La démocratie
Comprendre la notion de démocratie
- Un État démocratique, dans son sens contemporain, se veut pluraliste, libéral, laïc et égalitaire.
- Un État de droit implique que les citoyens obéissent à des lois et que le peuple soit souverain.
- Les individus sont réunis au sein d'un principe commun, la Nation.
Il faut comprendre aujourd’hui la
démocratie dans la seule version qui soit
maintenant reconnue, c’est-à-dire comme
démocratie pluraliste et
libérale.
Le pluralisme implique que plusieurs partis
politiques soient reconnus ; il s’oppose au
« monisme » des
États totalitaires, au sein desquels un seul
parti politique est officiellement autorisé.
Les théories libérales, issues des
XVIIe et
XVIIIe siècles, ont pour
principe essentiel le respect de la liberté
des individus, et reconnaissent aux hommes des
droits naturels, que consacrera la
Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen, qualifiant ces droits
d’« inaliénables »
et de « sacrés ».
Les hommes sont reconnus égaux en droit.
Rien ne peut donc justifier qu’un individu, ou un
groupe d’individus, soient tenus pour
supérieurs à un autre individu ou
à un autre groupe d’individus.
L’article 1er stipule que
« Les hommes naissent et demeurent libres et
égaux en droit. Les distinctions sociales ne
peuvent être fondées que sur
l’utilité commune ». Est ainsi
sous-entendu que toute inégalité
n’est pas une injustice : sont pris en
compte le mérite, le talent des individus, ou la
quantité de travail qu’ils fournissent.
C’est pourquoi les États
démocratiques sont basés sur un principe
méritocratique, selon lequel il est juste
que les plus méritants soient
avantagés.
Le libéralisme économique suppose
la libre circulation des biens et des échanges,
ainsi que la liberté d’entreprendre ;
à ce titre, l’État limite son
contrôle. La recherche d’une
efficacité économique maximale,
qui comprend l’exigence de croissance, est au
cœur du système libéral.
Le libéralisme religieux s’exprime
à travers la notion de
laïcité : chacun est libre de
ses croyances, et de pratiquer la religion de son
choix, pourvu que cette pratique ne s’oppose pas
à l’expression des libertés
publiques. Un État démocratique
laïque applique les principes de
neutralité et de
tolérance.
La démocratie implique que soient pris en compte
les intérêts de l’ensemble
des individus, et en particulier des plus
défavorisés ; en théorie,
l’État démocratique a donc une
vocation sociale ; c’est pourquoi on le
qualifie
d’« État-Providence ».
Il est censé intervenir pour corriger les
inégalités sociales, et venir en aide
aux individus les plus défavorisés. Sa
vocation est donc de rétablir
l’égalité lorsque les
inégalités entre les citoyens sont trop
importantes.
Aujourd’hui, de nombreux États sont
toujours incapables d’instaurer un État
de droit, propre aux régimes
démocratiques. Dans un État de droit, le
citoyen n’obéit pas à un pouvoir,
mais à des lois proposées et
votées par ceux qui le représentent. Tout
État de droit est lié aux principes de la
Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen (26 août 1789).
En France, l’État de droit est
également lié à la
Constitution de la
Ve République du 4
octobre 1958, qui affirme dans son
Préambule que la France est une
République indivisible, laïque,
démocratique et sociale. Elle assure
l’égalité devant la loi de tous les
citoyens sans distinction d’origine, de race ou
de religion. Elle respecte toutes les croyances.
L’article 2 précise que « La
souveraineté nationale appartient au peuple, qui
l’exerce par ses représentants et par la
voie du référendum. »
Lorsqu’on parle, donc, de République, ou
de souveraineté républicaine, on fait
allusion à la souveraineté du peuple et
à l’indivisibilité de la
République : cela suppose que
l’existence de groupes ou de communautés
– qu’ils soient basés sur une
spécificité religieuse, linguistique,
régionale etc. – ne doit pas menacer
l’identité ou la cohésion
nationale. C’est en effet au nom de
l’existence de minorités qu’est
défendu le principe du communautarisme.
Si l’État doit garantir les droits de ces
minorités (il peut aussi s’agir de
minorités sexuelles par exemple), il doit en
même temps veiller à ce que les droits de
ces minorités ne rentrent pas en conflit avec le
droit, prééminent, du citoyen
français.
La Nation représente ce principe
supérieur qui unit les individus par-delà
leurs spécificités. Les individus, au
sein d’un État de droit, sont
rappelés à leur origine commune, au
caractère natif qui les réunit dans un
même ensemble.

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