Histoire des idées et des arts au 16e siècle
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La première moitié du 16e
siècle voit la naissance du monde moderne. Les hommes
découvrent de nouveaux mondes, l’héritage
antique est réévalué et la diffusion des
livres change le rapport à l’autorité, les
sciences et les techniques évoluent.
1. Un nouveau monde
a. Les grandes découvertes
Christophe Colomb
ouvre la voie des découvertes donnant une nouvelle
vision du monde. Quatre expéditions de 1492
à 1504 permettent de découvrir les
Caraïbes, la côte de l’Amérique
centrale et l’embouchure de l’Orénoque
; et marquent une avancée considérable dans
les sciences.
Les sciences nécessaires à la navigation tout d’abord avec la vérification de la théorie de la rotondité de la Terre, puis de l’héliocentrisme avec Copernic en 1543. C’est également le renouveau de la cartographie avec la publication du premier atlas : Theatrum Orbis Terrarum de Ortelius en 1570.
Les sciences nécessaires à la navigation tout d’abord avec la vérification de la théorie de la rotondité de la Terre, puis de l’héliocentrisme avec Copernic en 1543. C’est également le renouveau de la cartographie avec la publication du premier atlas : Theatrum Orbis Terrarum de Ortelius en 1570.
b. L'unification linguistique
François
Ier, qui fut
l’instigateur de la Renaissance en France, va
redorer la France culturelle et artistique. Pour ce
faire, il procède à l’unification
linguistique en promulguant l’édit de
Villers-Cotterêts dans lequel la langue
française devient langue officielle du royaume.
Les textes sont alors accessibles à tous. Par la
suite, La Pléiade et son Illustration et
défense de la langue française
contribuera à faire du français une langue
littéraire à part entière.
c. Une culture européenne
La Renaissance est européenne.
L’humanisme est représenté
avec Thomas More et
son Utopia ; Érasme et son
Éloge de la folie.
Il s’agit également de construire et de nourrir une critique de la connaissance humaine avec un retour au texte biblique.
Il s’agit également de construire et de nourrir une critique de la connaissance humaine avec un retour au texte biblique.
2. L'homme au centre du monde
a. Une nouvelle esthétique
François Ier, ébloui par le
Quattrocento italien, invite de nombreux artistes
à séjourner en France afin de partager leur
talent. C’est le cas de Léonard de Vinci ou de
Rosso. Avec eux,
François Ier crée
l’école de Fontainebleau. Elle est
destinée à enseigner le
maniérisme. (Le maniérisme reprend
les grands thèmes du passé, mais leur donne
une nouvelle forme picturale en déformant les
perspectives, étirant les formes, choisissant des
couleurs vives.
b. L'héritage antique
La Renaissance redécouvre le monde antique.
Celui-ci apparaît comme un tout cohérent,
avec un sens, une harmonie que l’on doit
connaître. Il faut avoir une idée exacte du
monde antique pour se faire mutatis mutandis, par
imitation, une image exacte de soi-même. Il
s’agit donc non plus de commenter, d’adapter
ou de moderniser l’héritage antique, mais de
rétablir le texte original dans sa pureté,
d’où un regain d’intérêt
pour les langues antiques. Plus
généralement, on parle de
néo-platonisme, doctrine liée au philosophe
italien Marsile Ficin
(1433-1499) et qui s’efforce de concilier la
philosophie platonicienne et le christianisme. Dans sa
conception de l’amour, cette doctrine
considère que l’attirance pour la
beauté humaine de l’être aimé
prépare à la contemplation future de la
beauté de Dieu : elle s’appuie sur
l’idée de l’immortalité de
l’âme.
3. La remise en question
a. La question religieuse
La Bible est relue et analysée. Sa relecture
suscite un mouvement de contestation nommé
l’évangélisme. Celui-ci vise
à réformer le christianisme en promouvant
la relation individuelle, personnelle de l’homme
à Dieu. La Renaissance se trouve alors
confrontée à un paradoxe idéologique
: l’homme est capable et libre d’explorer, de
conquérir, de s’enrichir alors que dans le
même temps, la religion le décrète
indigne et pécheur devant Dieu, incapable de
gagner son salut. Trois figures incarnent cette
réforme religieuse :
- Érasme qui prône l’évangélisme ou réformisme. Il défend l’idée du libre arbitre.
- Luther qui soutient que croire est nécessaire et suffisant pour être sauvé et échapper à la damnation éternelle.
- Calvin qui incarne le protestantisme réformé, soutient et développe l’idée de la prédestination. Dieu décide ou non d’accorder sa grâce.
- Érasme qui prône l’évangélisme ou réformisme. Il défend l’idée du libre arbitre.
- Luther qui soutient que croire est nécessaire et suffisant pour être sauvé et échapper à la damnation éternelle.
- Calvin qui incarne le protestantisme réformé, soutient et développe l’idée de la prédestination. Dieu décide ou non d’accorder sa grâce.
b. La fin d'un certain optimisme
Les guerres de religion vont ravager la France au
16e siècle jusqu’à la
promulgation de l’édit
de Nantes par Henri IV en 1598. Cet
édit met fin aux massacres et rétablit
l’unité nationale, en reconnaissant la
liberté de conscience, de culte et
l’égalité des protestants avec les
catholiques devant la loi. L’homme prend conscience
que rien n’est immuable, que tout change et que
finalement, il ne maîtrise rien.
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