Les ombres des Lumières
La fin du 18e siècle est marquée par le développement d’une littérature qui illustre les ambigüités et les inquiétudes du siècle.
1. Le libertinage
a. Le sens du terme libertinage
L’étymologie latine, libertinus,
désigne un esclave affranchi. Au 17e
siècle, le terme se rapporte à un courant
de pensée qui s’épanouira au
18e siècle. Celui-ci revendique une
liberté de mœurs et de religion.
Au 18e siècle, il s’agit pour les libertins de mener une vie libre, hors de la morale courante. Le libertin s’oriente vers les plaisirs charnels, avec un certain raffinement. Il mène une vie dissolue, guidé par la recherche du plaisir. L’activité du libertin n’a de sens que dans une société fortement sanglée dans des codes moraux et religieux car il a besoin d’une morale pour la bafouer.
Au 18e siècle, il s’agit pour les libertins de mener une vie libre, hors de la morale courante. Le libertin s’oriente vers les plaisirs charnels, avec un certain raffinement. Il mène une vie dissolue, guidé par la recherche du plaisir. L’activité du libertin n’a de sens que dans une société fortement sanglée dans des codes moraux et religieux car il a besoin d’une morale pour la bafouer.
b. Les caractéristiques du libertin
Plusieurs traits caractérisent un libertin
:
- être protéiforme : le libertin peut endosser toutes les apparences que réclame une situation ;
- être comédien : il excelle dans la représentation. Le vrai triomphe du libertin est de s’assurer l’estime de la société.
- la séduction est une guerre : il s’agit pour le conquérant de mener un combat afin de faire abdiquer sa victime comme Valmont avec la présidente Tourvel dans Les Liaisons dangereuses de Laclos.
- un stratège machiavélique : il utilise une méthode, un plan rigoureux.
- culte du moi : le libertin se place au-dessus du commun des hommes et célèbre la perfection de ses machinations.
- un joueur qui prend tout à la légère, car c’est le meilleur moyen de préserver sa liberté.
- être protéiforme : le libertin peut endosser toutes les apparences que réclame une situation ;
- être comédien : il excelle dans la représentation. Le vrai triomphe du libertin est de s’assurer l’estime de la société.
- la séduction est une guerre : il s’agit pour le conquérant de mener un combat afin de faire abdiquer sa victime comme Valmont avec la présidente Tourvel dans Les Liaisons dangereuses de Laclos.
- un stratège machiavélique : il utilise une méthode, un plan rigoureux.
- culte du moi : le libertin se place au-dessus du commun des hommes et célèbre la perfection de ses machinations.
- un joueur qui prend tout à la légère, car c’est le meilleur moyen de préserver sa liberté.
2. Les abîmes du Moi
Les inquiétudes et le rejet de toute forme de morale
se traduisent également par l’exploration de
la noirceur de l’âme, des pulsions
refoulées.
a. Le roman fantastique
Cette violence se retrouve dans la littérature
fantastique qui explore la dualité de
l’homme et des apparences. Le thème du
diable est à l’honneur. Incarnation du
mal et métaphore des forces cachées, le
diable devient un personnage central de la
littérature. Dans Le Diable amoureux
(1772), Cazotte raconte l’histoire de Don Alvare,
un jeune officier espagnol au service du roi de Naples
qui se fait initier aux pratiques magiques et invoque le
diable. Après de multiples apparitions, ce dernier
apparaît en jeune fille, Blondetta, qui devient la
maîtresse du jeune officier.
b. Le maquis de Sade
Donatien Alphonse François, marquis de Sade
(1740-1814) est promis à un brillant avenir, mais
il se trouve renié par l’aristocratie pour
son libertinage et ses sacrilèges. Il vit dans la
débauche et le scandale et sera
emprisonné.
Sade publie ses œuvres pendant son incarcération et veut offrir partout le vice triomphant et la vertu victime de ses sacrifices. Sade est l’initiateur du sadisme, c'est-à-dire un ensemble des perversions sexuelles qui sont satisfaites par le spectacle de la douleur qui est infligée à autrui. Dans Les Infortunes de la vertu (1787) de Sade met en scène une jeune fille vertueuse, soucieuse de se raccrocher à une morale et qui se trouve précipitée dans la misère.
Sade publie ses œuvres pendant son incarcération et veut offrir partout le vice triomphant et la vertu victime de ses sacrifices. Sade est l’initiateur du sadisme, c'est-à-dire un ensemble des perversions sexuelles qui sont satisfaites par le spectacle de la douleur qui est infligée à autrui. Dans Les Infortunes de la vertu (1787) de Sade met en scène une jeune fille vertueuse, soucieuse de se raccrocher à une morale et qui se trouve précipitée dans la misère.

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