Écrire un résumé

Le résumé commence par une lecture attentive du texte source, suivie d’une analyse de la composition de celui-ci :

• Énonciation : qui parle ? À qui s’adresse le texte ?
• Type de texte : narratif, descriptif, explicatif, argumentatif ?
• Lexique : termes mélioratifs, péjoratifs ? Champs lexicaux particuliers ?
• Niveau de langue : quel est-il ?
• Temps des verbes.

Après l’analyse, on opère différemment selon le type de texte :

• narratif, on respectera le schéma proposé par le texte, c’est-à-dire l’enchainement des actions ;
• descriptif, on veillera à préserver les descriptions, tout en les regroupant ;
• explicatif, on fera attention à garder l’enchainement logique des idées ;
• argumentatif, on reprendra les arguments proposés, en laissant de côté les exemples.

Le résumé gardera la même situation d’énonciation (personnes, temps verbaux, etc.) que le texte source.

Une fois l’analyse et le repérage terminés, on peut commencer à résumer au brouillon le texte :

• Pour un texte narratif, on part du schéma narratif en l’expurgeant des actions secondaires.
• Pour un texte descriptif, on garde l’idée essentielle en éliminant les détails.
• Pour un texte explicatif, on veille à garder la cohérence du texte en laissant de côté les étapes qui ne sont pas nécessaires à la compréhension globale.
• Pour un texte argumentatif, on respecte l’enchainement logique des arguments sans garder les exemples.

On choisit des termes généralistes pour remplacer le lexique spécialisé.
On remplace les énumérations et les champs lexicaux par le mot qui en reprend l’idée générale.
On utilise la ponctuation pour remplacer certains connecteurs logiques.
On transpose les formes passives en formes actives.

C’est un moment important de l’exercice, à ne surtout pas négliger.

Il faut se demander à la relecture si le résumé reprend bien les étapes et les idées principales du texte, et si l'ensemble est cohérent.

Si besoin, il faut remanier son brouillon pour ajouter l’idée ou l’argument oublié.