Les limites de la romanisation
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- Comprendre le processus de romanisation et ses problématiques.
- Le concept de romanisation est débattu par les historiens.
- La romanisation ne touche pas toutes les régions et les populations de l’Empire avec la même intensité.
- Attention à la vision trop simpliste d'une romanisation imposée brutalement par Rome aux peuples vaincus, face à laquelle on aurait eu des résistances plus ou moins fortes selon les peuples dominés.
Il ne faut pas exagérer l'ampleur du processus de romanisation. Il est d'abord urbain. Le monde rural en reste plus ou moins à l'écart. Or, les ruraux sont largement majoritaires dans l'Empire romain.
La romanisation ne touche pas toutes les régions de l'Empire avec la même intensité.
Dans la partie orientale de l'Empire, elle est limitée par la force de la langue et de la culture grecques. Le grec y est, à côté du latin, reconnu langue officielle de l'administration.
La romanisation concerne surtout l'Afrique du Nord et l'Occident, mais là encore, il ne s'agit pas d'un « copié-collé » de la culture romaine. Celle-ci se superpose et se mêle aux cultures locales. Les exemples de mélanges et de brassages des cultures sont nombreux, notamment dans le domaine religieux (cf. fiche Héritages culturels et religieux méditerranéens).
Le concept de romanisation est discuté par les historiens.
Certains préfèrent le terme d'« acculturation », qui désigne un processus plus respectueux des cultures minoritaires.
Face à cette acculturation, on a souvent parlé de « résistance » des cultures locales, mais ce mot a également été critiqué, car considéré comme un peu trop fort. Il vaut probablement mieux parler de persistance des identités, sauf dans certains cas, comme l'Égypte ou la Judée, deux régions avec de fortes identités, notamment religieuses, qui sont restées à l'écart de l'acculturation.
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