L'État réglemente
Pour assurer une concurrence loyale et le libre jeu du marché, l'État interdit certaines pratiques comme le refus de vente, les conditions discriminatoires, la vente à perte (dumping), les ententes des producteurs sur les prix, etc.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est chargée, de son coté, de protéger le consommateur contre les abus des producteurs et distributeurs. Ainsi, la réglementation et le contrôle étatique permettent d'éviter les asymétries de pouvoir entre les différents acteurs des marchés.
Cette loi a donné lieu à de nombreux procès dont le plus célèbre est celui de la Standard Oil en 1911. J. D. Rockfeller avait réussi à obtenir un quasi-monopole de l'extraction et de la distribution du pétrole en Amérique. Son monopole a été démantelé et la Standard Oil fut scindée en une trentaine de sociétés.
Aujourd'hui encore, les pouvoirs publics s'attachent à limiter les abus de position dominante par des lois interdisant ces situations de domination sur le consommateur. Le récent procès de Microsoft ou les réticences de la Commission européenne à accepter la fusion entre Carrefour et Continent (Promodès) montrent que ce souci est toujours permanent.
L'État apporte alors une réponse en imposant des normes sanitaires et de sécurité minimales, tant pour ce qui concerne les méthodes de production que les produits consommés eux-mêmes. Par ailleurs, l'État arbitre entre justice sociale et efficacité économique en réglementant le contrat de travail, spécifiant les durées de travail, les droits du salarié et les salaires minimums.
En France, le SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) est ainsi réévalué chaque année.
Or ces externalités n'ont pas de prix immédiats : polluer ne coûte rien, du point de vue économique pour la plupart des producteurs individuels, seule la collectivité en ressent le désagrément. L'État doit alors entrer en jeu pour rendre « coûteuses » ces externalités. La solution privilégiée en Europe est d'appliquer le principe pollueur-payeur : les producteurs seront taxés en fonction de leur niveau de pollution, pour les inciter à trouver des moyens de production respectueux de l'environnement (on parle d'écotaxes).
L'autre solution est d'imposer des normes maximums de pollutions autorisées (par exemple avec un pot catalytique).


Des profs en ligne
- 6 j/7 de 17 h à 20 h
- Par chat, audio, vidéo
- Sur les matières principales

Des ressources riches
- Fiches, vidéos de cours
- Exercices & corrigés
- Modules de révisions Bac et Brevet

Des outils ludiques
- Coach virtuel
- Quiz interactifs
- Planning de révision

Des tableaux de bord
- Suivi de la progression
- Score d’assiduité
- Un compte Parent