Écrire une appréciation personnelle
- Maitriser sa connaissance d’une œuvre.
- Partager sa réflexion sur ses expériences de lecture.
- Comprendre que cet écrit est un exercice d’argumentation.
- Partir de son opinion personnelle pour proposer des arguments construits et des exemples tirés de l’œuvre dont il est question.
- Maitriser les techniques de l’argumentation
Au baccalauréat, la seconde partie de
l’épreuve orale consiste en un entretien durant
lequel le candidat présente une œuvre de
son choix et explique les raisons de ce choix.
Il est donc intéressant, durant les deux années
de préparation, de s’entrainer à
écrire une appréciation personnelle sur une
œuvre, une représentation
théâtrale, etc.
Écrire une appréciation personnelle requiert des capacités d’analyse et d’argumentation, afin de pouvoir convaincre son auditeur ou son lecteur.
Écrire une appréciation personnelle est un exercice d’argumentation. En effet, il s’agit ici de donner son avis personnel, en le basant sur des arguments illustrés par des exemples.
On peut partir de son opinion, de ses émotions, ce qui fait de cette écriture un exercice personnel : expliquer pourquoi on a aimé une œuvre ou qu’un texte nous a touché permet de construire une appréciation personnelle.
Cette appréciation peut être négative, mais doit reposer sur des arguments construits.
Pour trouver ces arguments, on peut partir des observations formelles : le genre, le style, les procédés, et même la syntaxe.
Bien entendu, le travail fait en classe tout au long de l’année, et les analyses proposées par le professeur, sont une source d’inspiration dans la recherche des arguments.
Les exemples sont tirés directement de
l’œuvre défendue, il faut donc la
maitriser et la comprendre.
Il peut donc être intéressant de se
constituer, tout au long de l’année, un
carnet ou un dossier sur l’œuvre
choisie, dans lequel on note les références
(chapitres, actes, scènes, paragraphes, etc.) des
différentes citations que l’on veut
retenir.
À l’écrit comme à l’oral, une expression maitrisée est le signe d’une compréhension et d’une analyse fines de l’œuvre.
Le lexique doit donc être choisi avec soin. On veillera par exemple à utiliser le vocabulaire technique propre à chaque genre :
- Pour le récit et le roman : les points de vue, les descriptions, la caractérisation, les temps verbaux, etc. ;
- Pour la poésie : la versification, les figures de style, les sonorités, etc. ;
- Pour le théâtre : la double énonciation, les dialogues, les didascalies, etc. ;
- Pour la littérature d’idées : les stratégies argumentatives (convaincre, persuader), les types d’arguments, la thèse, etc.
La syntaxe a aussi son importance : les connecteurs logiques, notamment, permettent de structurer et de faire avancer le propos.
En effet, l’appréciation personnelle étant un exercice d’argumentation, il est important d’utiliser les connecteurs à bon escient pour montrer que ce jugement que l’on donne sur une œuvre est basé sur des arguments solides.
On peut donc voir dans La Princesse de Clèves un récit d’introspection mais aussi un roman d’analyse, qui peut d'ailleurs être qualifié de novateur. En outre, la modernité de ce récit transparait à bien des niveaux.
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