Éthique
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- Comprendre le caractère pluridimensionnel de l’éthique.
- Comprendre la difficulté à faire respecter l’éthique dans les affaires.
- L’éthique est un ensemble de prescriptions
liées au comportement des acteurs, et
spécifiques à un groupe, une population ou
une organisation. Dans les affaires, elle n’est pas
une notion récente, mais elle est devenue cruciale
aujourd’hui.
En effet, les États obligent, par des lois, les entreprises à changer leurs pratiques pour aboutir à des pratiques plus éthiques. Elle a pour vocation d’aligner le comportement d’un agent sur des valeurs revendiquées, et est aussi un mode de gouvernance destiné à diminuer certains risques de gestion (juridiques, pénaux, image et réputation). - En parallèle, les consommateurs sont de plus en plus attentifs au comportement de l’organisation et à son respect des parties prenantes.
- Éthique
- Pratique éthique
La notion d’éthique se rapporte aux
pratiques des entreprises. Elle se rapporte à la
responsabilité de l’ensemble des parties
prenantes de l’entreprise et à la
façon de conduire les affaires.
Ainsi, la notion d’éthique renvoie
à plusieurs domaines :
- le respect de l’environnement ;
- la RSE au sens large, mais surtout sur le pilier économique ;
- la gouvernance de l’entreprise ;
- la culture et les valeurs de l’entreprise.
Elle suggère que l’entreprise est responsable de ses pratiques et des impacts de son activité sur l’ensemble de la société.
Une entreprise éthique conduit son
activité en respectant l’ensemble de ses
parties prenantes dans une logique de transparence et
de traitement équitable.
Les salariés doivent donc être
traités de façon équitable.
La parité salariale est un des marqueurs d’une organisation éthique c’est-à-dire qu’à travail égal, il y aura salaire égal quel que soit le sexe du salarié ou ses caractéristiques individuelles.
Les relations avec les partenaires commerciaux notamment les clients et les fournisseurs s’appuient sur la transparence.
Lors d’un appel d’offre, le service achat examine les offres des fournisseurs selon les mêmes règles et le « mieux disant » est sélectionné. Des critères objectifs seront donc choisis.
La notion d'éthique et de pratique éthique dans les affaires commence dans les années 1970. C’est à cette période que le droit international, notamment pour lutter contre le travail des enfants, ou les pratiques d’esclavage moderne, prend forme. Les lois contre la corruption, comme le « Foreign Corrupt Practices Act » édité aux États-Unis qui définit la corruption et sa pénalisation, apparaissent.
C’est surtout dans les pays anglo-saxons que les entreprises se structurent autour de la notion avec des directeurs de l’éthique ou des auditeurs chargés d’évaluer et de lutter contre certaines pratiques discriminantes.
La loi Sarbane Oxley promulguée aux États-Unis est un exemple de cette avancée. Elle vise à responsabiliser les dirigeants dans leur lutte contre la fraude et à protéger les investisseurs en améliorant la fiabilité des analyses financières diffusées par les entreprises.
C’est à partir du début des années 2000 avec la généralisation de la lutte contre le réchauffement climatique et la notion de RSE que l’éthique devient une question centrale dans les organisations.
Les pays ont promulgué des lois pour obliger les entreprises à amener leurs pratiques vers plus d’éthique. Elles sont donc obligées désormais de se préoccuper de cette question.
Elles ont pour obligation de :
- prévenir les risques en créant des guides stricts encadrant les pratiques ;
- réguler les problèmes éthiques ;
- respecter les obligations juridiques liées aux problématiques éthiques ou aller au-delà en prenant une décision plus favorable que la loi en vigueur.
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