Le risque, sa gestion et les facteurs internes
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- Repérer les risques induits par une décision dans un contexte organisationnel donné.
- Repérer les facteurs internes de risque.
- Le risque est inhérent à toute activité économique et à toute décision de dirigeant d’organisation.
- La loi impose d’évaluer les risques qui existent dans l’organisation en matière de santé et de sécurité pour les collaborateurs et d’en informer ceux-ci.
- Les facteurs internes de risque sont ceux liés aux décisions de l’organisation.
- Parmi les facteurs de risque internes,
on trouve :
- le risque matériel avec les pannes ;
- le risque humain avec les grèves, les accidents du travail ;
- une partie du risque informatique avec les mauvaises manipulations ;
- les risques psychosociaux.
- L’organisation doit établir et tenir à jour un document unique d’évaluation des risques professionnels (DUER).
La recherche de l’amélioration de la performance peut s’accompagner, voire générer, des risques pour l’organisation. Leur prise en compte nécessite d’en identifier les origines : celles liées aux aléas et celles liées au temps.
Ces incertitudes peuvent provenir de facteurs internes à l’organisation et de facteurs externes à l’organisation.
Le risque se manifeste par un évènement dont la réalisation est incertaine.
Le risque est inhérent à toute activité économique et à toute décision de dirigeant d’organisation. Le risque est l’effet de l’incertitude sur les objectifs.
La loi impose d’évaluer les risques qui existent dans l’organisation en matière de santé et de sécurité pour les collaborateurs, et d’en informer ceux-ci. Cette obligation légale est prévue par l’article R.4121-1 du Code du travail.
Toute organisation doit ainsi établir et tenir à jour un document unique d'évaluation des risques professionnels (DUER).
Ce document est le point de départ de toute démarche de prévention des risques dans l’organisation puisqu’il permet de définir un plan d’action.
L’enquête « Conditions de travail » menée par la Dares-Dress, nommée CT 2013, indique que 35 % des salariés ont été informés des risques professionnels liés à l’exécution de leur travail (le détail par catégorie socioprofessionnelle est disponible dans le tableau 2 du numéro 22 de synthèse.stat’, publié en novembre 2016).
Les décisions des dirigeants sont prises dans de nombreux domaines : management, commercial, financier, social.
Une panne matérielle stoppe le processus de production et rend donc impossible la vente, en l’absence de stock. Cette impossibilité de vendre entraine un manque à gagner avec une baisse du chiffre d’affaires et un risque de perte de clientèle.
La maintenance préventive du matériel permet de réduire les pannes, de prolonger la durée de vie des matériels et de prévenir les interventions.
L’organisation peut également investir pour avoir du matériel récent et performant.
L’erreur humaine est à l’origine de la plupart des risques internes. Au niveau de la direction, le dirigeant peut commettre des erreurs dans le management de l’organisation et prendre de mauvaises décisions.
Au niveau des salariés, des erreurs et de mauvaises manipulations peuvent aussi être commises.
Les facteurs internes du risque humain proviennent donc :
- des pratiques managériales ;
- de la présence ou non de dialogue social ;
- de la pénibilité du travail.
Les conséquences de ces facteurs internes sont des risques tels que la grève, l’accident du travail, le manque de motivation des salariés, etc.
Les types de risque informatique sont nombreux. L’intrusion informatique (piratage, virus), facteur externe de risque, est le premier risque auquel pensent les dirigeants d’organisation.
Cependant, même en protégeant les données de toute menace extérieure, il demeure des facteurs internes pour le risque informatique, comme l’erreur de manipulation.
L’exposition aux RPS pour les collaborateurs de l’organisation peut résulter de différents aspects de la situation de travail vécue par les salariés : travail intense, travail répétitif, manque d’autonomie dans le travail, exigences émotionnelles induites par la nature du poste occupé (notamment dans les relations de services ou d’accueil de public), rapport sociaux difficiles et conflit de valeurs.
Dans l’enquête « Conditions de travail » menée par la Dares-Dress, nommée CT 2013 (tableau 1 issu du numéro 22 de synthèse.stat’ publié en novembre 2016), arrivent en tête des RPS :
- devoir se dépêcher (47 % sur l'ensemble des catégories socioprofessionnelles) ;
- avoir un travail répétitif (41 %) ;
- et s’estimer mal ou très mal payé compte tenu du travail réalisé (38 %).
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