L'égalité filles-garçons et la mixité à l'école
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L’égalité est une valeur
fondamentale de la République inscrite dans sa
devise.
À l'école ou au collège, si tous les enfants sont égaux en droits, il subsiste des inégalités entre filles et garçons diffusées par des stéréotypes et des préjugés.
À l'école ou au collège, si tous les enfants sont égaux en droits, il subsiste des inégalités entre filles et garçons diffusées par des stéréotypes et des préjugés.
1. Filles et garçons sont-ils égaux ?
a. Les filles, premières victimes
d’inégalités
Dans de nombreux pays comme la France,
l’égalité entre les sexes est
garantie par la loi. Cependant, dans la plupart
des cultures, les filles restent dévalorisées par
rapport aux garçons. Ce sont souvent elles qui
aident aux tâches ménagères et aux
travaux domestiques. Ainsi, dans certains pays, elles
sont moins scolarisées et parfois même
mariées très jeunes.
Ces inégalités entre filles et garçons sont diffusées par des stéréotypes et des préjugés qui se mettent en place dès le plus jeune âge par le choix des jouets, des tenues vestimentaires, la publicité mais aussi l’humour misogyne (= sexiste).
Les femmes subissent également des inégalités face au salaire, au choix des métiers, mais aussi dans les sports ou les loisirs.
Ces inégalités entre filles et garçons sont diffusées par des stéréotypes et des préjugés qui se mettent en place dès le plus jeune âge par le choix des jouets, des tenues vestimentaires, la publicité mais aussi l’humour misogyne (= sexiste).
Les femmes subissent également des inégalités face au salaire, au choix des métiers, mais aussi dans les sports ou les loisirs.
b. Vers une plus grande égalité
Dans les années 1950, y compris en France,
les enfants n’étaient pas tous
égaux face à l’éducation.
Ils n’allaient pas dans les mêmes
établissements scolaires mais dans des
écoles pour filles ou pour
garçons.
Des différences existaient aussi entre filles et garçons dans les programmes enseignés. Ces différences ont cessé en 1975 avec la loi Haby, qui met en place la création du collège pour tous.
Aujourd’hui, dans la plupart des démocraties, tout enfant a droit à l’éducation, comme le défend la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
En France, depuis les lois Jules Ferry de 1881-1882, l’école est publique, gratuite et laïque et l'instruction est obligatoire.
Cependant, la situation n’est pas la même partout et on compte plus de 100 millions d’enfants non scolarisés dans le monde, dont 66 millions de filles.
Des différences existaient aussi entre filles et garçons dans les programmes enseignés. Ces différences ont cessé en 1975 avec la loi Haby, qui met en place la création du collège pour tous.
Aujourd’hui, dans la plupart des démocraties, tout enfant a droit à l’éducation, comme le défend la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE).
En France, depuis les lois Jules Ferry de 1881-1882, l’école est publique, gratuite et laïque et l'instruction est obligatoire.
Cependant, la situation n’est pas la même partout et on compte plus de 100 millions d’enfants non scolarisés dans le monde, dont 66 millions de filles.
2. L’égalité à l'école
et au collège
a. Les mêmes droits pour tous
L’égalité est une des valeurs de la
République appliquée à
l'école et au collège puisque tous les
élèves y sont égaux en droits :
Les établissements scolaires français sont publics et laïcs. La laïcité, autre valeur fondamentale de la République, garantit l’égalité et permet à tous les enfants de fréquenter l’école, quelles que soient leurs croyances ou leur absence de croyance.
- ils reçoivent le même enseignement ;
- ils ont le même droit de s’exprimer, d’être respectés ;
- ils obéissent aux mêmes devoirs.
Les établissements scolaires français sont publics et laïcs. La laïcité, autre valeur fondamentale de la République, garantit l’égalité et permet à tous les enfants de fréquenter l’école, quelles que soient leurs croyances ou leur absence de croyance.
b. Des actions pour réduire les
inégalités
Depuis 2005 et la loi
handicap, tous les enfants handicapés
ont aussi le droit d’être scolarisés
dans des écoles et des collèges ordinaires,
ce qui étend le principe de mixité
au critère du handicap.
Pour permettre la réussite de tous, d’autres actions sont mises en place :
Pour permettre la réussite de tous, d’autres actions sont mises en place :
- programmes personnalisés ;
- création d’une pédagogie adaptée ;
- venue d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) ;
- versement d’aides financières, etc.
L'essentiel
La question de l’égalité
filles-garçons à l’école
demeure une question d’actualité : dans
les textes, l’égalité devant
l’éducation est assurée à tous,
mais dans les faits, de nombreuses inégalités
subsistent :
De nombreux dispositifs tentent de réduire ces inégalités mais des efforts sont encore nécessaires au quotidien.
- stéréotypes et préjugés visant les filles ;
- débouchés différents pour les filles ou les garçons ;
- inégal accès à l’éducation pour les personnes handicapées ou en difficulté.
De nombreux dispositifs tentent de réduire ces inégalités mais des efforts sont encore nécessaires au quotidien.
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