intangible :
écritures sur des comptes).
Ce processus de dématérialisation concerne aujourd'hui également les supports de circulation de la monnaie scripturale : moins de supports papier (exemple : les chèques) ; plus de supports à traitement informatique.
En effet, les banques souhaitent inciter les titulaires des comptes à privilégier les paiements par cartes bleues, prélèvements, virements plutôt que l'usage de chèques plus coûteux.
La part des paiements effectués par carte de crédit est de 18% (contre 10% pour les chèques et 80% pour les virements - chiffres janvier 2008, Banque de France). Le montant de ces paiements par carte n'est que de 1,3% du montant global des montants échangés, contre 24% pour les chèques et 8% pour les virements ; on remarque donc que les chèques sont très utilisés. Cela signifie qu'il y a beaucoup de virements de petits montants, et que l'utilisation de la carte de crédit reste, en France, encore assez marginale.
Ce processus de dématérialisation concerne aujourd'hui également les supports de circulation de la monnaie scripturale : moins de supports papier (exemple : les chèques) ; plus de supports à traitement informatique.
En effet, les banques souhaitent inciter les titulaires des comptes à privilégier les paiements par cartes bleues, prélèvements, virements plutôt que l'usage de chèques plus coûteux.
La part des paiements effectués par carte de crédit est de 18% (contre 10% pour les chèques et 80% pour les virements - chiffres janvier 2008, Banque de France). Le montant de ces paiements par carte n'est que de 1,3% du montant global des montants échangés, contre 24% pour les chèques et 8% pour les virements ; on remarque donc que les chèques sont très utilisés. Cela signifie qu'il y a beaucoup de virements de petits montants, et que l'utilisation de la carte de crédit reste, en France, encore assez marginale.
L'essentiel
Pour leurs échanges, les agents économiques
utilisent aujourd'hui trois formes de monnaie : les
pièces, les billets (ces deux formes de
monnaie constituent la monnaie fiduciaire), la monnaie
scripturale.
C'est aujourd'hui la monnaie scripturale qui représente l'essentiel de la masse monétaire en circulation. Cette monnaie scripturale n'a pas d'existence matérielle. Elle circule donc par l'intermédiaire de supports papier ou informatisés : chèques, cartes bleues, virements, prélèvements…
Aujourd'hui, de plus en plus, les banques favorisent l'utilisation des supports à traitement informatique parce que le traitement des supports papier est plus coûteux.
C'est aujourd'hui la monnaie scripturale qui représente l'essentiel de la masse monétaire en circulation. Cette monnaie scripturale n'a pas d'existence matérielle. Elle circule donc par l'intermédiaire de supports papier ou informatisés : chèques, cartes bleues, virements, prélèvements…
Aujourd'hui, de plus en plus, les banques favorisent l'utilisation des supports à traitement informatique parce que le traitement des supports papier est plus coûteux.
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