Le roman historique

L' expression « roman historique » associe la fiction, c’est-à-dire une histoire inventée et l’Histoire c’est-à-dire ce qui a réellement existé.
Le roman historique présente donc une intrigue fictive mais dans un cadre réel, historique.

Sont rassemblées sous le terme de roman historique des œuvres aussi disparates que La Princesse de Clèves (1678) de Madame de La Fayette, Les Trois Mousquetaires (1844) d’Alexandre Dumas ou Les Rois maudits (1955 à 1977) de Maurice Druon.
Pour certains, il faut inclure dans le roman historique tous les romans de cape et d’épée ; pour d’autres, il faut réserver l’appellation à des ouvrages « plus sérieux ».

L’Histoire prend une dimension bien plus importante que dans les siècles précédents. Les hitoriens approchent leur discipline de manière scientifique et historique.
Mais c'est surtour l’influence de Walter Scott qui est déterminante. La traduction de ses romans comme Ivanhoé, 1819, marque considérablement les romantiques Vigny ou Hugo. Ils réhabilitent le Moyen-Age (Notre-Dame de Paris de Victor Hugo), expriment leur nostalgie pour le passé (Vigny ressuscite l’époque de Louis XIII dans Cinq Mars) ou éclairent le présent à la lumière des révolutions du passé (Quatrevingt-treize de Hugo).

Le romancier devient l’historien du présent. Dans la continuité de Balzac, les frères Goncourt définissent le romancier comme « l’historien du présent ». Zola s’attache ainsi à décrire avec les Rougon-Macquart, «l’histoire d’une famille sous le second Empire ».

Le roman historique revêt une forme plus populaire. Le genre se développe grâce à la publication en feuilletons de grands romans : Dumas, La Reine Margot (1845), Paul Féval Le Bossu (1857)