Les inégalités de consommation
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On parle souvent de « consommation de
masse » dans nos sociétés car il y a
eu une certaine uniformisation des pratiques de consommation
mais ne reste-t-il pas des inégalités ?
1. Une uniformisation des pratiques de consommation
a. L'essor d'une consommation de masse
À partir de la fin de la
Seconde Guerre mondiale, et surtout à
partir des années
1960, on voit apparaître les premiers
signes d’une consommation de masse.
La croissance économique des Trente Glorieuses favorise les revenus et les gains de productivité créés par la généralisation du fordisme permettent de produire en masse et de faire fortement baisser les prix, rendant accessible à tous l’accès aux biens électroménagers par exemple ou la multiplication des services. Il se dégage donc une norme de consommation attachée à l’essor de la classe moyenne (électroménager, possession d’une voiture, vacances…).
La croissance économique des Trente Glorieuses favorise les revenus et les gains de productivité créés par la généralisation du fordisme permettent de produire en masse et de faire fortement baisser les prix, rendant accessible à tous l’accès aux biens électroménagers par exemple ou la multiplication des services. Il se dégage donc une norme de consommation attachée à l’essor de la classe moyenne (électroménager, possession d’une voiture, vacances…).
b. Des changements dans la structure de la
consommation
Dans les années
1960, la part des biens de consommation
augmente dans les dépenses des ménages et,
à partir des années
1980 c’est l’explosion du poste
des services dans le budget. C’est la part
consacrée aux dépenses d’alimentation
et d’habillement qui baisse ; c’est ce
que l’on appelle la loi
d’Engel, avec la croissance de la part
de l’alimentaire et des biens essentiels baisse au
profit de la satisfaction de besoins secondaires.
Le poste « services » du budget des ménages représente aujourd’hui près de 60% (dont 15% pour le logement). Mais certaines dépenses deviennent aujourd’hui de plus en plus une lourde contrainte ; dépenses pour le logement (augmentation des loyers), l’énergie (augmentation du prix du pétrole, gaz…), et d’autres encore, deviennent « indispensables » comme les communications (Internet, téléphone portable…).
Le poste « services » du budget des ménages représente aujourd’hui près de 60% (dont 15% pour le logement). Mais certaines dépenses deviennent aujourd’hui de plus en plus une lourde contrainte ; dépenses pour le logement (augmentation des loyers), l’énergie (augmentation du prix du pétrole, gaz…), et d’autres encore, deviennent « indispensables » comme les communications (Internet, téléphone portable…).
2. Des différences de consommation toujours assez
fortes
a. Des différences économiques
Les revenus étant très divers, même
dans la classe moyenne, les consommations vont être
différentes. Cela se ressent notamment
dans les services (restaurant, vacances…)
mais aussi sur la quantité de certains
biens (nombre de voitures,
téléviseurs…).
En matière de logement, les différences s’accroissent entre ceux qui sont propriétaires et ceux qui sont locataires et voient leurs charges et loyers augmenter fortement.
Mais les différences se ressentent aussi sur la qualité et les gammes de produits consommés. Les produits ne sont pas homogènes et le prix dépend de la qualité, de l’image de marque… Beaucoup de consommateurs ont des voitures mais pas tous les mêmes ; dans les produits alimentaires aussi les différences peuvent être fortes entre produits de qualité et bas de gamme.
En matière de logement, les différences s’accroissent entre ceux qui sont propriétaires et ceux qui sont locataires et voient leurs charges et loyers augmenter fortement.
Mais les différences se ressentent aussi sur la qualité et les gammes de produits consommés. Les produits ne sont pas homogènes et le prix dépend de la qualité, de l’image de marque… Beaucoup de consommateurs ont des voitures mais pas tous les mêmes ; dans les produits alimentaires aussi les différences peuvent être fortes entre produits de qualité et bas de gamme.
b. Des différences sociales et culturelles
Selon les catégories
sociales, les pratiques culturelles sont
différentes. Par exemple, dans le
domaine des loisirs, les cadres vont fréquenter
les musées, le théâtre…, alors
que les classes populaires iront au fast-food ou au
cinéma.
Les jeunes ont des pratiques de consommation propres à leur classe d’âge (cinéma, sorties en boîte de nuit, habillement, dépenses de téléphone portable…) qui les distinguent des personnes retraitées dont la consommation explose avec l’augmentation de la durée de vie. Ceux-ci consomment fortement des services d’aide à la personne, des vacances, des services de santé… Les pratiques de consommation dépendent alors aussi de l’âge.
Les jeunes ont des pratiques de consommation propres à leur classe d’âge (cinéma, sorties en boîte de nuit, habillement, dépenses de téléphone portable…) qui les distinguent des personnes retraitées dont la consommation explose avec l’augmentation de la durée de vie. Ceux-ci consomment fortement des services d’aide à la personne, des vacances, des services de santé… Les pratiques de consommation dépendent alors aussi de l’âge.
L'essentiel
Malgré une certaine uniformisation des modes de consommation
propres à la société de consommation,
des différences importantes subsistent en fonction
notamment du pouvoir
d’achat mais aussi de l’âge, du
sexe, du lieu d’habitation et de la catégorie
sociale.
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