L'Empire byzantin, conservation de l'Empire romain

L’Empire byzantin est l’héritier de l’Empire romain d’Orient, tel que l’a délimité l’empereur Théodose en 395.

En 476, à la chute de l’Empire romain d’Occident, l’Empire romain d’Orient devient le seul héritier de l’Empire romain.

Après la chute de l’Empire romain d’Occident en 476, l’Empire byzantin (Du nom de sa capitale, Byzance, qui deviendra Constantinople) porte seul l’héritage de l’Empire romain pendant encore un millénaire. C’est un empire de langue et de culture grecques et un empire chrétien.

Même si Justinien a cru pouvoir reconstituer l’ancien Empire romain dans sa globalité au VI^e siècle, ses conquêtes sont éphémères. La plupart de ses successeurs sont sur la défensive, confrontés à de multiples ennemis.

L’Empire byzantin est une monarchie, à la tête de laquelle le basileus (« roi » en grec) concentre tous les pouvoirs.

Chef politique et militaire, le basileus contrôle aussi l’Église et nomme le patriarche de Constantinople. Il est le représentant de Dieu sur Terre. Lorsqu’on se présente devant lui, on se prosterne face contre terre, c’est la proskynèse.

Basilique Sainte-Sophie, à Istanbul ǀ © iStock – hadynyah

Le basileus réside dans sa capitale, Constantinople, qui éblouit par ses richesses tous les voyageurs étrangers. La ville est l’héritière de Rome, avec ses palais, ses églises (l'église de Sainte-Sophie en particulier), ses édifices dédiés aux jeux et aux spectacles, etc.

Constantinople une capitale cosmopolite.

En 1054, le Grand Schisme sépare la chrétienté catholique, dirigée par le pape, de la chrétienté orthodoxe, menée par le patriarche de Constantinople.

Au-delà des querelles politiques et d’égos entre les têtes de ses deux Églises et des questions théologiques, c’est surtout la quatrième croisade en 1204, en provoquant le pillage de Constantinople par les Occidentaux, qui a provoqué la rupture définitive.

Les différences se sont accumulées au cours des siècles sur le plan des pratiques religieuses entre Orient et Occident. Chez les orthodoxes, le célibat n’est imposé qu’aux évêques et aux moines. Les prêtres peuvent donc se marier. Les cérémonies accordent plus d’importance aux chants et surtout aux icônes.