Les différentes réécritures
- Fiche de cours
- Quiz
- Profs en ligne
- Videos
- Application mobile
Objectif
Faire le point des différents types de
réécritures et cerner leurs enjeux.
1. Les variantes
Il s’agit des corrections d’un texte,
réalisées par l’auteur lui-même,
dans le but de l’améliorer : on trouve par
exemple de nombreuses variantes chez Flaubert tant pour
Madame Bovary que pour L’Éducation
sentimentale.
2. Les références
• La citation :
l’auteur cite le texte d’un autre auteur de
manière explicite.
• L’allusion : il s’agit d’une référence implicite au texte d’un autre auteur.
• Le plagiat : quand l’auteur reprend le texte d’un autre en le faisant passer pour le sien, ce qui représente aujourd’hui un délit.
• L’imitation : la reprise est une pratique très répandue aux 16e et 17e siècles. Les auteurs inscrivent leur œuvre dans la continuité des modèles de l’Antiquité. Ainsi, La Fontaine, pour écrire ses fables, s’inspire de celles d’Ésope et de Phèdre. A la différence du plagiat, le modèle est ici revendiqué et transformé.
• L’allusion : il s’agit d’une référence implicite au texte d’un autre auteur.
• Le plagiat : quand l’auteur reprend le texte d’un autre en le faisant passer pour le sien, ce qui représente aujourd’hui un délit.
• L’imitation : la reprise est une pratique très répandue aux 16e et 17e siècles. Les auteurs inscrivent leur œuvre dans la continuité des modèles de l’Antiquité. Ainsi, La Fontaine, pour écrire ses fables, s’inspire de celles d’Ésope et de Phèdre. A la différence du plagiat, le modèle est ici revendiqué et transformé.
3. Les transpositions et adaptations
On peut reprendre un texte en changeant
l’époque, le contexte, le registre ou le genre
:
• Zola adapte, au théâtre, son roman Thérèse Raquin ; Chabrol adapte, au cinéma, le roman de Flaubert, Madame Bovary.
• Cocteau, dans La Machine infernale, réécrit le mythe d’Œdipe et l’actualise en tenant compte des apports de la psychanalyse et en multipliant les anachronismes. De même Anouilh actualise le mythe d’Antigone, qui devient, dans le contexte de la guerre, une figure de la Résistance.
• Zola adapte, au théâtre, son roman Thérèse Raquin ; Chabrol adapte, au cinéma, le roman de Flaubert, Madame Bovary.
• Cocteau, dans La Machine infernale, réécrit le mythe d’Œdipe et l’actualise en tenant compte des apports de la psychanalyse et en multipliant les anachronismes. De même Anouilh actualise le mythe d’Antigone, qui devient, dans le contexte de la guerre, une figure de la Résistance.
4. Les pastiches et parodies
• Les pastiches sont
des exercices de style « à la manière
de ».
Proust dans Pastiches et Mélanges imite le style de grands écrivains. L’imitation dans le pastiche n’a pas une visée critique mais cherche au contraire à rendre hommage à un auteur.
• Les parodies (étymologiquement « chanter faux ») : dans l’Antiquité, elles désignaient la transformation de l’épopée à des fins comiques. De manière plus générale, la parodie consiste à détourner une œuvre en amplifiant et en caricaturant ses procédés les plus caractéristiques. A la différence du pastiche, elle a un objectif critique ou comique.
Rabelais, à travers le récit des guerres picrocholines (Gargantua) fait une parodie de l’épopée.
Proust dans Pastiches et Mélanges imite le style de grands écrivains. L’imitation dans le pastiche n’a pas une visée critique mais cherche au contraire à rendre hommage à un auteur.
• Les parodies (étymologiquement « chanter faux ») : dans l’Antiquité, elles désignaient la transformation de l’épopée à des fins comiques. De manière plus générale, la parodie consiste à détourner une œuvre en amplifiant et en caricaturant ses procédés les plus caractéristiques. A la différence du pastiche, elle a un objectif critique ou comique.
Rabelais, à travers le récit des guerres picrocholines (Gargantua) fait une parodie de l’épopée.
5. Pourquoi les réécritures ?
Pour proposer une nouvelle interprétation
d’un texte, d’un mythe ou d’un
thème littéraire : apporter une vision
personnelle, un regard nouveau et faire preuve
d’inventivité.
Pour éveiller le regard critique du lecteur : la réécriture fait appel à la complicité du lecteur par la comparaison qu’il doit établir entre le texte de départ et sa version nouvelle. Cette complicité repose souvent sur le rire, qu’il s’agisse d’un travestissement burlesque ou d’une ironie plus discrète.
Pour éveiller le regard critique du lecteur : la réécriture fait appel à la complicité du lecteur par la comparaison qu’il doit établir entre le texte de départ et sa version nouvelle. Cette complicité repose souvent sur le rire, qu’il s’agisse d’un travestissement burlesque ou d’une ironie plus discrète.
L'essentiel
La réécriture peut-être tantôt
comique, tantôt sérieuse. Elle peut consister
à faire des références, à
transposer ou à imiter. Elle établit un
dialogue entre les œuvres, que l’on appelle
intertextualité. Elle s’applique de
manière privilégiée aux mythes qui, par
leur questionnement métaphysique et leur dimension
symbolique, sont particulièrement propices aux
réinterprétations et transpositions.
Vous avez obtenu75%de bonnes réponses !