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Le Procès de Kafka : les résumés

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1. Chapitre premier 
Arrestation de Joseph K. Conversation avec Mme Grubach puis avec Melle Bürstner

Un matin, Joseph K. est arrêté chez sa logeuse, Mme Grubach. Il attendait son déjeuner quand un homme frappa à la porte. Sans aucune raison, il est sommé de rester dans sa chambre.
Il ne comprend pas pourquoi il est arrêté ; les inspecteurs appliquent la loi et ne disent rien à Joseph. Il croit que tout cela n’est qu’une comédie, une plaisanterie de la part de ses collègues.
Comprenant que les inspecteurs appliquent bêtement la loi, il se plie à son tour à cette comédie et met une veste noire et non sa veste de tous les jours, tel que le lui demandent les deux hommes.

Les inspecteurs et K. se rendent dans la chambre de Melle Bürstner, une autre pensionnaire, alors partie travailler, où est installé un bureau de secours. Un brigadier interroge K. qui considère toujours tout cela comme une plaisanterie. De plus en plus désorienté et irrité, K. essaie d’être maître de la situation et se joue des brigadiers. K. reste libre et doit se rendre à son travail comme si de rien n’était.

Le soir même, il discute de l’événement du matin avec Mme Grubach et souhaite connaître l’opinion de celle-ci ; il en en déduit que ce qui s’est passé est « un néant ridicule » (p. 45).

Il attend jusque tard dans la soirée que Melle Bürstner rentre du théâtre, car il souhaite s’entretenir avec elle pour s’excuser du dérangement de sa chambre le matin. Il lui avoue que c’est parce qu’une commission d’enquête est venue pour lui ce matin mais qu’il ne sait pas pour quelle raison. K. ravi de se livrer sur cet événement, lui rejoue l’épisode du matin et, emporté par sa fougue, pousse un cri… ce qui réveille les voisins. Melle Bürstner souhaite alors que K. retourne dans sa chambre, pour éviter les commérages. K. va se coucher.

2. Chapitre II
L’amie de Melle Bürstner

Les jours suivants, Melle Bürstner évite K. Il lui écrit alors deux lettres pour justifier sa conduite de l’autre soir. Dans l’une d’elle, il écrit qu’il l’attendrait le dimanche suivant dans sa chambre. Il ne reçoit aucune réponse de sa part, mais en revanche, le dimanche suivant, Montag, une jeune allemande qui logeait jusqu’à présent dans une petite chambre de la pension, emménage chez Melle Bürstner. Cela laisse une chambre de libre pour le neveu de Mme Grubach, un capitaine.

Montag s’entretient avec K. dans la salle à manger : c’est Melle Bürstner qui l’envoie. Cette dernière s’excuse de ne pas avoir pu venir au rendez-vous qu’il lui avait fixé. Montag annonce que Melle Bürstner ne souhaite pas voir K. et s’entretenir avec lui, cela lui semblant inutile.

Profitant du calme de la pension et d’une conversation entre Montag et le capitaine, K. frappe à la porte de Melle Bürstner. Mais la chambre est vide. Il regagne alors sa chambre, épié par Montag et le capitaine. Ont-ils vu qu’il était entré en cachette dans la chambre de Melle Bürstner ?

3. Chapitre III
Premier interrogatoire

On avertit K. par téléphone que le dimanche suivant une enquête serait lancée sur son affaire ; on lui dit aussi que désormais le procès suivait son cours, que l’instruction se poursuivrait régulièrement et que les interrogations seraient hebdomadaires.

Son premier interrogatoire ayant lieu le dimanche suivant, il doit renoncer à une invitation du directeur adjoint à une sortie en voilier. K. s’aperçoit alors que l’heure de l’interrogatoire ne lui a pas été donnée. Il se présente donc dès neuf heures du matin le dimanche suivant.

Il se perd dans le bâtiment et frappe à toutes les portes jusqu’à trouver la bonne. La salle est pleine. Le juge d’instruction interroge K., et la scène prend une tournure de comédie où les autres accusés sont le public de K. Il relate son arrestation et surtout l’absurdité de la situation. S’apercevant que toutes les personnes présentes dans la salle sont des fonctionnaires de justice et non des accusés comme lui, K. s’emporte et quitte la salle à toute allure.

4. Chapitre IV
Dans la salle vide. L’étudiant. Les greffes

K. n’ayant pas reçu de convocation se rend de lui-même au tribunal, le dimanche suivant, au même lieu et au même horaire que pour le premier interrogatoire. Une femme lui ouvre et lui indique qu’il n’y a pas de séance ce jour-là. C’est l’épouse d’un huissier du tribunal ; elle lui propose son aide (elle connaît le juge d’instruction) mais K. ne voit en elle qu’une femme lassée des gens de justice et qui par conséquent s’accroche au premier venu. Un étudiant les observe, Bertold. Elle montre beaucoup d’ardeur et désire que K. l’emmène de ce monde. Puis elle s’enfuit avec l’étudiant. En les suivant dans l’escalier, K. se retrouve devant les archives judiciaires.
Là, un huissier apprend que l’étudiant est parti avec sa femme, ce qui arrive apparemment souvent…
Dans la salle d’attente se trouvent des accusés. Pris d’un malaise à cause de l’atmosphère étouffante et de l’étroitesse des lieux, K. est pris en charge par une jeune fille qui se propose de le conduire à l’infirmerie. Elle le reconduit jusqu’à la porte de sortie du bâtiment, aidé du préposé aux renseignements. Remis, K. s’étonne d’avoir eu un tel malaise, malgré sa bonne santé. Il se promet alors d’occuper à l’avenir ses dimanches à autre chose que venir de lui-même au tribunal…

5. Chapitre V
Le bourreau. [Le fouetteur]

Au bureau, un soir, K. entend des bruits derrière la porte d’un corridor. Intrigué, il ouvre cette porte : dans un débarras se trouvent trois hommes. Les deux inspecteurs Franz et Willem (qui étaient venus arrêter K. chez sa logeuse) et un troisième homme qui tient une verge à la main, leur bourreau.
Les deux inspecteurs disent être fouettés à cause de K., qui s’est plaint d’eux auprès du juge d’instruction - à la grande surprise de K., qui ne s’était pas plaint mais avait juste raconté son arrestation.
K. propose au bourreau de le payer afin qu’il libère les deux inspecteurs. Mais celui-ci ne se laisse pas soudoyer. Il frappe d’abord Franz, qui laisse échapper un cri de douleur. Ce cri met K. hors de lui car il attire un domestique. K. sort alors du débarras, ce qui ne lui laisse pas le temps de convaincre le bourreau d’arrêter (le premier coup asséné par celui-ci était en fait pour faire augmenter le pot-de-vin). K. ne voit pas pourquoi le bourreau ne serait pas aussi fripouille que tous les employés de justice qu’il a croisés ; il est persuadé que sans le cri et l’arrivée du domestique, il aurait pu convaincre le bourreau d’arrêter.

Le jour suivant, K. retourna dans le cagibi et il retrouve les trois hommes dans la même situation que la veille. Il demande alors aux domestiques de nettoyer le cagibi, afin d’obliger le bourreau et les hommes à sortir.

6. Chapitre VI
L’oncle. Leni

Un après-midi, K. voit arriver son oncle, un propriétaire foncier vivant à la campagne, à son bureau. L’oncle dit avoir appris son procès par Erna sa fille, la cousine de K. Celle-ci était en effet venue un jour voir K. à la banque alors qu’il était absent, et on lui appris qu’un procès avait été intenté contre K.
L’oncle prend très à cœur le procès, car pour lui la perte du procès signifierait que K. serait rayé de la société et serait humilié, lui et sa famille. Décidé à l’aider, il l’emmène chez un ami avocat, Me Huld.

Ils se rendent chez l’avocat et apprennent par sa bonne, une jeune fille dénommée Leni, que l’avocat est alité. L’oncle et l’avocat discutant entre eux, K., peu intéressé par la conversation et peu soucieux de sa défense, sort de la pièce et retrouve Leni. Ils font alors connaissance et Leni délivre à K. ce qu’elle sait de la justice, en rapport avec son expérience chez l’avocat. Elle lui conseille d’avouer, même s’il est innocent, car tout accusé n’a pas d’armes contre cette justice. K. lui parle même de sa petite amie, Elsa, qui ne sait rien de son procès. Ils s’embrassent.

K. sort de la maison où son oncle l’attend. Celui-ci le reproche de s’amuser avec la bonne tandis qu’ils parlaient de son procès, de s’être moqué de l’avocat… et d’avoir ainsi accablé l’avocat, voire d’avoir précipité la mort de l’homme qui était son seul recours.

7. Chapitre VII
L’avocat, l’industriel et le peintre

C’est l’hiver. K. ne sait pas où en est son procès et n’a pas de nouvelles de son avocat, Me Huld. Au cours des consultations qu’il a eu chez son avocat, il a pu revoir Leni ; il s’est même épris d’elle. Mais peu à peu, K. est persuadé que l’avocat ne convient pas et qu’il ferait mieux d’assurer sa défense lui-même.

Au bureau, il reçoit un visiteur. Il s’agit d’un industriel que K. connaît bien. Celui-ci lui dit être au courant pour son procès, par un peintre, Titorelli, qui travaille pour le tribunal. Il lui propose d’aller chez lui afin que peut-être le peintre puisse l’aider.

K. se rend dès sa sortie du bureau chez le peintre, dans un quartier pauvre, aux maisons sombres et aux rues pleines de boue. Des fillettes jouant dans les escaliers de l’immeuble le mènent jusqu’au logis du peintre. Les gamines, envahissantes, ne cessent d’importuner le peintre.

Le peintre effectue le portrait d’un juge. Il se décrit comme « un homme de confiance de la justice », un poste officieux mais influent, en relation avec les juges, dont il est le portraitiste officiel. Après que le peintre lui eut exposé les différents acquittements et leurs modes, les arrestations, les requêtes, bref le fonctionnement de la justice. K. est pris d’un malaise, à cause de l’étroitesse de la pièce et de la chaleur étouffante. Pendant ce temps, les fillettes les espionnent par le trou de la serrure.
K. migraineux à force de se concentrer pour écouter la longue tirade du peintre et n’arrivant pas à se décider pour un des modes d’acquittement présentés, se lève pour partir. Mais le peintre lui montre alors quelques-unes de ses toiles : K. se sent obligé d’en prendre une. Ce sera une toile mélancolique, représentant une lande au coucher de soleil. Le peintre lui montre alors une deuxième toile, identique à la première, que K. achète aussi.
Les gamines bloquant la porte d’entrée, K. sort par une porte cachée, derrière le lit du peintre. En sortant, il découvre des bureaux de la justice, les archives.

Une fois de retour à son bureau, il cache les tableaux achetés au peintre dans un tiroir, afin que son directeur adjoint ne les découvre pas.

8. Chapitre VIII
M. Block le négociant. K. se défait de son avocat.

Décidé à congédier son avocat, K. se rend chez Me Huld, où il surprend Leni dans les bras d’un homme, Rudi Block, un négociant, client lui aussi de l’avocat. K. est jaloux, et ne croit pas Leni qui lui dit que Block est insignifiant à ses yeux.
Il entame une discussion avec Block et apprend que celui-ci a six avocats et que son procès dure depuis cinq années. Il s’est ruiné pour se défendre dans ce procès, il ne travaille plus, son procès l’occupe à plein temps. Celui-ci lui fait part de sa propre expérience du système judiciaire, lui apprenant notamment à faire la distinction entre petits et grands avocats.

Leni interrompt leur discussion car l’avocat attend Joseph. K. se rend compte du privilège qu’il a de pouvoir être reçu à n’importe quelle heure de la journée par l’avocat – Bloch lui doit dormir là dans une chambre de bonne afin d’être sûr d’être là au moment où l’avocat désire le recevoir. Block est devenu « l’esclave de son avocat » (p. 227).

L’avocat lui apprend que Leni peut être importune, s’accrochant à tous les accusés et ayant inévitablement le béguin pour chacun des clients de l’avocat – ses paroles blessent K. qui aime profondément Leni.
K. lui annonce ensuite qu’il ne veut plus de ces services, devant se justifier longuement pour que l’avocat puisse comprendre pourquoi il refuse son « aide ».

9. Chapitre IX
A la cathédrale

K. est chargé de montrer la ville à un gros client italien de la banque. Il accepte cette mission à contrecœur, car il est plus préoccupé par son procès que par répondre aux attentes de ses employeurs.
Consciencieux malgré tout, il étudie la grammaire italienne afin de mener sa mission à bien. On lui dit de se rendre à la cathédrale où l’attend l’Italien.

Après avoir longuement attendu en vain, il décide de rester encore un peu à l’abri dans l’église car dehors il pleut à torrents. Il remarque qu’il est observé : un homme l’épie, un prêtre. Celui-ci l’interpelle par son nom et lui dit qu’il le cherche. Il se présente en tant qu’aumônier de la prison et lui annonce que son procès va mal. Il lui dit aussi qu’il s’éparpille trop en allant chercher l’aide des autres, et notamment de personnes qui ne lui sont pas d’un grand secours (les femmes en particulier). Cet homme sait tout de K. et K. a confiance en cet homme qu’il voit comme une exception parmi les hommes de justice. Pourtant cet homme représente la Loi.

10. Chapitre X
[Fin]

La veille de ses trente et un ans, en soirée, K. voit deux hommes se présenter chez lui. Ils emmènent K. dans une carrière déserte hors de la ville.
K. résigné et sachant ce qui l’attend, ne résiste pas. Il essaie juste de garder ses idées claires jusqu’à la fin.

Cela fait un an que son procès a commencé, et il sait que les deux hommes sont là pour le supprimer. Il se console du fait que ces deux personnes ne comprennent rien à la situation et ne sont que des exécutants.

K. se montre même complaisant devant les « politesses » que se font les policiers afin de savoir qui va le tuer. Puis l’un des deux enfonce un couteau dans la gorge de K. et l’autre dans le cœur. Jusqu’au bout, K. a honte et meurt « comme un chien », avec la triste certitude que cette honte lui survivra.

Toutes les références renvoient à l’édition suivante :
KAFKA F., Le Procès, Folio Gallimard, 1987

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