Étude de cas : Un espace touristique du Maghreb

Le nombre de touristes a été multiplié par 2 entre 2001 et 2009 pour atteindre 8,8 millions d'arrivées en 2010. Ces touristes internationaux viennent pour l'essentiel d'Europe (6 680 000) et plus précisément de la France (1 700 000).

Doc. 1 : Marché de Djemaa el Fna au Maroc

Mazagan Beach Resort est une station balnéaire marocaine en cours d'aménagement, située sur la côte Atlantique, dans la province d'El Jadida, à proximité d'une plage de 7 kilomètres. Elle dispose déjà d'un hôtel de 500 chambres ou suites et d'un golf. Viendront s'ajouter d'autres hôtels, des villas, des commerces, un centre de congrès.

Ce complexe hôtelier est réalisé dans le cadre d'un plan de développement touristique - le « Plan Azur » - lancé par le gouvernement marocain afin de renforcer les infrastructures touristiques et participer ainsi au développement économique du pays.

Le Maroc dispose de nombreux atouts touristiques :

• la proximité géographique et culturelle puisque cette destination touristique est à 3 heures d'avion de la plupart des capitales européennes ;

• le climat méditerranéen (doux, sec et ensoleillé) et des paysages variés (littoraux) ;

Doc. 2 : Vue de Tanger au Maroc

• un patrimoine culturel de qualité ;

Doc. 3 : La Mosquée Hassan II a Casablanca au Maroc.

• des prix compétitifs grâce à une main-d'œuvre bon marché ;

• la valorisation du littoral grâce à des infrastructures de qualité - hôtelières, de loisirs (golf…) et de transport (routes…) -, la formation et la promotion dans le cadre du « Plan Azur » (2001-2009).

Les avantages économiques sont nombreux puisque le tourisme est créateur d'emplois et de richesse. En effet, ce secteur emploie 700 000 personnes et représente 10% du PIB (Produit intérieur brut) du Maroc.

Mais il entraîne des problèmes environnementaux, notamment la consommation accrue d'eau et la « bétonisation » du littoral. En effet, la consommation en eau d'un touriste s'élève à 500 litres par jour alors que celle d'un Marocain n'est que de 40 litres par jour. La concentration saisonnière pendant l'été, et spatiale sur le littoral des activités touristiques accentue l'impact sur l'environnement.

La solution pourrait être la diversification des activités et le développement de nouvelles formes de tourisme : culturel et urbain, d'aventure…