Les espaces touristiques - Maxicours

Les espaces touristiques

1. Tourisme et aménagement
Même si le tourisme restait réservé à une certaine élite économique jusqu'en 1936, les bases principales des aménagements futurs étaient posées.
a. Un territoire attractif
La situation géographique de la France, la diversité de ses paysages naturels, son histoire, la diffusion de son modèle politique voire culturel sont autant de facteurs qui rendent « naturellement » la France attrayante aux yeux des étrangers. Par ailleurs, le développement d'un société contemporaine fondée des acquis sociaux (5 semaines de congés payés), sur la jouissance et les loisirs ont également favorisé l'essor du tourisme intérieur de sorte que la France est devenue un pays touristiquement intégré aux demandes intérieures et extérieures.
b. Une activité structurante
La spontanéité des aménagements touristiques du XIXe siècle (Biarritz, Chamonix) est révolue. Désormais et sous l'exigence du développement d'une activité de masse, le tourisme est l'objet de vastes plans d'aménagement du territoire où se côtoient les finances publiques (voirie et infrastructures sanitaires) et les investissements privés (construction de lotissement, de ports, de station de ski) : aménagements concertés de la côte languedocienne à partir de 1962, de la côte aquitaine en 1967 et promotion du Plan neige dès 1964 pour la mise en exploitation d'un potentiel touristique hivernal de masse. Ces investissements ont créé des stations touristiques intégrées (La Grande-Motte, Arcachon, Val Thorens) où le client retrouve sur son espace de loisirs toutes les infrastructures dont il pourrait bénéficier dans son agglomération d'origine.
2. Typologie des espaces touristiques
Cette création d'espaces touristiques n'est pas indolore : de grandes disparités touchent encore le territoire national, tandis que la création ex nihilo de stations intégrées n'est pas synonyme d'une intégration aux économies locales, comme si ces espaces ne vivaient qu'à travers la vitrine qu'ils veulent bien fournir.
a. Des espaces spécialisés ?
Traditionnellement, on oppose les tourismes hivernal et estival : la montagne et le ski d'un côté, la mer et les activités balnéaires de l'autre. Cette classification est toujours vraie et les infrastructures ajoutées à l'emprise spatiale qu'elles suscitent (téléphérique, hôtels, etc.) en témoignent. De tels aménagements sont durablement visibles sur l'environnement et, depuis le milieu des années 1980, la question est posée de l'intégration - de l'immersion  - de ces infrastructures dans le paysage.

Ainsi, à côté des grands domaines skiables alpin ou pyrénéen, des aménagements balnéaires de grande ampleur (Cannes-Nice, côte vendéenne) et de l'hyper-centralité touristique parisienne, le développement conjoint de la politique des parcs naturels et du tourisme vert est une alternative au développement touristique et à une meilleure diffusion de cette activité sur tout le territoire.

b. Le difficile retour sur investissement
Ponctuellement, une législation modifiée (loi littorale), des catastrophes écologiques (échouage de l'Erika en 1999-2000) ou la succession de plusieurs hivers peu neigeux posent la question de la viabilité à court terme de certains aménagements touristiques. Les investisseurs hésitent désormais à bétonner une côte ou à envisager la création de nouvelles stations de sports d'hiver. Des aménagements existants ne fonctionnent plus à plein régime (stations préalpines) de sorte qu'il a fallu briser rapidement la spécialisation exclusive de quelques régions touristiques. Les stations de montagne sont désormais équipées de canons à neige pour palier le manque d'enneigement mais elles développent surtout toute une gamme d'activités destinées à conserver le touriste en toute saison.

Les espaces touristiques doivent aussi s'adapter à la nouvelle donne des loisirs des Français qui éclatent davantage leur temps de vacances en plusieurs séjours plus courts et qui ont vu leur disponibilité accrue grâce aux RTT.

L'essentiel

Avec près de 80 millions de visiteurs par an (soit 11 % du total mondial), la France est la première destination touristique du monde. Cette activité génère un excédent commercial supérieur à 15 milliards d'euros. Le tourisme est donc vital pour l'économie nationale et pour certaines régions dont il a considérablement modifié les paysages.

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