La modalisation
Objectif
Identifier les indices de la modalisation afin
d'apprécier le degré d'adhésion de
l'énonciateur au contenu de l'énoncé.
1. Définir la modalisation
Les expressions « modalisation » et
« modalité
d'énoncé » sont exactement
synonymes.
a. L'énoncé
Du point de vue de la modalisation, dans chaque
énoncé, il faut distinguer un
« dictum » – ce
qui est dit –
d'un « modus »
– l'intention avec laquelle on le dit.
b. La modalisation
Le terme vient du latin modus. La modalisation
définit l'attitude du sujet de
l'énonciation par rapport à son
énoncé, et notamment la manière
dont celui-ci nuance ou appuie son propos.
c. Les modalisateurs
On appelle modalisateurs tous les éléments
du texte qui traduisent la présence de
l'énonciateur.
2. Identifier les modalisateurs
Dans un texte argumentatif, nombreux sont les indices qui
portent la marque de la subjectivité de
l'énonciateur ; il convient donc de les classer
par grandes catégories.
a. Les indices verbaux
– Les verbes
Tous les verbes qui expriment une opinion ou une probabilité, par opposition au fait neutre, sont importants pour la modalisation d'un texte.
Ex. : Je prétends que... ; Il se peut que...
– Les temps verbaux
Le conditionnel et le subjonctif sont les modes de l'incertain et du subjectif. Ils indiquent donc clairement que l'énonciateur prend de la distance par rapport à l'énoncé.
Ex. : Il s'agirait d'un accident.
– Les pronoms personnels
Les pronoms « je » et « nous » impliquent l'auteur dans son texte. Le pronom « on » peut avoir plusieurs valeurs ; il est particulièrement intéressant lorsqu'il remplace le pronom « tu » de manière dévalorisante.
Ex. : On a bientôt fini de faire des bêtises !
Tous les verbes qui expriment une opinion ou une probabilité, par opposition au fait neutre, sont importants pour la modalisation d'un texte.
Ex. : Je prétends que... ; Il se peut que...
– Les temps verbaux
Le conditionnel et le subjonctif sont les modes de l'incertain et du subjectif. Ils indiquent donc clairement que l'énonciateur prend de la distance par rapport à l'énoncé.
Ex. : Il s'agirait d'un accident.
– Les pronoms personnels
Les pronoms « je » et « nous » impliquent l'auteur dans son texte. Le pronom « on » peut avoir plusieurs valeurs ; il est particulièrement intéressant lorsqu'il remplace le pronom « tu » de manière dévalorisante.
Ex. : On a bientôt fini de faire des bêtises !
b. Les indices lexicaux
– Les
adjectifs
Ex. : Certain, probable, possible...
– Les adverbes (et locutions adverbiales)
Les adverbes peuvent porter sur l'énonciation elle-même (ex. : sincèrement, à vrai dire...) ou bien sur l'énoncé (ex. : heureusement, peut-être...).
– Les substantifs
Les noms construits avec un suffixe péjoratif (ex. : débrouillard) et les termes relevant d'un registre de langue familier participent de la modalisation d'un texte.
Ex. : Il faut bosser !
Ex. : Certain, probable, possible...
– Les adverbes (et locutions adverbiales)
Les adverbes peuvent porter sur l'énonciation elle-même (ex. : sincèrement, à vrai dire...) ou bien sur l'énoncé (ex. : heureusement, peut-être...).
– Les substantifs
Les noms construits avec un suffixe péjoratif (ex. : débrouillard) et les termes relevant d'un registre de langue familier participent de la modalisation d'un texte.
Ex. : Il faut bosser !
c. Les indices de ponctuation
– Les
guillemets
Un terme placé entre guillemets permet d'indiquer que l'énonciateur prend une certaine distance par rapport au fait énoncé.
Ex. : Ces « nécessaires » digressions m'ont surpris lors de son discours.
– Le point d'interrogation
Dans un texte écrit, lorsque aucune réponse n'est attendue de la part du lecteur, il s'agit, le plus souvent, d'une question rhétorique qui a pour but de faire adhérer le lecteur à l'opinion de l'énonciateur.
Ex. : Alexandre a fini par connaître la vérité sur ses origines. A la mort de sa mère peut-être ? Il était alors adolescent.
– Les points de suspension
Les points de suspension permettent à l'énonciateur de suggérer qu'il pourrait encore développer son idée de manière interminable.
Ex. : Le paysage champêtre s'éclaircissait, s'épanouissait, s'ouvrait...
– Le point d'exclamation
Le point d'exclamation marque l'indignation ou le refus.
Ex. : Quoi, tu ne rentres pas ce week-end !
Un terme placé entre guillemets permet d'indiquer que l'énonciateur prend une certaine distance par rapport au fait énoncé.
Ex. : Ces « nécessaires » digressions m'ont surpris lors de son discours.
– Le point d'interrogation
Dans un texte écrit, lorsque aucune réponse n'est attendue de la part du lecteur, il s'agit, le plus souvent, d'une question rhétorique qui a pour but de faire adhérer le lecteur à l'opinion de l'énonciateur.
Ex. : Alexandre a fini par connaître la vérité sur ses origines. A la mort de sa mère peut-être ? Il était alors adolescent.
– Les points de suspension
Les points de suspension permettent à l'énonciateur de suggérer qu'il pourrait encore développer son idée de manière interminable.
Ex. : Le paysage champêtre s'éclaircissait, s'épanouissait, s'ouvrait...
– Le point d'exclamation
Le point d'exclamation marque l'indignation ou le refus.
Ex. : Quoi, tu ne rentres pas ce week-end !
L'essentiel
La modalisation est l'ensemble du processus par lequel le
sujet de l'énonciation manifeste son attitude à
l'égard de l'énoncé. Pour
apprécier le degré de modalisation d'un texte,
il convient d'examiner de manière systématique
tous les termes (les modalisateurs) qui peuvent traduire la
subjectivité de l'énonciateur.

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