L'identité des acteurs et le rôle des normes de communication
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Objectif : connaître les règles,
les conventions qui entourent la communication. Celles-ci sont
nécessaires et doivent être respectées par
les interlocuteurs afin de permettre l’établissement
d’une bonne communication.
Les règles et les conventions, couplées à des éléments propres aux interlocuteurs (registre de langage, habillement…), permettent aux acteurs d’échanger plus ou moins bien. En effet, chacun des interlocuteurs attend de l’autre qu’il mette en œuvre les normes et souhaite comprendre
1. L’identité des acteurs
L’identité des acteurs est, nous l’avons
vu dans le cours précédent
« La construction du sens »,
caractérisée par un certains nombres
d’éléments :- le comportement,
- l’attitude,
- les représentations mentales,
- les valeurs, cultures, personnalité…
D’autres facteurs influencent fortement le comportement des acteurs dans une situation de communication : le profil psychologique, le statut et autres…
a. Le profil psychologique
Celui-ci est étudié en fonction de quatre grands
traits de personnalité :
• introversion / extraversion
L’introversion : il s’agit de l’orientation d’une personne à l’égard des autres, elle plutôt orientée vers « le dedans » (en latin, introversus : « tourné vers l’intérieur »), vers ses propres pensées et réflexions, qui s’exprime à l’intérieur d’elle-même.
L'extraversion : orientation vers le dehors (en latin, extra et vertere : « extérieur » et « tourner »)
• logique / affectif
La logique est la manière d’être d’une personne qui se comporte de façon méthodique, rationnelle sans laisser place à l’affectif au contraire d’une personne marquée par l’affectivité qui aura tendance à agir et réagir en fonction de ses émotions.
• stable/ instable
Marque le caractère d’un individu, est-il changeant (instable) ou non.
• autonome / dépendant
L’autonomie renvoie à la capacité d’une personne à décider de ses agissements de manière indépendante, en fonction d’elle-même, de ses pensées. Une personne dépendante sera soumise aux autres dans la manière de se comporter, d’agir.
Bien évidemment la perception des traits de personnalité est subjective (propre à chacun) et une personne n’est pas à classer définitivement selon un trait précis. Chacun pourra modifier ses comportements habituels selon la situation.
• introversion / extraversion
L’introversion : il s’agit de l’orientation d’une personne à l’égard des autres, elle plutôt orientée vers « le dedans » (en latin, introversus : « tourné vers l’intérieur »), vers ses propres pensées et réflexions, qui s’exprime à l’intérieur d’elle-même.
L'extraversion : orientation vers le dehors (en latin, extra et vertere : « extérieur » et « tourner »)
• logique / affectif
La logique est la manière d’être d’une personne qui se comporte de façon méthodique, rationnelle sans laisser place à l’affectif au contraire d’une personne marquée par l’affectivité qui aura tendance à agir et réagir en fonction de ses émotions.
• stable/ instable
Marque le caractère d’un individu, est-il changeant (instable) ou non.
• autonome / dépendant
L’autonomie renvoie à la capacité d’une personne à décider de ses agissements de manière indépendante, en fonction d’elle-même, de ses pensées. Une personne dépendante sera soumise aux autres dans la manière de se comporter, d’agir.
Bien évidemment la perception des traits de personnalité est subjective (propre à chacun) et une personne n’est pas à classer définitivement selon un trait précis. Chacun pourra modifier ses comportements habituels selon la situation.
b. Le statut
Le statut est la position sociale reconnue
à chaque individu dans son groupe
d’appartenance.
Le statut est variable selon que l’on est dans le milieu professionnel ou dans la sphère privée (exemple : un jeune homme de 19 ans sera étudiant à la faculté, enfant à la maison et pourra être capitaine de l’équipe de football locale ou encore président d’une association…)
La manière de communiquer dépend du statut. Ainsi par exemple ouvrier ne parle pas de la même façon à son patron qu’un patron peut parler à son ouvrier.
Le statut est variable selon que l’on est dans le milieu professionnel ou dans la sphère privée (exemple : un jeune homme de 19 ans sera étudiant à la faculté, enfant à la maison et pourra être capitaine de l’équipe de football locale ou encore président d’une association…)
La manière de communiquer dépend du statut. Ainsi par exemple ouvrier ne parle pas de la même façon à son patron qu’un patron peut parler à son ouvrier.
c. Autres facteurs
Chacun d’entre nous à sa propre vision des choses,
des événements, du monde. Cet ensemble de ressentis
influence la communication des individus et peuvent les
entraîner à réagir différemment.
Le comportement (et donc la communication) d’un individu va aussi varier en fonction de son état physique et psychologique du moment.
Par exemple, après une altercation avec une personne, un individu peut ne pas être en capacité d’écouter une autre lui raconter ses soucis, ou encore à la fin d’une journée de travail stressante et fatigante, une personne ne sera pas aussi détendue et disponible à la conversation qu’elle ne le serait le dimanche par exemple.
Le comportement (et donc la communication) d’un individu va aussi varier en fonction de son état physique et psychologique du moment.
Par exemple, après une altercation avec une personne, un individu peut ne pas être en capacité d’écouter une autre lui raconter ses soucis, ou encore à la fin d’une journée de travail stressante et fatigante, une personne ne sera pas aussi détendue et disponible à la conversation qu’elle ne le serait le dimanche par exemple.
2. Le rôle des normes de communication
La communication passe par des rites, des codes qui varient
en fonction des groupes d’appartenance dans le temps et dans
l’espace.
a. Les normes de communication
Chaque culture, groupe social a des rituels qui
régulent et facilitent les échanges. Un rituel est
une convention, une forme de politesse. On distingue les rituels
de salutation (exprimer l’accueil, dire bonjour), de
présentation (se présenter à
quelqu’un, s’identifier), de remerciement (avoir un
témoignage de reconnaissance, dire merci), de
séparation (rupture avec son interlocuteur, dire
aurevoir).
Les rituels respectent des codes, des usages valables dans un contexte donné et à une certaine époque. La méconnaissance de ces rites peut faire échouer une communication.
Ces codes sont un ensemble de règles émanant d’une culture propre. Ils peuvent évoluer dans le temps, être différents d’un groupe social à un autre, d’un contexte à un autre, d’une culture à une autre.
D’autres éléments complètent cet ensemble de normes tels que la distance qui sépare les interlocuteurs (qui varie en fonction de leurs relations) : à moins d’un mètre de distance, l’espace entre deux interlocuteurs est qualifié d’intime, c’est-à-dire qu’il n’est réservé qu’aux proches (amis, familles…). Jusqu’à 1,5 mètre, c’est l’espace personnel, c’est-à-dire la zone normale de discussion entre amis ou collègues. Entre 3 et 4 mètres, les deux personnes ne se connaissent pas ou peu (espace social). Enfin, on appelle l’espace public, l’espace supérieur à 3,5 mètres qui existe entre tout le monde.
L’espace des interlocuteurs détermine aussi la qualité de la communication.
Les rituels respectent des codes, des usages valables dans un contexte donné et à une certaine époque. La méconnaissance de ces rites peut faire échouer une communication.
Ces codes sont un ensemble de règles émanant d’une culture propre. Ils peuvent évoluer dans le temps, être différents d’un groupe social à un autre, d’un contexte à un autre, d’une culture à une autre.
D’autres éléments complètent cet ensemble de normes tels que la distance qui sépare les interlocuteurs (qui varie en fonction de leurs relations) : à moins d’un mètre de distance, l’espace entre deux interlocuteurs est qualifié d’intime, c’est-à-dire qu’il n’est réservé qu’aux proches (amis, familles…). Jusqu’à 1,5 mètre, c’est l’espace personnel, c’est-à-dire la zone normale de discussion entre amis ou collègues. Entre 3 et 4 mètres, les deux personnes ne se connaissent pas ou peu (espace social). Enfin, on appelle l’espace public, l’espace supérieur à 3,5 mètres qui existe entre tout le monde.
L’espace des interlocuteurs détermine aussi la qualité de la communication.
b. Rôle des normes de communication
En respectant les normes d’un groupe, l’individu
montre son appartenance au groupe et à ses valeurs.
Dès lors la communication est
facilitée.
En effet, il est plus facile de communiquer avec quelqu’un qui nous ressemble, qui respecte les mêmes codes que nous qu’avec quelqu’un que nous trouvons par exemple grossier dans sa manière d’être ou son vocabulaire. L’individu risque de penser en permanence aux agissements, aux mots de son interlocuteur et non au message qu’il lui transmet, la communication échoue donc.
En France, une conversation commence en général par quelques phrases badines concernant le temps ou la santé, faire autrement passerait pour de l’impolitesse et risquerait de mettre l’interlocuteur dans de mauvaises dispositions ce qui pourrait empêcher toute communication efficace.
De même, en matière de distance, un interlocuteur trop proche d’un autre peut passer pour oppressant, voire agressif même sans le vouloir. La communication semble mal engagée…
La méconnaissance de toutes ces normes peut donc faire échouer une communication.
Les normes varient en fonction des cultures, il faut donc être attentif à l’étranger afin de ne pas choquer sans le vouloir.
En effet, il est plus facile de communiquer avec quelqu’un qui nous ressemble, qui respecte les mêmes codes que nous qu’avec quelqu’un que nous trouvons par exemple grossier dans sa manière d’être ou son vocabulaire. L’individu risque de penser en permanence aux agissements, aux mots de son interlocuteur et non au message qu’il lui transmet, la communication échoue donc.
En France, une conversation commence en général par quelques phrases badines concernant le temps ou la santé, faire autrement passerait pour de l’impolitesse et risquerait de mettre l’interlocuteur dans de mauvaises dispositions ce qui pourrait empêcher toute communication efficace.
De même, en matière de distance, un interlocuteur trop proche d’un autre peut passer pour oppressant, voire agressif même sans le vouloir. La communication semble mal engagée…
La méconnaissance de toutes ces normes peut donc faire échouer une communication.
Les normes varient en fonction des cultures, il faut donc être attentif à l’étranger afin de ne pas choquer sans le vouloir.
L'essentiel
Toute situation de communication est entourée de règles et de normes à respecter. Mais ces éléments ne sont pas les seuls à influencer une communication. En effet l'identité des acteurs est un facteur primordial à prendre en compte. Le profil psychologique, le statut ou encore les valeurs ont des conséquences importantes dans le déroulement d'une communication. Ils doivent donc être pris en compte par les interlocuteurs.
L'autre élément essentiel permettant l'établissement d'une bonne communication est le respect des normes, des codes de communication. En respectant les normes d’un groupe, l’individu montre son appartenance au groupe et à ses valeurs. Dès lors la communication est facilitée.
Toute situation de communication est entourée de règles et de normes à respecter. Mais ces éléments ne sont pas les seuls à influencer une communication. En effet l'identité des acteurs est un facteur primordial à prendre en compte. Le profil psychologique, le statut ou encore les valeurs ont des conséquences importantes dans le déroulement d'une communication. Ils doivent donc être pris en compte par les interlocuteurs.
L'autre élément essentiel permettant l'établissement d'une bonne communication est le respect des normes, des codes de communication. En respectant les normes d’un groupe, l’individu montre son appartenance au groupe et à ses valeurs. Dès lors la communication est facilitée.
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