Le Guépard : les personnages
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1. Don Fabrizio, prince de Salina
Âgé de 57 ans au début du roman, cet
homme imposant physiquement, père de 7 enfants,
incarne la figure tutélaire du roman. Il
symbolise la noblesse sicilienne décadente de
la fin du 19e siècle.
Adultérin, colérique, il se berce de la douce illusion que rien ne change. Il soutient, à mots couverts, la révolution en aidant son neveu Tancredi et assiste, impuissant, aux changements. Cependant, il garde un sens aigu de l’honneur tout en se résolvant à perdre un peu du prestige Salina avec le mariage entre Tancredi et Angelica. Don Fabrizio incarne également le modèle du pater familias et s’accroche avec rage à son imperium (= commandement).
Il a une passion pour l’astronomie et les sciences ce qui renforce encore son orgueil en pensant que l’héraldique guépard (= relatifs aux blasons et armoiries) est immortel.
Il reste sceptique et refuse le changement en déclinant le poste de sénateur.
À la fin du roman, pourtant, apparaît un autre aspect de sa personnalité, plus humaine, il s’attendrit en dansant avec Angélica et prend conscience de la futilité et de la fragilité de la vie. Le Guépard décline. Il mourra dignement comme son rang le veut, entouré de ses proches.
Adultérin, colérique, il se berce de la douce illusion que rien ne change. Il soutient, à mots couverts, la révolution en aidant son neveu Tancredi et assiste, impuissant, aux changements. Cependant, il garde un sens aigu de l’honneur tout en se résolvant à perdre un peu du prestige Salina avec le mariage entre Tancredi et Angelica. Don Fabrizio incarne également le modèle du pater familias et s’accroche avec rage à son imperium (= commandement).
Il a une passion pour l’astronomie et les sciences ce qui renforce encore son orgueil en pensant que l’héraldique guépard (= relatifs aux blasons et armoiries) est immortel.
Il reste sceptique et refuse le changement en déclinant le poste de sénateur.
À la fin du roman, pourtant, apparaît un autre aspect de sa personnalité, plus humaine, il s’attendrit en dansant avec Angélica et prend conscience de la futilité et de la fragilité de la vie. Le Guépard décline. Il mourra dignement comme son rang le veut, entouré de ses proches.
2. Tancredi Falconeri
Jeune noble désargenté, neveu de Don
Fabrizio qui est son tuteur, il incarne la jeunesse
noble désenchantée qui trouve un nouveau
souffle et un nouveau prestige dans la révolution.
Il s’engage tout d’abord auprès de
Garibaldi puis devient officier dans
l’armée régulière.
Il incarne également le changement de mœurs en demandant Angélica, fille du maire de Donnafugata, en mariage. Il aura une carrière couronnée de succès puisqu’il obtiendra la charge d’ambassadeur et finira sénateur.
Il meurt en 1907. De manière rétrospective, nous apprendrons que son mariage avec Angélica restera stérile et que les sacrements ne seront pas respectés.
Il incarne également le changement de mœurs en demandant Angélica, fille du maire de Donnafugata, en mariage. Il aura une carrière couronnée de succès puisqu’il obtiendra la charge d’ambassadeur et finira sénateur.
Il meurt en 1907. De manière rétrospective, nous apprendrons que son mariage avec Angélica restera stérile et que les sacrements ne seront pas respectés.
3. Angelica
Fille de Don Calogero maire de Donnafugata où
se situe la résidence d’été des
Salina, elle apparaît pour la première fois
dans le roman au moment du dîner de bienvenue des
Salina. Son arrivée fait sensation car elle arrive
seule, vêtue de blanc et subjugue l’assistance
par sa beauté.
Malgré ses origines modestes, elle a suivi ses études à Florent et est donc une jeune fille éduquée. Elle apparaît cependant quelque peu délurée.
Demandée en mariage par Tancrédi, elle perçoit immédiatement les avantages de cette union. Elle saura se faire une place dans la noblesse sicilienne. Elle survivra à son époux et à Fabrizio et nous apprendrons à la fin du roman qu’elle n’a pas respecté les sacrements du mariage.
Elle aura incarné la réussite sociale par une espèce de lutte des classes en entrant dans la noblesse.
Malgré ses origines modestes, elle a suivi ses études à Florent et est donc une jeune fille éduquée. Elle apparaît cependant quelque peu délurée.
Demandée en mariage par Tancrédi, elle perçoit immédiatement les avantages de cette union. Elle saura se faire une place dans la noblesse sicilienne. Elle survivra à son époux et à Fabrizio et nous apprendrons à la fin du roman qu’elle n’a pas respecté les sacrements du mariage.
Elle aura incarné la réussite sociale par une espèce de lutte des classes en entrant dans la noblesse.
4. Don Calogero
Maire de Donnafugata, garibaldien, a profité
des événements pour s’enrichir,
s’enorgueillit d’être noble avec le titre
de baron Sedara del Biscotto, titre accordé
par Ferdinand IV. Il offre une énorme dot
à sa fille Angélica afin qu’elle
épouse Tancrédi.
Au début du roman, il est décrit comme une brute épaisse, sans aucune éducation. Convié au dîner d’accueil des Salina, il y apparaît dans une tenue de soirée ridicule : le frac (nœud papillon blanc et queue-de-pie noire), « le frac de Don Calogero était une catastrophe » (p.81).
Il est cependant doué d’une certaine intelligence et au contact des Salina, il comprend l’importance de l’éducation et du paraître.
Mais il est également manipulateur et comploteur, il change notamment les résultats du plébiscite. Il incarne donc tout ce que la noblesse récuse et refuse mais sera contraint d’accepter pour survivre.
Au début du roman, il est décrit comme une brute épaisse, sans aucune éducation. Convié au dîner d’accueil des Salina, il y apparaît dans une tenue de soirée ridicule : le frac (nœud papillon blanc et queue-de-pie noire), « le frac de Don Calogero était une catastrophe » (p.81).
Il est cependant doué d’une certaine intelligence et au contact des Salina, il comprend l’importance de l’éducation et du paraître.
Mais il est également manipulateur et comploteur, il change notamment les résultats du plébiscite. Il incarne donc tout ce que la noblesse récuse et refuse mais sera contraint d’accepter pour survivre.
5. Don Pirrone
Père jésuite, il vit avec les Salina
et est chargé de veiller à la bonne morale
de la famille. Il célèbre les messes et
partage avec Don Fabrizio la passion de l’astronomie.
Il apparaît comme spectateur impuissant de la
lente chute des Salina et « avale bien
des couleuvres ». Ainsi, Fabrizio
le contraint de l’accompagner
à Palerme lorsqu’il rend visite à
sa maîtresse. Il joue également les
entremetteurs et intervient en faveur de Concetta
auprès de son père pour la marier avec
Tancrède.
Mais c’est également un homme pratique qui sauve les apparences. Il évite à sa nièce le scandale d’être fille-mère. Il a donc une fonction moralisatrice dans le roman mais ne peut intervenir quand cette morale est mise à mal.
Mais c’est également un homme pratique qui sauve les apparences. Il évite à sa nièce le scandale d’être fille-mère. Il a donc une fonction moralisatrice dans le roman mais ne peut intervenir quand cette morale est mise à mal.
6. Maria Stella
Épouse de Fabrizio, c’est une femme
prude et hystérique. Elle est totalement
dévouée et soumise à son mari et
ne proteste que très peu lorsque ce dernier se rend
chez sa maîtresse. Elle s’oppose au mariage
entre Angelica et Tancrède mais paradoxalement
c’est pour mieux apprécier la force de
caractère de son mari. Elle joue un rôle de
faible importance dans le roman et apparaît de
moins en moins au fil du temps. Elle
décèdera, avant Fabrizio, de
diabète.
7. Conchetta
Une des trois filles de Fabrizio, c’est elle
qui a le plus de personnalité. Amoureuse de
Tancrède, ses espoirs seront cruellement
déçues par la décision mercantile de
son père. Malgré les instances de Cavriaghi,
elle restera sourde désormais aux chants de
l’amour. Elle mènera une vie digne et
austère entièrement dévouée
à la religion.
À la mort de son père, c’est elle qui prendra les rênes de la maison Salina et qui désormais prendra toutes les décisions. Nous la retrouvons à la toute fin du roman qu’elle conclut en jetant aux ordures le dernier vestige qui la rattache à son père, la dépouille naturalisée de son chien Bendico.
À la mort de son père, c’est elle qui prendra les rênes de la maison Salina et qui désormais prendra toutes les décisions. Nous la retrouvons à la toute fin du roman qu’elle conclut en jetant aux ordures le dernier vestige qui la rattache à son père, la dépouille naturalisée de son chien Bendico.
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