Les îles de la Caraïbe et des Antilles : entre intégration régionale et mondiale
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Être en mesure de présenter des facteurs qui expliquent pourquoi cet espace est morcelé.
- Être en mesure d’expliquer l’intégration de ces territoires dans la mondialisation et les limites de l’intégration régionale.
- Le Bassin caribéen est un vaste espace géographique territorialement morcelé de 4,3 millions de km2, situé entre l'Amérique du Nord et l'Amérique latine, auquel sont intégrées les îles de la Caraïbe et des Antilles. Ces îles sont fortement soumises aux intérêts des États-Unis et à l’influence européenne.
- Cependant, l’archipel est bel et bien une zone d'interface. Si les échanges commerciaux mondiaux sont très inégaux, les flux financiers, IDE et le tourisme favorisent le développement économique de ces territoires qui concentrent de nombreux flux illicites qui constituent la mondialisation grise.
- L’intégration à l’échelle mondiale des îles de la Caraïbe et des Antilles s’est réalisée au détriment d’une intégration régionale plus lente et difficile.
- Mondialisation
- Flux
- Interface
- Échelles
- Aménagements
- Acteurs
L’archipel des Antilles se situe dans le Bassin
caribéen : un vaste espace
géographiquement morcelé, situé entre
Amérique du Nord et Amérique latine,
défini comme l'ensemble des territoires continentaux
et insulaires qui bordent le Golfe du Mexique ainsi que la
mer des Caraïbes.
Soit, une zone de 4,3 millions de km2 qui
s'étire sur plus de 4 000 km du nord au
sud.
Les États qui le composent sont culturellement
marqués par diverses influences, hispaniques en
premier lieu, mais également anglo-saxonnes,
françaises et hollandaises.
L’archipel des Antilles, situé dans la mer
des Caraïbes, est un ensemble d’îles
qui s’étendent sur
240 000 km2 et concentrent un peu
plus de 42 millions d’habitants.
Cuba, Porto Rico, la Jamaïque et Haïti sont
au nord de l’archipel, ces îles constituent
les Grandes Antilles. Les îles qui
s’étendent de l’est de
l’archipel jusqu’au large du
Vénézuela constituent les Petites
Antilles.
Situées entre l’Amérique du Nord et
l’Amérique du Sud, les îles de la
Caraïbe sont inégalement
développées.
Quelques îles - notamment les Bahamas, Porto
Rico, la Martinique et la Guadeloupe - connaissent
un fort développement, le PIB par habitant y est
supérieur à 20 000 dollars et
l’IDH est élevé.
Ces îles ont toutes un IDH supérieur à 0,80 : Bahamas (0,81), Porto Rico (0,85), la Martinique (0,81) et la Guadeloupe (0,82). En France l’IDH est de 0,89.
Cet ensemble géographique concentre également de nombreux territoires en développement, notamment Cuba, la République dominicaine, la Jamaïque etc. Le PIB par habitant et l’IDH sont plus faibles.
La République dominicaine est un territoire en développement. Sa croissance économique est majoritairement liée au tourisme. Le PIB par habitant y est inférieur à 10 000 dollars (8 050) et l’IDH est de 0,74.
C’est également dans cet espace géographique que se situe un des 47 PMA : Haïti. Le PIB par habitant est inférieur à 1 000 dollars et l’IDH (0,503) est parmi les plus faibles au monde. Ce territoire insulaire occupe le 169e rang mondial du classement de l’indice de développement humain.
Ces États se concentrent dans les Suds : 33 pays sont situés en Afrique, 9 en Asie, 4 en Océanie et 1 aux Antilles.
L’instabilité politique et les catastrophes naturelles ont considérablement nuit à la croissance économique d'Haïti.
Ces disparités économiques et
territoriales sont liées à une
inégale intégration à la
mondialisation à diverses échelles.
Cela peut notamment s’expliquer par le contraste
de la gestion politique et par la différence de
superficie de ces territoires insulaires puisque les
plus vastes possèdent davantage d’atouts
et de ressources qui peuvent être
valorisés par des politiques
d’aménagement. L’influence
d’une multitude d’acteurs extérieurs
contribue également à
l’inégale intégration des
territoires.
Depuis sa découverte par les Européens
à la fin du XVe siècle, cette
région du monde est traversée par des
flux importants d'hommes, de marchandises, de capitaux,
etc.
Longtemps, les espaces littoraux, par
l'intermédiaire de villes-ports, ont servi
d'interfaces entre l'Ancien Monde, à savoir le
continent européen, et le Nouveau,
c'est-à-dire les Amériques. Du
XVIe au
XVIIIe siècle, les Caraïbes
constituent, pour les Français, les Anglais, les
Espagnols, les Portugais et les Hollandais qui se
partagent ce territoire, une zone de commerce sans
cesse en expansion. Elles constituent rapidement, la
périphérie intégrée, la
plus riche d'Europe.
Actuellement, certains territoires appartiennent encore
à des puissances européennes, ce qui
facilite leur développement économique et
leur intégration dans la mondialisation.
Le passé coloniale explique que de nombreux territoires se retrouvent sous dépendance des puissances européennes.
- Ainsi, la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Barthélemy sont des territoires français.
- Les territoires insulaires d’Aruba, Curaçao et Bonaire sont néerlandais.
- L’île de Saint-Martin, divisée en deux, constitue d’une part un territoire français et de l’autre un territoire néerlandais.
- Les îles Vierges britanniques, les îles Caïmans, Turks-et-Caïques, Montserrat et l’île d’Anguilla sont des territoires britanniques.
En effet, ces territoires bénéficient d’importantes aides européennes et de flux commerciaux et touristiques importants en provenance d’Europe.
En Guadeloupe, 58 % des importations et 43 % des exportations se font avec la France métropolitaine.
La proximité des États-Unis a un impact
considérable sur le développement
économique et l’intégration des
îles qui constituent le Bassin
caribéen.
Dès les années 1980, la
1re puissance économique mondiale
signe des traités de libre-échange
avantageux avec divers pays du Bassin caribéen.
S’ils valorisent l’ouverture commerciale et
l’essor économique des territoires de cet
espace, ils renforcent également
l’influence américaine.
Le 1er octobre 2000, la loi américaine sur le partenariat commercial avec le bassin de la Caraïbe entre en vigueur. Celle-ci fait suite à divers traités dont l’objectif est de favoriser la relance économique du Bassin caribéen. Cette loi avait pour but de stimuler le développement de l’industrie textile dans les Caraïbes grâce à un partenariat avec les États-Unis.
L’influence américaine reste très
importante dans les Antilles. Les territoires les plus
développés - Porto Rico et les
îles Vierges des États-Unis - sont
contrôlés par les États-Unis. Les
flux commerciaux se font majoritairement avec les
États-Unis et les puissances européennes
auxquelles certaines îles sont
rattachées.
De nombreux IDE et flux financiers - destinés
aux paradis fiscaux - de la région proviennent
également des États-Unis.
Par ailleurs, les îles des Caraïbes se
caractérisent par des paysages paradisiaques et
un climat tropical, des atouts qui sont
recherchés par de nombreux croisiéristes
américain au départ du port de Miami qui
est le 1er port de croisière
mondial.
Ainsi, la proximité géographique des
États-Unis contribue au développement
économique des territoires du nord des Antilles.
La Chine est un nouvel acteur qui s’impose
progressivement dans le Bassin caribéen
grâce au canal de Panama qui facilite
l’ouverture de la région sur le monde.
Au début du XXe siècle,
les flux commerciaux entre la Chine et les îles
de la Caraïbe sont quasiment inexistants. En 2018,
on estime qu’un peu plus de 10 % des
importations de cet espace géographique
proviennent de Chine.
L’évolution des relations commerciales
entre la Chine et la République dominicaine
témoigne du renforcement de la présence
chinoise dans la région.
En 2009, les relations commerciales entre la Chine et la République dominicaine sont très faibles. Les importations en provenance de Chine et les exportations vers la Chine sont inférieures à 5 %.
En 2018, les exportations vers la Chine se sont réduites, mais les importations s’élèvent à 16 %.
On assiste donc à une dépendance progressive de la République dominicaine vis-à-vis de la Chine.
Elle investit également dans les secteurs du
tourisme et des produits agricoles grâce aux IDE.
Ces investissements se concentrent majoritairement dans
les pays membres de la CARICOM.
Par ailleurs, la présence chinoise se traduit
par une volonté de concurrencer la puissance
américaine dans la région. Elle soutient
politiquement et économiquement le Venezuela et
Cuba qui prônent une politique socialiste en
opposition au capitalisme américain.
Navires porte-conteneurs sur le canal du Panama | © iStock – 35007
Le canal de Panama est, comme son nom l'indique, un
canal maritime long de 80 km de long qui
traverse de part en part l'isthme de Panama en
Amérique Centrale et relie l'océan
Atlantique à l'océan Pacifique.
Commencé par la France et achevé par les
Américains en 1887, il est ouvert à la
circulation en 1914, permettant aux bateaux de
marchandises d'éviter le périlleux
passage du Cap Horn. Administré par les
Américains depuis son ouverture, il a
été rétrocédé
à la république du Panama (dont l'une des
façades littorales faisant partie du Bassin
caraïbéen) en 1999.
Cette ouverture sur le Pacifique renforce le
rôle d'interface du Bassin puisqu'elle
autorise des échanges aisés entre les
3 côtes des États-Unis ainsi qu'avec
les deux autres pôles de la Triade élargie
(Europe et Asie orientale).
Les territoires insulaires intégrés au commerce mondial ont des caractéristiques semblables aux zones en développement ou émergentes. Ils ne constituent donc pas un centre d’impulsion. Ils sont organisés sur un modèle centre/périphérie dont le Bassin ne constitue pas le centre puisque les échanges sont déséquilibrés.
En effet, la petite superficie des territoires ne leur permet pas de bénéficier d’autant d’atouts que les territoires continentaux. Ainsi, ce sont majoritairement des produits agricoles et des biens de faible valeur ajoutée qui sont exportés tandis qu’ils importent de nombreux produits transformés à plus haute valeur ajoutée et des biens de haute technologie.
La balance commerciale de ces territoires est donc majoritairement déficitaire.
En 2017, les importations de la Guadeloupe s’élèvent à 2 939 millions d’euros tandis que ces importations ne représentent que 280 millions d’euros.
Ils échangent majoritairement avec les États-Unis et les États européens. La proximité du canal du Panama favorise également les flux commerciaux en provenance d’Asie orientale.
Les îles de la Caraïbe et des Antilles
bénéficient de clichés
touristiques très avantageux : le climat
tropical et les paysages paradisiaques attirent chaque
année des millions de touristes.
Le tourisme est un levier économique pour les
territoires insulaires.
Le développement de l’économie
touristique dans les îles de la Caraïbe et
des Antilles débutent dès les
années 1970. Le Bassin caribéen est
dynamique et en constante évolution ce qui a
permis de multiplier par deux le nombre de touristes
entre 1990 et 2015.
En 1990, on enregistre 11,4 millions de touristes internationaux. En 2015, le nombre de touristes internationaux est multiplié par deux, il s’élève à 25,2 millions de touristes grâce à une forte hausse de la clientèle nord-américaine.
Ce dynamisme progressif, et tardif pour certaines îles, s’explique par le fait que les pouvoirs publics - donc des acteurs publics à différentes échelles - se sont impliqués, par le biais d’investissements ou d’aides fiscales, dans les politiques de développement du tourisme. Cela se traduit, tout d’abord, par une forte hausse du nombre d’infrastructures hôtelières.
La Guadeloupe a fait l’objet de plusieurs plans de relance économique dont certains ont favorisé le développement du tourisme. Ainsi, au milieu des années 1960, la capacité hôtelière de l’île s’élevait à 500 chambres. Fin 2018, la capacité hôtelière s’élève à 274 222 chambres.
Le bon niveau de connectivité aérienne
des îles favorise également
l’activité touristique.
Ainsi, la République dominicaine est la
première destination touristique de la
Caraïbe. En 2018, l’île a accueilli
8 millions de touristes essentiellement
européens, nord-américains et
s’ouvre progressivement aux touristes
asiatiques.
Par ailleurs, les îles de la Caraïbe et des
Antilles sont concentrées dans le 1er
bassin de croisières à
l’échelle mondiale. La région
regroupe 33 % des offres de croisières, la
proximité du port de Miami renforce
l’attractivité du bassin.
D’importants aménagements ont donc
été réalisés dans de
nombreux ports afin d'accueillir les navires de
croisières dont la taille évolue
considérablement.
Entre 2012 et 2013, le grand port maritime de la Guadeloupe situé à Pointe-à-Pitre a réalisé des travaux d’aménagement afin de renforcer l’accueil et les services liés aux croisières. L’enjeu principal étant de pouvoir accueillir plusieurs bateaux de croisière simultanément. Ainsi, deux hangars du port (H6 et H4) sont aménagés afin de faciliter la circulation des flux de passagers, d’améliorer leur confort, d’accélérer les procédures d’embarquement et de débarquement et de renforcer la sécurité.
Les îles de la Caraïbe et des Antilles doivent tout de même faire face à la concurrence des îles tropicales asiatiques qui accueillent chaque année un nombre considérable de touristes.
Les îles de la Caraïbe et des Antilles
s’intègrent à la mondialisation,
car elles proposent une fiscalité très
avantageuse qui attire d’importants flux
financiers.
En effet, les Bahamas, les îles Caïmans,
Aruba, Curaçao, Grenade, Sainte-Lucie et
Trinité-et-Tobago sont des paradis fiscaux.
Le secret bancaire y est pratiqué.
Selon l’OCDE, quatre critères permettent de définir un paradis fiscal :
- une absence ou quasi inexistence d’impôts ;
- une absence de transparence ;
- une tolérance pour les sociétés écran aux activités fictives ;
- une législation interdisant l’échange d’informations avec toute autre administration.
Ainsi, le développement des services financiers
et l’importance des flux financiers ont permis
aux îles Caïman, aux Bahamas et à
Aruba de s’ériger en tant que places
financières. Ces territoires regroupent une
multitude d’acteurs qui concourent au bon
fonctionnement des marchés financiers.
Les îles de la Caraïbe et des Antilles se
caractérisent également par la
concentration de nombreuses zones franches. Celles-ci
attirent les IDE - investissements directs
étrangers - en provenance des
États-Unis qui favorisent
l’industrialisation. Depuis quelques
années, les IDE en provenance de Chine se
multiplient puisque le pays investit dans les secteurs
du tourisme et de l’exploitation des
matières premières.
La République dominicaine concentre 71 zones franches qui ont contribué à l’installation de 665 entreprises qui ont généré 165 000 emplois directs. 60 % des exportations sur l’île proviennent de ces zones.
Le Bassin caribéen se caractérise par une importante circulation de flux illicites.
La production et la circulation des drogues y sont très importantes puisque le Mexique et la Jamaïque sont de grands producteurs mondiaux de cannabis et que la Colombie est le 1er producteur mondial de cocaïne. Les marchandises sont ensuite acheminées par le biais de différentes routes des drogues. Une route des drogues terrestre relie les productions d’Amérique centrale et du sud aux États-Unis qui est le 2e consommateur mondial de cannabis. Une autre route des drogues permet d’acheminer la production de cocaïne depuis la Colombie jusqu’aux États-Unis. Celle-ci passe par les îles de la Caraïbe et des Antilles pour atteindre la Floride (État américain).
Enfin, une route maritime permet d’acheminer les marchandises depuis le Bassin caribéen vers l’Europe.
Ce bassin se caractérise également par une intense circulation de migration clandestine. L’instabilité politique et les difficultés économiques des pays émergents (continentaux et insulaires) qui composent le Bassin caribéen contribuent aux migrations clandestines vers les États-Unis.
Dans les îles de la Caraïbe et des Antilles, les écarts de développement des îles, la proximité géographique et la proximité culturelle favorisent la migration clandestine dans l’espace intra-caribéen.
En novembre 2019, les autorités dominicaines ont procédé à l’arrestation de 1 351 haïtiens qui ont été jugés comme étant dans une situation irrégulière.
Malgré des déséquilibres et la circulation de nombreux flux illicites, les îles de la Caraïbe et des Antilles sont intégrées à la mondialisation grâce au tourisme et aux flux financiers. Toutefois, l’émergence d’une intégration régionale s’avère plus complexe.
L’intégration régionale des
îles de la Caraïbe et des Antilles dans le
Bassin caribéen, espace régional auquel
elles appartiennent, se fait très
progressivement et parfois difficilement.
Les échanges commerciaux intra caribéens
sont relativement faibles, les îles
échanges davantage avec le reste du monde.
Cela s’explique d’une part par le fait que
ces territoires insulaires ont des besoins similaires
mais des ressources limitées, et
également par le fait que nombre d’entre
eux dépendent des États-Unis et de pays
européens. Cette dépendance
vis-à-vis des États-Unis est telle que la
mer des Caraïbes est parfois surnommée
« la Méditerranée
américaine ».
La République dominicaine constitue un parfait
exemple des difficultés
d’intégration régionale. Ce
territoire insulaire est une des premières
économies de la Caraïbe. Depuis une
décennie, elle enregistre un taux de croissance
moyen de 6 %. Or, cela s’explique par une
loi sur les investissements mise en vigueur en 1995.
Cette politique d’ouverture économique a
favorisé le développement des IDE sur
lesquelles repose majoritairement
l’économie du territoire.
En 2018, les stocks d’IDE à destination de
la République dominicaine
s’élèvent à
39 milliards de dollars, ce qui correspond
à 50 % du PIB de l’île.
Les principaux investisseurs sont les
États-Unis, le Canada et l’Espagne. Cette
influence renforce la dépendance
économique de l’île aux puissances
étatiques extérieures et fragilise son
intégration régionale.
Cette influence américaine est parfois mal
perçue puisque l’alliance politique
bolivarienne pour les Amériques (ALBA),
officiellement créée en 2004, est une
organisation de coopération politique et
économique hostile à
l’hégémonie américaine dans
le Bassin caribéen. Elle souhaite valoriser le
développement des échanges
intra-régionaux.
Les îles de la Caraïbe s’efforcent de renforcer leur cohésion sur les plans politique, économique et culturel en multipliant les alliances et événements puisque le commerce intrarégional est très faible : il est inférieur à 20 %.
Au sein de l’Union européenne, le commerce intracommunautaire représente 70 % du commerce.
Le développement, très progressif, des
échanges régionaux est stimulé par
de nombreux accords de coopération
régionale.
Dès 1972 est créé le CARICOM
- Caribbean Community - qui regroupe
quinze pays et qui a pour principaux objectifs de
renforcer les relations interétatiques
dans la région et de créer un
marché commun. Cette communauté permet
donc aux pays et territoires membres de coopérer
autour de problématiques économiques,
politiques, sociales et environnementales.
En avril 2020, les membres de la CARICOM ont organisé une réunion en urgence afin d’élaborer une stratégie pour faire face à la pandémie de COVID-19.
Les territoires et pays membres du CARICOM sont Antigua et Barbuda, les Bahamas, la Barbade, le Belize, le Commonwealth de la Dominique, la Grenade, la Guyane, la Jamaïque, Haïti, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Suriname et Trinité-et-Tobago.
Ces démarches de coopération se sont
multipliées puisqu’en 1994 lors de la
convention de Carthagène est
créée l’Association des
États de la Caraïbe (AEC). Elle regroupe
vingt-cinq pays membres et sept membres associés
tous situés dans le Bassin caribéen.
La politique de coopération intègre
davantage de territoires et s’organise autour de
cinq grands axes de réflexion et
d’action : la prévention et la
préservation de la mer des Caraïbes, le
tourisme durable, le renforcement du commerce et des
relations économiques intra et
inter-régionales, la réduction des
risques liés aux catastrophes naturelles et le
développement des transports.
Les territoires et pays membres de l’AEC sont Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, Belize, la Colombie, le Costa Rica, Cuba, la Dominique, la République dominicaine, Grenade, le Guatemala, le Guyana, Haïti, le Honduras, la Jamaïque, le Mexique, le Nicaragua, le Panama, Sainte-Lucie, Saint-Christophe et Nièves, Saint-Vincent et les Grenadines, le Salvador, le Suriname, Trinité-et-Tobago, le Venezuela.
Enfin, cette coopération se manifeste également sur le plan culturel. Le CARIFESTA - Carribean Festival of Arts - est un événement multiculturel qui a lieu tous les deux ans. Initié en 1972, il valorise le caractère multiculturel de la Caraïbe.
La multiplication des politiques de coopération économiques, politiques, sociales et environnementales témoignent de la volonté de développer une identité caribéenne régionale.
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